Maïlys

Lorsqu'il rentra, il retrouva Ai en plein délire, totalement dans son monde, perdue dans ses pensées.
Et surtout, s'entaillant elle même.
La jeune femme se réctracta lorsqu'elle se rendit compte de ce qu'elle venait de faire, comme souffrant encore plus de ses propres actes, commençant à s'enfoncer dans sa folie, ce qui inquiéta grandement le jeune homme.
Il s'approcha doucement de Ai, tendant lentement une main rassurante vers elle, avant qu'elle ne se jette à son cou, renversant presque la tasse qu'il tenait toujours dans l'autre.
D'abord surpris, son regard s'attendrit avant de se fermer.

Oui. Elle allait bien.
Sa Maîtresse.

Il enserra fort à son tour la jeune femme, fourrant sa tête dans le cou de sa Maîtresse en profitant de ce moment.
De ce moment unique.

-Mademoiselle... Je serai toujours là pour vous, à vos côtés. Je vous aiderai quoi qu'il en coute. Mademoiselle Ai...

Maïlys la serra encore un peu, ne voulant pas la perdre de cette façon, pas maintenant.
Comme si elle était sa dernière chance.

-Vous pouvez compter sur moi.

Maïlys

Continuant de serrer la jeune femme, comme pour que les morceaux ne se dispersent pas, il eut un léger sourire triste lorsqu'elle s'excusa.
Pourquoi demandait-elle pardon? Elle n'avait absolument rien à se reprocher!
Maïlys releva la tête, caressant la joue de Ai pour essuyer les quelques larmes qui y coulaient.
Elle était adorable, même lorsqu'elle pleurait.

-Regardez vous...

Son sourire s'aggrandit un peu, alors qu'il commençait lentement à s'occuper d'elle, telle une poupée abîmée qu'un enfant voudrait soigner, en essuyant délicatement les larmes, remettant ses cheveux derrière l'oreille, tant de petits gestes délicats.

-Vous n'avez absolument rien à vous reprocher Mademoiselle. Je suis entièrement coupable de cela. Mais ne vous en faite pas... je resterait toujours avec vous, je ne partirai jamais si c'est cela que vous désirez.

Ses yeux légèrement tristes se plongeaient dans ceux de sa Maîtresse, ces beaux yeux bleus si profonds, débordants de larmes.

-Vous êtes si courageuse...

Le Gardien s'assit en tailleur, posant sa Maîtresse sur lui pour qu'elle soit plus à l'aise que lorsqu'elle était à genoux, ses jambes souffrantes supportant son poids, avant de délicatement lui donner la tasse d'infusion qu'il avait préparé plus tôt.
Encore chaude.

-La lavande à des vertus apaisantes. finit-il en serrant d'une manière protectrice d'un bras Ai.

Oui, il serait toujours là pour elle.

J'aime pas les fics x) Enfin, en ce moment, redirige toi vers ma signa dans tous les cas x)

Maïlys (j'attends la bannière avec impatience ^^)

Un animal blessé oui, c'était assez ressemblant.
Une magnifique biche, une flèche dorée en plein coeur, poursuivie par un chien un peu trop résistant.
Ca, c'était Ai.
Le jeune homme s'appuya contre le mur, assez détendu, comme la veille alors qu'il attendait que Ai s'endorme, entourant d'un bras Ai, de l'autre se tenant droit pour ne pas s'affaler.
Sa Maîtresse tremblait de temps en temps, ce à quoi il répondait en la serrant encore un peu, pour la rassurer.
"Tout va bien, je suis là..."
Le sang, il s'en fichait. Tant pis pour le costume, il le ferait nettoyer, et si cela ne partait pas, tant pis, ce serais l'occasion d'en acheter un neuf. Elle tenait la tasse des deux mains, profitant de sa chaleur... Peu à peu, elle se calmait, ou du moins, était de plus en plus apaisée, ce qui était agréable.
Il faudrait la soigner, enlever cette flèche mettrai plus de temps que de cicatriser la blessure, il le sentait, mais il serait là pour l'aider. Lorsque Ai se préoccupa des tâches, Maïlys sourit légèrement.
Un sourire bien à lui, bien sincère, et en aucun cas encouragé par la jeune femme.

-Oui, effectivement, c'est bien dommage. Mais ce n'est pas grave, il me faudra aussi laver ces tâches sur le sol, mais ne pensons pas à cela voulez-vous? demanda-t-il doucement, en observant la jeune femme d'un regard protecteur et calme.

Voilaaa x)
Peuh, marre de tes post trop bien qui me tentent à répondre...
Et pourquoi résister à cela? è-é Du coup, après, c'est VRAIMENT mon dernier message è-é

Maïlys

Maïlys commença à caresser la tête de la jeune fille, lentement, pas comme il l'aurait fait pour un chat, plus pour la rassurer, la calmer, lui prouver qu'il était là et qu'elle pouvait se reposer sur lui.
Dans tous les sens du terme.

-Vous êtes Ai Fujiwara, cette tâche m'incombe à moi plutôt qu'à vous, ne vous inquiétez pas, vous devez vous reposer.

Oui, avec tout ce qu'il lui était arrivé, elle devait se reposer.
Maïlys garda le silence, si Ai ne voulait pas en parler, il n'en parlerai pas, et puis, le silence était toujours propice à l'introspection et à la reconstruction de soi-même, alors il la laisserai se reconstruire calmement.
Tout ça par sa faute. Il n'aurait pas dut.
Il a faillis quatre fois en trois jours, il faisait vraiment un piètre Gardien... Tentative d'assassinat, empoisonnement, blessure psychologique puis coupures profondes, tant de fautes qu'il n'avait pas réussis à empêcher...
Et voila que c'est elle qui s'excusait. C'était assez ironique.

-Grâce à cela, je suis avec vous, encore maintenant. Ne vous excusez pas Mademoiselle, gardez la tête haute pour les autres, je serai là pour vous seconder en tous temps, que vous pleurez, riez, ou hurlez. Et puis, c'est aussi mon travail.

Aussi, oui, aussi. Parce que c'était avant tout un plaisir.
[/color]

Tu es cruueeeeeeellle è-é *voix sortie d'outre-tombe*
Surtout que là...
Là...
Bah la je te hais littéralement parce.... RAAH è^é


Maïlys (avoue que tu l'as fais exprès, avouuue T^T)

Alors qu'il profitait du moment présent, faisant abstraction du sang qui coulait et de la situation, Ai l'appela, et sur son nom, il rouvrit calmement les yeux en la fixant tendrement.
Du moins jusqu'à ce qu'elle lui demande  quel point il l'aimait. A ce moment, allez savoir si c'était de la tristesse ou de la surprise qui passait dans ses yeux, mais il ne répondit pas tout de suite.

-Je vous aime autant qu'un chien, ou un serviteur si vous préférez, peut aimer sa Maîtresse. Le plus possible qu'il m'est permis. Vous êtes une femme merveilleuse, je ne vois pas comment je pourrai ne pas vous aimer, ou ne pas vous apprécier tout court.

Il leva ensuite ses yeux vairons vers Ai, lui déclarant simplement:

-Je vous aime Mademoiselle Ai, à quel point ce n'est pas important. Ces trois mots suffisent largement.

Maïlys

Au son du rire de Ai, un léger sourire anima le visage triste et calme du Gardien.
Elle avait un joli rire... M'enfin, comme tout chez elle, elle était ravissante.

-Peut-être, allez savoir. Mais j'en doute, si je vous protège, ce n'est pas pour recevoir des récompenses. Même si je peux faire des caprices, en vous voulant tout le temps à vos côtés, en voulant que vous ne restez qu'avec moi par exemple, je continuerai de vous protéger que vous acceptiez mes caprices ou pas.

Juste après cela, elle le réprimanda sur le fait qu'elle laisse un ravin entre eux deux, ce qui attrista légèrement Maïlys qui ne pouvait faire autrement.

-Je suis votre serviteur. Je ne serai jamais votre égal Mademosielle, quoi que vous y fassiez.

Peut-être qu'il brisait ses rêves d'idéaux d'égalité, oui, mais c'était vrai, et il n'y pouvait rien.
Puis Ai avoua qu'elle aimait bien passer du temps avec lui, ce qui attendrit le Gardien. Il la serra dans ses bras, un peu plus fort, posant son menton contre la tête de Ai, délicatement, avant de lui déposer un léger baiser sur le front.

-Moi aussi, Mademoiselle, moi aussi.

Maïlys (c'est meugnon *w*)

Une fille solitaire qui ne demandais qu'une seule chose: un peu d'attention.
Voila ce qu'elle était, et pourquoi elle avait deja, aussi vite, des sentiments envers le Gardien. Gardien qui ne donnait que ça, de l'attention, aux moindres désirs, aux moindres caprices et envies de sa Maîtresse.
Pour lui, cela semblait logique.
Maïlys remarqua que Ai commençait a s'agiter, ou plutôt, a penser a autre chose, ce qui le sortit de ses pensées, ramenant a la réalité.
Alores qu'il allait lui demander ce qu'il se passait, elle lui confia qu'il faudrait soigner sa blessure, ce à quoi le Gardien répondit en acquiesçant:

-Evidement Mademoiselle.

Il souleva légèrement Ai, la posant délicatement sur le lit pour qu'elle y soit mieux que sur le sol dur et froid, avant de sortir d'une poche intérieure de sa veste un petit rouleau de bandages:

-Je pense que cela fera l'affaire pour le moment. Il faudra bien vite les changer, mais ça nous laissera quelques minutes de répis.

Il posa le rouleau sur le lit, se levant pour aller dans la salle de bain de la jeune femme pour chercher de quoi nettoyer la plaie, la rassurant par ses gestes et son regard qu'il reviendrait, évidement.
Lorsqu'il revint, ce fut avec un linge blanc assez épais et une bouteille de désinfectant. Ca serai pas suffisant pour être efficace, mais le temps qu'ils voient si c'est grave ou pas, cela irait.
S'agenouillant au bord du lit pour être à la hauteur de sa Maîtresse, il commença à imbiber le tissus d'alcool assez calmement.

Dernière modification par dragonstjo (2014-08-01 09:53:50)

Maïlys

Ai remonta sa jupe en prenant un peu de son thé.
Et la, on pouvait dire que Maïlys était assez heureux.
Elle buvait son thé, elle était avec lui et avait apparemment décider de le rester le plus longtemps possible, et en plus, elle relevait sa jupe pour lui, pour qu'il s'occupe d'elle.
Alors oui, il était assez heureux intérieurement, et évidement, le compliment ne se fit pas attendre:

-Je me répète sûrement, mais je maintient que vous avez de très belles jambes,mais vous êtes vous-même ravissante. déclara-t-il en souriant de nouveau, évidemment plus calmement à cause de la situation, mais tout de même.

Le Gardien passa ensuite le tissu imbibé sur la jambe de Ai, après avoir lâché un petit "Serrez les dents", doucement et avec une certaine tendresse.
Comme une caresse.
Allez savoir ce à quoi il pensait à ce moment, je vous laisse deviner... N'oubliez pas que ça reste un homme...!
En tout casz, quoi qu'il avait en tête, il n'en montra rien, son visage toujours calme même si ses yeux avaient l'air toujours aussi triste et mélancoliques.
Ai lui délivra ensuite qu'il était le premier à s'occuper ainsi de la jeune femme, ce qui le fit légèrement sourire:

-Et bien, je peux vous assurer que c'est un honneur, Mademoiselle Ai! répondit-il avec un sourire aimable.

Et oui, on ne change pas Maïlys!

Dernière modification par dragonstjo (2014-08-01 12:36:59)

Maïlys

Evidement, il avait compris le sous-entendu de la jeune femme, il n'était pas idiot.
Elle avait été longtemps seule, du moins, dans sa tête. Autour d'elle, sûrement des serviteurs qui prenaient soin d'elle, mais seulement en voyant la famille derrière l'enfant, pas la jeune fille sensible qui ne demandait que de l'attention.
Mais aujourd'hui, il était là, avec elle, et il ne l'abandonnerai pas.
Il serai toujours à ses côtés, elle pouvait en être sûre!
Puis elle s'en voulut, encore et de nouveau.

-Ce n'est pas votre faute Mademoiselle. C'est vrai que la plaie est assez profonde, mais ça devrait passer assez vite. Il me semble que rien de grave n'a été touché. Et puis, si je dois vous porter dans mes bras toute la journée, ce sera avec grand plaisir. finit-il plus enjoué, un sourire aux lèvres à cette idée. Vous seriez "ma Princesse".

Bon, je vais manger mais je reviens Et aujourdh'hui j'ai un ordinzteur jusqu'à dix-neuf heure environ, donc porfitez =3

Wheee hein? 8D
Nan mais pour l'instant, j'arrive à passer donc c'est cool, mais bientôt, je pense que je pourrais plus pendant trois jours environs, maximum cinq, a moins que je réussise à trouver le temps de... *cogite è.é*

Maïlys

La surprise de la jeune femme amusa Maïlys.
Elle n'avait pas dit non.
Il posa le linge sur le lit, se saisissant du rouleau de bandage avant de bander fermement la blessure.
Il n'allait pas dire qu'il avait toute une pharmacie sur lui, mais en tant que Gardien sans pouvoirs offensifs ou de guérisons, il devait avoir quelques ressources, comme une aiguille, du fil, des pansements, des antidotes répandus, un couteau de chasse qu'il préférait ne pas avoir à utiliser, plusieurs armes a feu, même si c'était la même chose, médicaments de base comme l'arnica ou le doliprane, mais tout en petite dose.
Ce qui se révélait handicapant dans les situations graves.

-Est-ce donc un oui, Mademoiselle? Ainsi, je serai toujours avec vous et personne ne s'inquiétera à votre propos avec de simples bas ou collants.

Oui, personne ne s'inquiéterai pour Ai, mais pour la santé mentale du Gardien, c'était moins sur.
Mais tant pis, si c'était nécessaire pour sa Maîtresse, Maïlys le ferait volontier.

Maïlys

-Laissons le cheval de cote voulez-vous? demanda le Gardien en souriant. Je n'ai qu a dire que je ne laisse personne vous toucher, même pas le sol. Cela me correspondrait assez bien vous ne trouvez pas? Enfin, j'ai finis avec vos bandages, vous pouvez  vous détendre.

Le jeune homme finit par se relever, ayant finis sa tache, et s'assit sur le lit aux cotes de sa Maîtresse.
Il posa son bras derrière le dos de Ai, la regardant avec douceur bien que son sourire habituel était revenu avec la conscience de la jeune femme.

-Mais si vous le désirez vraiment, nous pourrons aller dehors et faire de votre cheval blanc. Ce sera toujours une bonne expérience, et un plaisir avec vous. Passer du temps en votre compagnie est toujours un plaisir, quel que soit la raison.

Il regarda ensuite l'heure, dans deux heures déjà elle devrait reprendre sa piqure.
La pauvre... Toutes ces obligations alors qu'elle ne voulait rien de cela...

D'ailleurs, que le nom de famille de Ai soit Fujiwara est un hasard? (c'est la dessinatrice du perso qui ressemble a Maïlys)


Maïlys

Ai sembla alors sérieusement réfléchir à tout ça, et en attendant, Maïlys ne bougea pa d'un poil, continuant de sourire calmement en regardant sa Maîtresse.
Elle tenait vraiment à l'idée du cheval blanc avec son Prince, c'était attendrissant.
Lorsque la riche lâcha enfin sa décision, il lui sourit, avant de répondre:

-Très bien. Laissez moi le temps de me changer dans ce cas, et surtout, de préparer vos affaires.

Affaires dans quel sens? Se serait Ai qui en déciderai, habits ou seringues, tout lui irait.
Il n'attendait que sa décision, et il l’exécuterai.
Le Gardien se leva, faisant enfin attention à l'état de son costume toujours impeccable d'habitude, il était vraiment mort, il devrait en racheter un dés que possible.
Il leva ensuite son regard vers Ai, reprenant son sourire habituel et son regard enjoué et joyeux en même temps que sa fonction officielle de Gardien :

-Puis-je, Mademoiselle...? demanda-t-il en s'inclinant.

Je réponds TuT Attends ~