Oui mais, si Or.e voudrait devenir sa femme, il pourrait facilement avoir le trône et il divorcerait avec sa première famille.  Il a eu une dragonne que pour être sûr d'avoir une descendance s'il lui arrivait malheur.  Il ne voulait pas que ses idées meurt avec lui.  Alors, il espère beaucoup d'Orée mais, celle-ci ne veut pas.     Elle s'ennuie trop de Rachel et elle voit ce qu'elle perd en lançant l'âme de son amie à l'extérieur du corps qu'il partageait. 

Continuons l'histoire!!! 
Orée aura-t-elle des problèmes comme lui a promis Belphégor lors de sa fuite!!! 

Chapitre 99

    Orée volait dans le ciel en essayant de s’éloigner le plus de cet endroit.  Elle détestait le charisme de ce dragon qui se croyait tout permis.  Elle pensait à ce qui lui dirait Rachel si elle partageait encore son corps avec elle.  Elle l’exhorterait de se calmer.  La dragonne trouvait injuste de la fin de son amie.  La magicienne ne voulait pas sa mort et elle avait décidé, elle-même, de se sacrifier pour qu’elle vive.  Perdue dans ses pensées, Orée ne remarqua pas les deux dragons qui la suivaient. 

    Alors, un éclair passa au-dessus d’elle.  Orée vit volte face et vit un dragon bleu et un dragon blanc.  Elle comprit que malgré le sacrifice de son amie, la dragonne la rejoindrait bientôt.  Elle ne possédait plus de pouvoirs magiques depuis la perte de l’âme de la magicienne.  Les deux dragons sourirent en voyant leur proie tremblée.  Cependant, la dragonne possédait un fort instinct de survie.  Elle souffla sur ses deux ennemis qui rirent devant son effort.  Seulement des flammèches sortirent de son crachat. 
-Alors, tu as affronté notre chef!  Tu découvriras la mort grâce à lui, dit le bleu.  Il dit que tu aimerais bien rejoindre ta putain d’humaine.  Tu lui diras bonjour de notre part.  Les dragons ne laisseront plus un homme les gouverner.
-Vous êtes complètement fou! cracha la dragonne.  Rachel partageait son corps avec moi.  Elle n’était pas qu’une vulgaire humaine.  Elle détenait des pouvoirs magiques incroyables.  De plus, mon feu semblait plus puissant avec elle.
-Nous sentons que de ses pouvoirs, tu n’en possèdes plus une miette.  Tu seras tellement facile à tuer.  Surtout avec tes flammes éteintes.
Orée savait que ce dragon bleu disait vrai.  Elle ferma les yeux durant que ces deux congénères prenaient leurs souffles pour cracher éclair et glace sur elle.  Cela lui serait fatal.  Elle sentait la fin mais, elle ne voulait pas la voir en face.  Elle espérait seulement qu’elle ne souffrirait pas trop avant d’expirer sans dernier soupir.  Elle ne voulait pas mourir de la chute qui suivrait  mais, des souffles combinés des larbins de Belphégor.  Elle maudissait son feu qui refusait de sortir quand elle en avait tellement besoin.

Ce n'est pas Karl qui essayer de sauver Orée mais, une toute autre créature volante.     Je te laisse connaitre se sauveur dans le chapitre suivant 

Chapitre 100

Un colibri tout bleu volait le plus vite que ses petites ailes pouvaient le pousser.  Les dragons se trouvaient loin de son regard mais, il savait où se rendaient ses gros reptiles.  La seule chose qu’il espérait s’était de ne pas arriver trop tard pour empêcher les problèmes qui résulteraient de la mort prématurée d’Orée.  L’oiseau sentait ses forces décroitre mais, il ne pouvait pas laisser ses ennemis gagnés  la partie. Alors, il volait rapidement avec l’espoir d’arriver à temps.  Rien n’empêcherait ce colibri d’avancer vers sa destination.  Enfin, l’oiseau vit trois dragons qui volaient dans le ciel.  Cependant, il ne faisait pas un vol nuptial mais, un vol de meurtre.  Il restait encore quelques mètres avant de pouvoir toucher la dragonne qu’il voulait sauver.  Il redoublait ses coups d’ailes pour accélérer son allure malgré sa grande fatigue.

Tu ne crois pas qu'un colibri peut sauver une dragonne qui se bat contre deux de ses congénères. 

Chapitre 101

Les dragons soufflèrent leurs souffles.  La dragonne prit une grande respiration pour mourir la tête haute.  Elle pensa à Rachel.  Au même moment, Orée sentit des petites pattes d’oiseaux sur sa tête mais pas la mort.  Elle ouvrit ses deux grands yeux de reptile et ne crut pas ce qu’elle voyait.   Autour d’elle, une aura bleue la protégeait.  La dragonne toucha sa tête et fit attention de ne pas faire de mal à l’animal qui s’y trouvait.  Elle ferma sa patte et amena cette petite créature à la hauteur de ses yeux.  En ouvrant sa main, elle vit un petit colibri tout bleu qui voletait tranquillement sans craindre la bête carnivore devant elle.
-Merci petit, dit Orée.  Tu possèdes la même couleur de magie que mon amie Rachel.  Je ne savais pas que les colibris possédaient des membres qui usaient de magie.
La dragonne fut étonnée d’entendre l’oiseau s’esclaffé comme un humain devant elle.
-Tu resteras toujours crédules ma chère Orée, entendit-elle dans sa tête et elle reconnut cette voix mentale pour l’avoir souvent entendu.
-Rachel!  Où te trouves-tu?  Je pensais que tu …
- Calme-toi!  Cet oiseau a bien voulu me laisser un peu de place pour que je puise survivre et je le remercie grandement.  Cependant, si cela ne te dérange pas, j’aimerais bien revenir avec toi.  Un colibri ne comprend pas beaucoup de place pour l’oiseau lui-même alors, pour une âme supplémentaire, on se marche littéralement sur les pieds. 
-Reviens ma chère amie.  Ensemble, on pourra venir à bout de ces deux fous furieux.  Tu trouveras la solution contre ces deux malfrats.

    Alors, de l’oiseau, un nuage bleu sortit et pénétra dans la dragonne d’or qui sentit une bouffée de chaleur avec la magie que ramenait la magicienne avec elle.  Les deux dragons, de l’autre côté de la barrière de protection, virent cet étrange transfert.  Cependant, aucun ne pensa que la reine pouvait vivre dans un oiseau un certain temps.  Le colibri se sauva à tire d’aile quand Rachel lui dit.  Elle savait que contre des dragons, l’oiseau perdrait la vie rapidement et elle ne voulait pas que son sauveur meurt par sa faute. 
-Rachel, commença la dragonne heureuse de retrouver son amie, pour les combats, cela tient de toi.  Je me sens las, je te regarderai faire.
-Paresseuse, va!!! ria la magicienne en prenant les rênes du corps.

Elle volait au-dessus d'une forêt.  Il y a plusieurs petits animaux dans les forêts tels que les colibris.  Je voulais faire rire les gens en lisant que Rachel courait après un dragon dans un oiseau si petit.     J'aime mettre un peu d'humour dans mes romans. 

Chapitre 102

Les deux dragons essayaient de percer cette barrière de protection impénétrable.  Cependant, plus ils essayaient de la percer et plus l’énergie de Rachel diminuait.  L’épisode de l’oiseau n’aidant pas à se faire une réserve d’énergie.  Chaque parcelle pourrait s’avérer cruciale.  Au moins, elle pouvait puiser dans l’énergie d’Orée.  Elle brisa sa protection et vola vers le haut pour laisser les deux crétins  percutés le vide.  La dragonne ria de ce coup de maitre durant que ses deux ennemis arrêtaient leurs courses et levèrent les yeux vers elle. 
-Je ne voulais pas vous déranger messieurs, répondit-elle en voyant leurs regards haineux diriger vers elle.  Je vais vous laisser seul pour votre histoire d’amour.
-Tu te ries de la mort, rugit le bleu.
-Nullement.  Je n’oserais pas rire d’une amie. 
-La mort?  Une amie?
-Vous ne la connaissez pas bien!  Elle est vraiment généreuse.  Sans elle, la mort ne viendrait pas nous prendre et plusieurs souffriraient milles maux sans jamais pouvoir mettre fin à celle-ci. 
-Trop …  Orée ne possède pas une grande sagesse dû à son jeune âge mais … 
-Ne pensez à rien!  Vous ne vouliez pas ma mort voilà quelques minutes.  À quoi bon que je détiens une grande sagesse ou non.  Votre seul objectif est que votre chef Belphégor soit heureux de vous.  Il vous récompensera gracieusement pour ma tête. 
-Elle a bien raison, gémit le dragon blanc.  Arrête de te poser pleins de questions et tuons la.
Les deux dragons décidèrent d’exécuter les ordres de leur chef sans plus se poser de questions.  Cependant, le dragon bleu sentait que les paroles de la dragonne, empreintes de sagesse, ressemblaient trop à celles que diraient la magicienne.  Cela signifierait que leur ennemi contenait, maintenant,  un grand arsenal de nouvelle manière de leur faire faux bond.  Rachel réfléchissait è toute vitesse pour pouvoir combattre ces deux vétérans sans y laisser trop d’écaille.  Les deux dragons pensaient aussi à comment tuer leur ennemi sans gaspiller trop d’énergie. 

    Alors, les deux dragons se mirent à hauteur de leur ennemi et de chaque côté de celle-ci.  Elle comprit ce qu’il pensait faire pour mettre fin à ses jours.  Cependant, Belphégor n’avait pas bien choisit ses larbins.  La dragonne attendit ces congénères.  Elle venait de trouver une façon de tirer un avantage de sa minorité numérique.  Le dragon blanc se plaça au nord de la dragonne et le bleu, au sud.  Ils prirent leurs souffles et crachèrent. Éclair pour le bleu et la glace pour le blanc. Si elle ne bougeait pas de là, leur plan était génial mais, le ciel contenait un haut et un bas.  Le corps d’Orée baissa de l’endroit initial.  Les deux crachats frôlèrent sa tête mais, cela ne l’ébranla pas beaucoup.  Les deux dragons rouvrirent de grands yeux horrifiés en voyant arriver le cracha de l’autre.  Le dragon blanc tomba, électrocuté par le souffle du bleu.  L’autre dragon tomba congelé et, en tomba, se brisa en plusieurs morceaux.  Rachel et Orée rirent.  Elles venaient de battre deux dragons sans aide.  La dragonne tourna la tête vers le sol quand elle entendit un terrible rugissement qui fit frémir les oiseaux qui volaient tranquillement dans le ciel près d’elle.  Ils s’enfuirent rapidement.

    Alors, elle vit l’énorme dragon noir qui s’envolait vers elle.  Elle remarqua aussi que ceux qui vivaient dans le village ainsi que plusieurs créatures se ruèrent sur l’armée de Belphégor.  Elle ne voulait pas que les créatures se battent entre eux.  Les Prieurs pourraient les exterminer trop facilement si leur nombre venait à diminuer. 
-ARRÊTEZ DE VOUS BATTRE, rugit Orée.  VOUS POUVEZ VOUS ENTENDRE QUELQUES MINUTES.  LES DIEUX DOIVENT SE VOILER LA FACE EN VOYANT CE QUE VOUS FAITES.  VOTRE REINE VOUS DEMANDE DE FAIRE LA PAIX AVEC VOTRE ENNEMI QUI N’EN AIT PAS VRAIMENT UN.  VOUS ÊTES TOUS DE LA MÊME ESPÈCE, DE LA MÊME NATION.  RESTEZ SOLIDAIRE! 
-Belles paroles Rachel, ria le dragon noir devant la dragonne d’or.  Je vois que celle que je croyais morte est de retour.  Je sens la magie qui t’auréole.
-Je ne peux pas laisser les miens sans protection.  Vous devez savoir ce que c’est que d’avoir des enfants et une famille.  Même si la vôtre a eu une fin brutale, ce que je déplore, vous devez vous rappeler la joie de vivre parmi eux.
-JE SAIS CE QUE C’EST D’AVOIR UNE FAMILLE.  Ma fille deviendra le flambeau de la gloire des dragons.  Nous ne voulons plus nous faire dicter notre conduite par une vulgaire humaine. 
-Je sens votre haine envers les hommes et ne peux pas croire qu’on peut tellement vouloir la mort d’une personne. 
-Les hommes ont détruit mon enfance et tu devras payer pour toutes mes années de misère.  Tu n’es qu’une reine de paille …
-… qui essaie de réunir ce qui veut toujours se dissocier. 
-Sous mon règne tout le monde s’uniront pour construire une nouvelle ère de paix et de joie.
-Alors, je te laisse les pleins pouvoirs.  Je ne veux plus être la reine et n’est jamais voulu l’être.  Je pensais que les créatures prendraient une autre personne que moi.  J’aspire à une vie de tranquillité loin de toute cette politique. 
-Quoi?  On dirait un stéréo de ce que me disait ta dragonne mais, je ne croyais pas qu’une personne déteste détenir le pouvoir.
-Tu ne peux pas croire qu’une personne ne veut pas ce que toi tu désires autant.  Nuance.  La seule chose que je veux est de pouvoir partir sans problème avec mes amis.  Que tu n’essaieras jamais de nous faire du mal ou de faire du mal à ceux de mon entourage.  Je veux la paix et je te laisse le pouvoir complet.  À toi de la garder ensuite!  Te ne me reverras plus jamais avant que la mort m’emporte.
-Mes sbires voudraient tuer un certain Karl.  Vous le connaissez?
-Oui!  C’est mon époux et je veux qu’il vienne avec moi sans mal.
-Là repose un problème de taille. Mon armée veut le voir déchiqueté.  Il faut avouer que moi aussi j’aimerais le voir payer pour ses méfaits passés.  Je me demande ce que tu y trouves.  Tu as perdu beaucoup quand tu as réussi à le garder en vie et encore maintenant, il t’enlève plusieurs partisans. 
-Je pense que j’aime souffrir. 
-Voilà les clauses.  Si tu me laisses ton mari, je laisserai tous les autres partir avec toi.
-Si je refuse.
-Nous nous battrons jusqu’à ce qu’un de nous trouve la mort.  Je ne peux décevoir on armée et nous ne pouvons vivre deux êtres régnants au même endroit.
-Alors, battons-nous, rugit la dragonne en montrant les dents.  Je ne laisserais jamais un membre de ma famille ou un ami proche seul contre tous.

le colibri est un piseau vivant aussi par chez nous.  On en voit régulièrement voler pour manger du pollen venant des fleurs autour de la maison.  J'habite à Trois-Rivières, dans la province de Québec, pays Canada et on a des colibris qui volètent par ici.  J'utilise souvent des animaux que je vois régulièrement.  De plus, j'ai presque mon baccalauréat en biologie(il me manque mon (bips) de stage) que je ne trouve toujours pas

Chapitre103

    Les créatures et les humains ne se battaient plus et regardaient vers le ciel les deux chefs qui se préparaient au combat.  Tous savaient que ce combat passerait dans les annales.  Celui qui gagnerait récupérera le pouvoir et tout ce qui va avec.  Le perdant, perdra la vie et les honneurs dû à son rang.  Les combattants le savaient.  Même les êtres ailés restèrent les pattes sur le sol pour ne pas déranger les opposants qui volaient tranquillement en se lorgnant.  Le silence, pesant, régnait tout autour et personne ne voulait le briser.  Morgane et Raistlin qui, durant l’assaut, avaient décidé de se mêlé aux soldats pour donner un coup de main, regardaient leur mère avec appréhension.  Même la puce Karl sur Médora retenait son souffle.  Pierre, tout comme le reste de sa famille, regardait Rachel et priait les dieux pour qu’il l’aide à battre ce gros dragon qui faisait deux fois la taille d’Orée qui mesurait 25 mètres.  Personne dans les deux belligérants ne semblaient faire les premiers pas de la bataille.  Il se regardait yeux dans les yeux et essayaient de trouver le point faible de l’autre.  On entendait que le vent qui soufflait dans les arbres et les ailes des dragons qui battaient en cadence pour garder les deux reptiles dans le ciel.

Je reconnais un papillon d'un oiseau.  Ce que j'ai vu est réellement un colibri et non un papillon.  U  papillon a deux grandes ailes qu'on peut voir facilement car, il ne les bats aussi vite que le vif colibri.  Je sais que les papillons possèdent une trompe pour boire le nectar contrairement au oiseau qui possède un long bec.  Les colibris affectionnent les fleurs clochettes alors que les papillons aiment ... les mêmes fleurs. les colibris ont une queue et des plumes et deux pattes, les papillons n'ont pas leur deux premiers items et possèdent sixx pattes comme tout les insectes.  Je pense que j'ai fait pas mal le tour.  Je n'ai pas pris de photos des petits colibris qui adorent un buisson que ma mère a achaeté voilà quelques années et il est écrit que cela attire les colibris. 
Au nombre de colibris vuent depuis ma jeunesse, je pense que les colibris vivent auprès de ma maison!!! 

Enfin bref, je pense que les colibris existent sous ma latitude.  Si tu voudrais m'envoyer une photo de se fameux papillon, je pourrais te dire si c'est ce que j,ai vu ou non!!

Continuons l'histoire.  Belphégor contre Orée, qui gagnera??

Chapitre 104

    Rachel savait que ce monstre pensait que sa taille serait un avantage mais, cela le ralentirait.  Donc, la rapidité deviendra un atout de taille.  Cependant, elle ne savait pas si cela serait assez pour battre son ennemi.  Tout ce qui se jouait en ce moment changerait le mode de vie des créatures et des humains.  Chacun prenait son temps.  Elle savait que si son ennemi gagnait, il éradiquerait les humains de la terre.  Le poids de la vie des hommes pesaient sur ses frêles épaules de dragonne.

    Belphégor, de son côté, arrivait au même constat que la dragonne d’or.  La rapidité se trouverait de son côté mais, la force serait sienne.  Ces coups feraient plus de mal que celle de son ennemie.  Il ne pouvait que gagner.  Donc, celle devant lui devait, par conséquent, perdre. 

    Alors, les dragons, comme s’ils s’étaient consultés se jetèrent littéralement un sur l’autre.  La dragonne savait que dans ce tour de force, elle perdrait.  Avant que les deux rentrent en collision, elle changea de trajectoire vers le haut et le grand dragon noir n’étreignit que le vide.  Cela le fâcha!  Cependant, Rachel ne voulait pas user de son énergie inutilement.  Elle utiliserait la magie que si cela s’affairait nécessaire pour gagner. 

    Belphégor changea sa trajectoire après son étreinte raté et se dirigea vers son ennemie.  Rachel s’envola suivit par son combattant.  Elle savait que la fuite ne pourrait pas être toujours une bonne idée, elle finirait par se fatiguer et plus vite que le dragon noir. Durant qu’elle virevoltait dans le ciel, elle pensait à comment terrasser l’énorme bête derrière elle.  Le dragon, quant à lui, rugissait et essayait de lui mordre ses pattes arrières.  Ensuite, il pourrait l’envoyer valser vers le sol   La dragonne d’or pensa alors à sa queue qui coupait tout facilement.  Elle continua sa course et commença à effectuer des zigs zags pour déconcentrer son adversaire. 

    Tout à coup, Orée arrêta sa course et se retourna vers son ennemi.  Elle leva sa queue et l’abattit sur une des ailes de Belphégor et elle ferma les deux côtés qui formait le bout de sa queue.  Cela coupa net une bonne partie de l’aile gauche du dragon noir qui sentit que son altitude baisa.  Il réussit à agripper la petite dragonne par la taille.  Celle-ci ne réussit pas à se défaire de son étreinte.  Rachel mordit le cou de son adversaire.  Le sang commença à tomber sur le sol qui grésilla sous l’effet de l’acide.  Le dragon noir  essaya de mordre son adversaire mais, ne pouvait pas le faire à cause que celle-ci ne levait pas sa tête.  Alors, il leva sa queue à son tour.  Cependant, celle-ci se terminait par un aiguillon qui contenait un terrible poison.  Il donkeyéna un coup sur le dos de la dragonne qui rugit sous l’impact en lâchant le cou de son adversaire.  Cette piqûre transperça les écailles et le poison commença sa promenade dans le sang.  Orée se savait condamner mais, elle amènerait cet être avec elle dans les limbes de la mort. Avant que le dragon noir en profite pour la mordre, elle reprit sa morsure. Cependant, elle mordit tellement fort qu’elle sentit une vertèbre craquée sous ses dents.

    À ce moment, les deux dragons s’écrasèrent sur le sol.  Étant plus gros, Belphégor s’écrasa sur le sol et la dragonne d’or tomba sur lui.  Un nouveau craquement sinistre se fit entendre quand Orée tomba sur le dragon noir qui poussa son dernier soupir à ce moment.  Rachel se releva mais, après deux pas, elle retomba sur le sol, inconsciente.  Personne ne comprenait la raison de cette perte de conscience.  On voyait bien qu’une de ses ailes pendaient lamentablement sur le côté  Une jolie bosse ornait le front de la dragonne et son côté droit, qui l’avait réceptionné lors de son écrasement sur le dragon noir, commençait à noircir. Du sang coulait sur de multiples entailles.  Cependant, rien qui expliquait une inconscience.

    Tout les spectateurs s’approchèrent et vit la blessure anodine à la base de sa queue de la dragonne d’or mais, que tous savaient mortelle.   Sans que personne ne sache vraiment comment, les prisonniers des geôles du château arrivèrent à ce moment.  Éric et Hélène se ruèrent vers leur amie. Ils crièrent devant l’infortune de leur amie en ne pensant pas à la tuer.  Leur amour pour Rachel venait de détruire l’effet néfaste de la potion de Pedros. 

    Tous remarquèrent que Médora et Crack pot tombèrent presque en même temps que leur maitresse.  Les mêmes symptômes que Rachel semblaient les amener elle aussi vers les abîmes de la mort. 

    Alors, les créatures se mirent à chantonner un hymne mortuaire pour la gagnante de ce combat épique.  Même si la mort amenait les deux combattants, Rachel restait, sans contexte, la grande gagnante.  Elle resterait  toujours dans leur cœur comme la grande reine et la championne du Grand Chêne.  Toujours sous sa forme de dragonne, ses amis savaient qu’elle vivait encore mais, pour combien de temps encore.  Le vent soufflait tranquillement et faisait bouger les branches des arbres sur le bord de la forêt.  Tous savaient que les arbres, eux-mêmes, chantaient leurs chansons pour Rachel.  Plusieurs se mirent à pleurer sachant que plus rien ne sauveraient cette illustre guerrière des griffes de la mort.

le sphinx est un papillon venimeux à ce que je me rappelle.  Un peu comme le monarque.  Je ne trouve pas qu'il ressemble à un colibri mis, plus à une tête de mort!!! 
Il ne faut pas oublier que j'ai fini mes cours de baccalauréat en biologie(je cherche toujours le stage). 

Oui, elle a déjà échappé au poison mais, grâce au sang de Karl. Il faut boire du sang de son mari pour lui sauver la vie.

Chapitre 105

    L’âme de Rachel volait entre les nuages. Elle voyait les créatures pleurées sa mort. Ainsi que sa famille composée de ses enfants et de ses amis.  Son lien avec les chihuahuas devenaient apparents avec cette histoire.  Médora et Crack pot ne bougeaient plus et semblaient mortes.  Elle savait que bientôt, elle rejoindrait les dieux et déesses avec ses petites chihuahuas et, ce coup-ci, elle ne reviendrait pas dans le monde des vivants comme la dernière fois.  Elle vivrait la vie d’une déesse et d’une reine des cieux.  Elle aimerait bien sentir le vent sur sa peau, les bras protecteurs de Karl et toutes ses petites choses qui allaient lui manquer. 

    Alors, elle remarqua qu’une énorme silhouette noire lui cachait le soleil au-dessus d’elle. Elle leva les yeux et vit l’âme de Belphégor. 
-Je sais que tu n’es pas encore tout à fait morte mais, cela ne saurait tarder, rugit le dragon devant elle.  Mon poison coule dans tes veines.
-Au moins, je t’ai amené avec moi vers la mort.  Je ne serais pas seule à me présenter aux dieux.
- N’en sois pas si sûre humaine!  Sache que le grand Belphégor détient toujours un atout dans sa manche.  Mes disciples, en ce moment, trouvent un sacrifié qui me donnera son corps pour que mon âme y vive.  Je continuerai mon œuvre durant que toi, tu croupiras six pieds sous terre.
-C’est impossible!  Ce combat … tu ne voulais que me tuer.  Tu savais que je ne te laisserais jamais Karl.  Alors, tu as prétexté que tes sbires voulaient le …  Tout était prévu!  Que tu mourrais ou non, tu revenais à la vie au final.  Je meurs et toi tu te trouves débarrassé de l’humaine importune qui peut ruiner tes plans.
-Je vois que la mort ne détruit pas tes neurones.  C’est triste mais, je commence à croire Orée quand elle chantait tes louanges.   Dans un autre contexte, on aurait pu devenir de bons amis.  Cependant, je déteste les humains et les haïrais pour toujours.  Nous ne pouvons pas changer ce que nous sommes.  J’ai baigné dans le sang de ma mère à cause des hommes.
-Tu n’as pas tort!
-Je sens qu’il commence les préparatifs.  Je partirai bientôt d’ici et te laisserait seule.  Dis-toi que quoi qu’il arrive, je me cacherai et reviendrai pour détruire ton œuvre.  Mon armée est dissoute mais, mes paroles rejoignent plusieurs pensées.   Alors, adieu madame!  Je suis content d’être débarrassé d’une ennemie aussi puissante que toi.
-Et moi, je suis triste de ne pas faire obstacle à tes idées de révolution!

    À ses mots, l’âme de Belphégor disparut.  Rachel cria de désespoir et elle vit, à ses côtés, Médora qui essayait de la consoler du mieux qu’elles le pouvaient.  Crack pot ne parlait pas, elle semblait dans un état second.
-Au moins, on reste uni, jappa la chihuahua grise et tan.

Nous avons des colibris sous ma latitude mais, pas de papillon sphinx.  Cependant, c'est vrai que c'est très ressemblant.  J,ai vu une photo et c'est dure à distinguer.

Chapitre 106

    Karl sentait que le corps sur lequel il se tenait refroidissait.  Il savait que son sang contenait l’antipoison de tout les poisons connus et inconnus.  Cependant, s’il reprenait sa forme humaine, il ne savait pas s’il pourrait se rendre jusqu’à sa femme sans se faire tuer par les créatures qui le haïssaient tellement.  Il savait qu’il l’avait bien cherché.  Il resta sous sa forme de puce et sauta le plus près du corps inerte de la dragonne sans se faire écraser.  Il réussit à sauter sur les écailles de sa bien-aimée en volant un peu pour aller plus vite.  Il approcha de la gueule ouverte et reprit sa forme humaine.   Plusieurs créatures se mirent à hurler de l’attraper et de le tuer.  Cependant, Karl s’en foutait.  Il ne voulait qu’une chose, sauver Rachel.  Il sentit des mains le tirer loin du corps de la dragonne.  Il cria et se débattu contre cet obstacle pour sauver la vie de sa bien-aimée.
-LAISSEZ MOI! cria-t-il.  Je peux la sauver.  Mon sang empêchera le poison de la tuer.  Elle reviendra à elle et elle règnera à nouveau.  Vous ne voulez pas qu’elle vive.  Vous ferez de moi ce que vous voudrez ensuite.  Rachel doit vivre!  Je me fous de mourir si elle, elle vit.
-Il a raison, dit Éric en se souvenant de cette caractéristique chez Karl.  Son épée détient un poison puissant et seulement son sang peut sauver la personne que ce poison tue rapidement.  Donc, son sang pourra guérir Rachel.
-Donne lui ton sang et ensuite, dit Jo, nous verrons si on te pardonne ou non.  Souhaite qu’elle revienne à elle sinon, tu la rejoindras rapidement.
-Merci, dit-il en se ruant vers la gueule béante.  J’aurais juste besoin de vous pour l’aider à déglutir.  Il faut qu’elle avale mon sang pour que celui-ci puise faire effet.

    Plusieurs créatures se placèrent près de la tête de la dragonne.  Karl prit son épée et se fit une bonne entaille qui commença en bas de la main jusqu’au coude.  Il laissa le liquide écarlate tombé dans le trou béant que formait la gueule de la dragonne.   Les créatures relevèrent la tête vers le haut et on entendit comme une déglutition.  Les minutes s’écoulèrent lentement. 

    Alors, la dragonne reprit sa forme humaine.   La femme commença à bouger et à reprendre conscience ainsi que Crack pot et Médora. 
-Rachel, s’écria Hélène et Éric en se jetant à son cou.
-Vous ne voulez pas me tuer, ria la magicienne.
-La potion ne fait plus effet.  Ils ont décidé de désobéir à un ordre, dit l’ancien mercenaire qui rejoignit les créatures.
- Karl, dit la ressuscitée, que fais-tu là?  Je sais que tu es la cause de ma survie. 
-J’ai promis mon amour.  Ils m’ont laissé te sauver mais, ils veulent ma tête sur une pique.
-QUOI?
-Ma reine, commença Jo le centaure …
- LÂCHEZ-LE!  Il vient de me sauver la vie!  Je …
-Vous ne lui devez rien ma reine.  Il est votre époux et il devait tout faire pour vous sauver, répondit véhément un nain.
-NON!  S’il voulait sauver sa peau, il pouvait me laisser mourir et ne jamais se montrer sous son véritable jour. Il aurait pu prendre un nouveau départ sans que personne ne sache jamais la vérité. Je l’ai fait alors, pourquoi pas lui.
-Rachel, dit le principal intéressé, ne parle plus.  Ils veulent ma mort et je les comprends.
-Peut-être qu’eux veulent te voir mourir mais pas moi, se mit à pleurer la magicienne.

Plusieurs arrêtèrent ce qu’ils faisaient.  C’étaient la première fois que leur amie, qui semblait si forte, pleurait devant eux.  Rachel venait de percuter un iceberg.  Médora s’attendait à voir un jour sa maitresse pleurer mais, pas de sitôt.  Elle faisait tout pour tous sans rien demander en retour.  Elle sacrifierait sa vie pour chaque créature mais, celles-ci voulaient lui enlever celui qui était le centre de sa vie.  Après plus d’un an à se cacher, pour ensuite affronter deux dragons, suivit de la bataille contre Belphégor et maintenant, la prochaine mort de Karl, l’humaine venait de briser ses écluses.   Elle ne pouvait plus retenir ses larmes.  Elle faillit s’écrouler sur le sol mais, Hélène réceptionna la magicienne dans ses bras.  Elle comprenait sa douleur.
-Vous lui demandez de voir l’amour de sa vie mourir sans rien faire, dit celle qui consolait la reine.  Je me mets à sa place et je sais pourquoi elle pleur.   Vous n’avez pas honte!  Avec tous les sacrifices qu’elle a faits en votre nom, vous pourriez laisser vos rancœurs de côté.  Redonnez-lui son mari et elle s’en occupera.  Plus jamais une telle situation se repassera.  Nous resterons sur nos gardes à l’avenir.

Presque toutes les créatures acquiescèrent devant celle qui parlait avec la voix de la sagesse et les autres baissèrent leurs yeux vers le sol à cause de leurs agissements qu’ils commençaient à trouver indigne.  Ils laissèrent Karl partir.  Celui-ci prit la place d’Hélène et consola celle qui détenait son cœur. Il entoura Rachel de ses bras protecteurs et elle se laissa aller.  Elle leva la tête et il baisa la sienne pour l’embraser.  Tous comprirent qu’ils s’aimaient d’un amour véritable comme on en fait plus.  Hélène, quant à elle, s’approcha d’Éric qui décida d’embraser sa femme d’une manière plus théâtrale et ardente. La paix entre créatures et magiciens revenus ainsi que leur reine, la vie pourrait reprendre normalement.   Les quatre dragons se trouvaient réunis et rien ne pouvait mal aller.

Rien n'arrive de mauvais!!!  Ils ont assez de problème comme cela!!!(faux, il va arriver quelques choses dé,horrible )

Chapitre 107

-Pourquoi Crack pot n’agit plus comme avant? demanda Rachel en s’approchant de la chihuahua blonde après sa crise de larmes.
-Cela remonte au moment où elle a bu la maléfique potion, répondit Hélène.
-Je commence à savoir ce qu’elle a mais, cela n’est pas bon signe.  J’ai besoin d’un endroit calme où personne ne pourra me déranger.
-Les geôles!  Je ne pense pas que personne ne voudra y retourner.  À part la mort, je ne pense pas que grand monde pourrait te déranger, plaisanta son amie.
-Je vais y aller, merci.  Garde un œil sur tout le monde durant mon absence.  Cela ne me tente pas qu’il essai d’écorcher mon mari.
-Pars sans tracas. Je m’occuperai de M. muscle.   Aide notre chère Crack pot.

    Rachel prit la petite chienne dans ses bras qui ne bougeait pas d’un centimètre.  Elle semblait loin dans sa tête.  La magicienne entra dans les prisons et marchait entre les cages qui détenaient les créatures et vit plusieurs cadavres du peuple de la forêt.  Des dryades et des ondines ne bougeaient plus. Ces êtres ne pouvaient vivre longtemps loin de leur milieu naturel.  La femme sortit une feuille d’érable d’une poche de son jean et se rendit vers une dryade qui respirait à peine.  Elle posa la feuille sur le corps frêle et la créature ouvrit ses grands yeux bruns vers la reine qui sourit. 
-Je sens la vie revenir dans mes veines, dit-elle.  Un morceau d’arbre, même minime peut m’aider à recouvrer mes forces.
-Je vais te donner d’autres feuilles d’érables.  Tu pourras sauver quelques une de tes congénères ainsi que leur arbre.  Pour les ondines, je manque d’idées et aussi de temps.  Tu peux le faire pour les dryades?
-Bien sûr, dit la petite femme qui ressemblait à une jolie poupée. 
Elle prit les nombreuses feuilles fournies par la magicienne et alla recouvrir ses amies de celle-ci.  Les ondines, qui comptaient environ deux individus, ne pouvaient pas reprendre vie avec des feuilles.  Il faudrait les ramener dans leur ruisseau d’origine et espérer.  Elle y verrait après avoir réglé le problème de sa chihuahua.

    Alors, elle arriva dans une geôle spacieuse.  Ce qu’elle ne savait pas c’est que Daymon, Hélène, Éric et Crack pot habitaient cette même geôle voilà quelques temps et que Rachel venait de s’assoir sur la couchette de son  amie. La magicienne posa sa main sur la tête de sa chienne et ferma les yeux.  Ce qu’elle vit la laissa sans voix et confirma ses doutes.

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On revient à l'extérieur de la prison avec les enfants et leur paternel!!!

Chapitre 108

    Raistlin et Morgane s’approchèrent de leur père pour lui reprocher sa fuite quand ils remarquèrent un jeune homme qui parlait à Karl. 
-Je dois retourner voir Aria.  Elle doit être morte d’inquiétude, disait celui-ci.
-Tu devrais attendre ta mère, répondait l’ancien mercenaire sans lever la tête.
-Ta mère? rétorqua la sœur.
-Oui, répondit l’inconnu.  Ma maman est partie avec Crack pot.  J’espère seulement qu’elle va réussir à lui remettre la tête sur ses épaules.  Même si Médora fut plus présente pour moi que la chihuahua blonde, je l’aime bien malgré tout.  Cependant, je m’inquiète pour Aria et notre enfant.
-Avec toutes ses informations, commença Raistlin, je pense que notre frère se trouve devant nous.
-Notre frère … Pierre? demanda Morgane.  Un enfant???
-Je m’appelle bien Pierre chère sœur.  Maman m’a retrouvé au village chrétien de l’autre côté de la forêt.  Plutôt, je l’ai trouvé inconsciente dans la forêt et l’ai ramené dans mon Église.  De plus, j’ai eu un enfant avec celle qui me parlait de la bible quand je vivais encore auprès de vous.
-Église, s’étouffa la jeune femme.
-Oui.  Je suis un représentant du culte du Dieu unique.  Malgré ma croyance pour les dieux et déesses.  Je prêchais, avant l’arrivée de mère, les Saintes Écritures.
-Beurk, répondit Morgane dont un frisson lui passa.  Où te trouvais-tu durant toutes ses années?
-J’ai vécu auprès des Prieurs qui espéraient que je possédais des pouvoirs magiques comme ma mère mais, ils déchantèrent vite.

    Alors, Pierre commença son histoire du moment de son enlèvement jusqu’à aujourd’hui.  Son frère et sa sœur l’écoutaient sans émettre aucun commentaire.  Plusieurs créatures et magiciens vinrent écouter le récit fascinant de leur prince disparut.  Personne n’osait émettre de commentaires tant l’assistance autour de Pierre semblait aimer son histoire.  Ils n’entendirent pas arriver l’ennemi non plus.

et voici une nouvelle tuille qui va leur tomber sur la tête!!!!  Il ne faut pas arrêter de leur en envoyer. 

Chapitre 109

Philippe et Lucinda jouaient au ballon.  Ils utilisaient leurs pouvoirs angéliques pour faire voler l’objet le plus loin possible du sol.  Ils s’amusaient comme des enfants sous les yeux protecteurs de leur père.  Rita ramassait des fleurs qui poussaient près de leur maison.  Ils vivaient, depuis l’enfermement des créatures, dans une maison en bois rond qui se trouvait abandonné près de la montagne aux wyvernes et griffons.  Cependant, ces énormes carnivores ne venaient pas déranger la petite famille.  La druidesse aménagea cet endroit où les arbres ainsi que les fleurs et les herbes poussaient abondamment.  Elle n’en manquait jamais et, à cause de la magie qui ne laissait pas l’hiver entrer, Rita pouvait sortir et prendre ce dont elle avait besoin pour la cuisine ou pour les remèdes.  Séraphin, quant à lui, usait de ses pouvoirs pour que les plantes n’envahissent pas toute la place pour que les enfants puisent s’amuser.  Même si leurs deux galopins ne jouaient plus à des jeux enfantins, ils aimaient respirer l’air frais de la forêt sans se rentrer des branches dans les yeux.  Philippe fit prendre son envol au ballon mais, il le perdit de vue et celui-ci tomba sur le sol.  Lucinda ronchonna mais, décida d’aller chercher le ballon sous le regard moqueur de son aîné.
-Fais attention à toi!  On ne sait jamais ce qui grouille dans cette forêt, dit sa mère en levant la tête de ses plantes.
-Oui maman.  Tu sais bien qu’aucun monstre ne veut avoir à faire à un ange.
-N’oublie pas que ton côté angélique n’est que la moitié de ton être.  Tu possèdes peut-être les ailes des anges mais, tu possèdes aussi un peu de druidesse en toi.

Alors, l’adolescente replia ses ailes pour ne pas les blesser et elle commença la recherche du ballon sous les arbres.  La noirceur l’enveloppa mais, elle voyait les herbes qui recouvraient le sol. Elle mit ses mains sur la terre et elle cria de joie en touchant l’objet qu’elle cherchait.  Soudain, elle entendit des pas qui venaient dans sa direction.  Elle leva la tête et reconnut son visiteur.
-Vous! dit-elle.  Que faites-vous dans cette partie de la forêt?  Surtout que faites-vous dans la forêt?
-Je voulais te revoir!  Je vois que tu arbores joyeusement mon cadeau.  Tu aimes tes ailes?
-Bien sûr!  Depuis le jour où mes ailes ont poussé, mon frère ne rie plus de moi et on est encore plus proche qu’avant.  Mon père aussi.    Il n’y a que ma mère qui n’arrête pas de me rappeler de mon côté druidique.  Je ne pense pas que vous venez ici pour me parler de mes ailes.
-Tu n’as pas tort.  Je viens ici pour te demander mon dû.
-Je savais bien que vous viendrez bientôt pour me demander de remplir ma promesse.  Alors, que voulez-vous?   Vous vous souvenez, rien de sexuel.
-Je m’en rappelle, ria son interlocuteur.
-On va sauver du temps si je remets sur la table ce dont on avait parlé lors de notre premier entretien.
-N’aie pas peur!  Mon intérêt ne touche pas cette zone.  Je devais attendre que tu contrôles tes pouvoirs divins avant de te demander ce que je veux.
-Je ne les contrôle pas tous.  Mon père m’a dit que je devrais encore travailler longtemps avant de savoir tous les utiliser sans problème.  Il ne faut pas oublier que, depuis peu, je possède les pouvoirs des anges.  Je ne pouvais pas faire autre chose à ma naissance qu’utiliser des pouvoirs druidiques. 
-Tu possédais les deux sortes de magie à ta naissance.  Seulement, tu ne savais pas comment fonctionnais les pouvoirs divins.  Tu ne peux pas obtenir des pouvoirs magiques durant ta vie sauf si une personne t’en donne.
-Vous me les avez donnés, non?
-Seulement tes ailes, pas la magie!
Le mensonge pesait dans la conscience de Dieu mais, il ne pouvait pas perdre cette fille.  Il devait l’utiliser pour son plan ingénieux.  Il espérait que Séraphin se sacrifierait pour elle.  Cependant, cette adolescente possédait une intelligence vive et il remarqua que chacune de ses paroles étaient analysées sous ses yeux gris qui le scrutaient.  Au moins, elle ne resta pas longtemps silencieuse. 
-Alors, si tout est bien compris.  J’aimerais savoir ce que vous voulez en échange de mes ailes. 
-Rien de bien horrible!  Je veux que tu deviennes mon ange gardien.  Tu possèdes le pouvoir des anges et celui-là se trouve dans cette palette.
-Ange gardien?  Mon père ne m’a jamais parlé de ce sort.  En quoi cela consiste?
-LUCINDA? cria une voix masculine qu’elle reconnut tout de suite.
-PAPA, cria-t-elle à son tour, JE SUIS ICI.

Alors, la grande silhouette de Séraphin sortit de sous le couvert de la forêt et sourit en voyant sa fille mais, le perdit en voyant celui qui parlait avec elle.
-VOUS ICI, cracha-t-il.  Je ne pourrais pas vivre en paix sans que vous veniez importuner mes enfants.  Je souhaite, tous les jours, que les dieux et déesses vous capturent et vous tuent. 
-Séraphin, dit Dieu, tu me dois beaucoup.  Ta résurrection est de mon ressort.
-Ma forme actuelle, cependant, retiens de votre ennemie jurée.
-Je sais cela mais, je ne pouvais pas détruire les règles pour toi. 
-Vous auriez pu les mettre moins stricte.
-Papa, dit Lucinda, tu connais cet homme.
-Très bien ma petite!  Il se prénomme Dieu.  Celui que les Prieurs prient en pure perte.  Je croyais en lui et à sa grandeur avant.  Je suis même devenu le chef de son culte mais, Rachel m’a ouvert les yeux lors de la dernière bataille.  Il voulait que je tue Rita pour que mes congénères envahissent la terre et détruisent les magiciens qui faisaient ombrage à sa toute puissance.  Cependant, en déclarant la guerre, il a tout perdu.
-Tu racontes vraiment de belles histoires à tes enfants avant que ceux-ci se couchent.
-Ils ne te connaissent pas vraiment.  À part Rita qui connait toute ma vie d’antan ainsi que Rachel, personne ne sait qui se cache sous l’ange. 
-Tu aurais dû les mettre en garde contre moi car, ta fille me doit un service.
-QUOI?
-Oui!  Je jalousais mon frère à cause de ses ailes alors, il m’a donné les miennes.
-Pauvre petite, répondit son père en se penchant devant elle.  Les ailes des anges ne sortent pas tous en même temps.  Il fallait que tu attentes l’adolescence pour avoir les tiennes.  Ton frère a presque tué Rita en sortant avec ses ailes dans le dos.
-Alors, cet homme n’est pour rien dans l’apparition de mes ailes.
-Non! 
-Cependant, reprit Dieu, ta promesse tient toujours.  Tu as tes ailes, tu me dois un service. 
-Papa.
-Il n’a pas tort ma chérie.  Viens, nous allons régler cette histoire à la maison.  Ta mère trouvera une bonne idée.
-Séraphin, dit le visiteur.  Veux-tu savoir ce que je demande à ta fille avant d’ameuter toute la forêt de ma présence ici?
-Cela sera un bon début.  Je serais à quoi m’en tenir.
-Voici!  Je veux qu’elle devienne mon ange gardien!
-QUOI?
-En quoi cela consiste papa?
-Je ne vous ai jamais montré ce sort car, je ne pensais pas que vous l’utiliseriez un jour.  C’est horrible!  Cela fait en sorte que tu dois protéger celui à qui tu lances ce sortilège jusqu’à la mort.  Si la personne meurt, tu meurs aussi.  Tu la protèges au péril de ta vie.
-Quoi? s’écria l’adolescente horrifiée.
-Une promesse est une promesse!  Apprend-lui et elle partira avec moi.
-Je ne peux pas laisser ma seule fille mourir pour ce dont j’ai combattu depuis ma première vie et détruit à la deuxième.
-Elle a promis.
Séraphin pensait à toute allure.  Il ne pouvait pas laisser Lucinda mourir pour un être aussi vil que Dieu.  Cependant, celle-ci ne pouvait détruire son engagement sans perdre beaucoup même si elle ne le savait pas.  Elle perdrait tous ses pouvoirs angéliques ainsi que ses ailes si elle ne tenait pas sa promesse et Dieu le savait autant que lui.  Il ne lui restait qu’une solution.  Elle lui déplaisait mais, au moins, sa fille pourrait vivre longtemps et libre.
-Dieu. 
-Oui.
-Je te suggère un échange.  Donnant-donnant.
-Dis toujours!
-Tu laisses Lucinda libre de tout engagement envers toi.
-Et en échange!
-Je deviendrais ton ange gardien. Je connais le sortilège mais pas ma fille.
-Je ne sais pas.  Ta fille est plus plaisante à regarder que toi.
-Lui apprendre le sort pourrait être long.
-D’accord Séraphin.  Je libère ta fille de sa promesse envers moi et tu deviens mon ange gardien.
- Cependant, laisse-moi dire adieu à ma famille.
-Si je vis, tu vivras mon cher ange.

    Tous partirent vers la maison en bois rond.  Lucinda oublia le ballon qui resta sur le sol de la forêt.  Le visage de Rita montra de la stupéfaction en voyant le visiteur qui suivait sa fille et son mari.
-Séraphin, pourquoi amènes-tu cet homme ici? demanda-t-elle.
-Qui est-il? demanda Philippe en approchant.
-Un être horrible!  répondit la mère.
-Rita, commença Séraphin en baissant la tête, je dois te parler ainsi qu’à Philippe. 
-Que se passe-t-il? demanda-t-elle en voyant la face d’enterrement de son époux.
-Lucinda a fait un pacte avec Dieu et … j’ai décidé de me sacrifier pour elle.
-Quoi?
-Je suis revenu  pour vous faire mes adieux.  Philippe, tu deviens le chef de famille.  Protège bien ta sœur et ta mère!
-Promis, répondit le jeune homme en sentant son cœur se serrer.
-Rita n’en veut pas à Lucinda.  Elle se sent assez mal.  Je deviens, à partir de maintenant, l’ange gardien de Dieu.
-NON, hurla son épouse.  Tu vas mourir!  Il ne pense qu’à sa propre personne.
-Je t’aime Rita.  Lucinda, dit l’ange en se tournant vers sa fille, ne fait plus de promesse irréfléchie.  Parle en quand tu veux obtenir des réponses ou quoi que ce soit.  Je t’aurais parlé des anges qui obtiennent leurs ailes plus tard que les autres.

    Alors, la famille se réunirent et se serrèrent tous ensemble en pleurant.
-J’espère que je reviendrais auprès de vous ma chère famille.
Rita et les enfants reculèrent durant que Séraphin prenait Dieu dans ses bras puissants. Il le leva et s’envola avec lui.  Une aura doré enveloppa Dieu et il sut que son dernier ange le protégerait jusqu’à la fin de sa vie.
-Je dois dire Séraphin que tes deux enfants pourront redonner vit à mon armée.  Même s’ils ne sont qu’à moitié ange, ils deviendront de bons reproducteurs d’ange.
-Ne t’avise pas à toucher à mes enfants, siffla Séraphin entre ses dents.
-Tu ne peux rien me faire. 
-J’aime mieux mourir que tu fasses du mal à mes enfants.  Alors, ne pense pas à eux pour tes funestes projets.

C'est réel que Séraphin est presque en train de se suicider en se lians ainsi avec Dieu.     On verra comment toute cette histoire finira mais, on retourne avec Crack pot et Rachel dans la tête de la chihuahua blonde !!!!

Chapitre 110

    Rachel connaissait ce sortilège qui pouvait dévorer rapidement un magicien.  L’âme de sa chienne tenait bon.  Un tourbillon puissant essayait d’avaler Crack pot.  Celle-ci essayait de ne pas lâcher le bord de  cet abîme. Si elle tombait dans le trou, il ne subsisterait  plus rien de la chihuahua.  Son corps ne trouverait pas la mort mais, elle resterait une coquille vide et l’âme de Crack pot ne connaitrait jamais le repos.  Personne ne savait vraiment où se retrouvait les âmes qui disparaissaient dans ces trous noirs.  En voyant Rachel au loin, la chienne jappa de joie mais, elle savait que sa maitresse devait trouver une idée qui n’amènerait pas sa fin à elle aussi.  La magicienne pouvait, au même titre que sa chihuahua, tombée dans le tourbillon et perdre son âme.  La chienne se sacrifierait si sa maitresse devenait trop périlleuse dans ces plans.

    Quand les deux amies essayaient leurs pouvoirs magiques, Rachel avait formé un tel tourbillon qui avaient failli avaler la chienne et la maitresse mais, les dieux et déesses étaient venus à leurs secours en leurs faisant promettre de ne plus jamais le faire.  Crack pot, ne voulant pas faire de mal à Rachel, avait formé un tel tourbillon pour utiliser toute son énergie à ne pas sombrer.  Donc, son énergie ne servait qu’à se maintenir hors du trou.

    La magicienne essaya de repêcher la petite chihuahua de bien des façons sans approcher du trou sans fond mais, rien ne fonctionnait.  Aussitôt que l’objet approchait à tel distance, celui-ci disparaissait.  Le tourbillon avalait la magie utilisée par Rachel pour former le matériel.
-Je dois m’approcher Crack pot.  Sinon, je ne pourrais pas te sauver de cette fâcheuse position.
-Ne fais rien de tels ou je lâche tout.
-Tu n’y penses pas!  Tu ne pourras pas toujours te retenir comme tu le fais et les dieux ne viendront pas pour te sauver la peau.  On avait promis de ne plus user de ce sortilège.
-Je voulais empêcher mon corps de faire des choses qui auraient pu causer ta perte.
-Aucune magie ne fonctionne prêt de ce trou infâme.  Il faut trouver un moyen sans.  J’attends des idées venant de toi ma petite Crack pot.
-Je ne sais pas plus que toi.  La seule chose que je fais est de ne pas sombrer en me tenant au bord.
-Que dois-je faire pour t’aider autrement?  J’aimerais tant trouver un moyen de sauver ton âme de la perdition éternelle.
-Rachel, si tu ne peux rien faire sans mettre ta propre âme en danger, oublie moi!  J’aimerais mieux détruire mon âme que la tienne.  Ton destin est grand et tu n’as pas fini d’étonner tout le monde.  Les créatures, tout comme les magiciens, ont besoin de toi.  Tu es le lien qui empêche la guerre entre les deux factions.  Si tu venais à disparaitre aujourd’hui, la paix ne pourrait jamais durer.  Tes enfants réussiront après ta mort mais, le jour n’est pas venu.  Tu dois vivre ma chère maitresse.
-Tu sais bien que je me sentirais perdu sans toi ma petite chihuahua.  Je ferais tout ce que je peux pour te sauver de cette fâcheuse position.
-Rachel sort d’ici!  Tu ne peux rien pour moi.
-Je ne t’abandonnerai pas, promis.

    La magicienne ouvrit ses yeux et regarda sa petite chienne sans expression.  Elle pensa et décida de marcher un peu dans cette prison qu’elle n’utilisait jamais.  Elle ne voyait pas quel forfait pouvait demander une entrave à la liberté.  Depuis le début de son règne, les meurtres, les viols, les vols et tous les bris du droit des autres diminuaient et disparaissaient même à certains endroits.  Chez les humains, cela différait mais, la justice des hommes primait à ce moment-là.  Rachel ne s’occupait que de sa ville et des créatures vivant dans la forêt.  Elle continua sa promenade et découvrit que la majorité des dryades ne se mourraient plus loin de leur arbre.  Il en restait deux couchées sur le sol et trois dryades essayaient de leur redonner la vie.  Les corps des ondines aussi ne se voyaient plus. Les leurs devaient être venues les chercher pour essayer de leur sauver la vie.

    Alors, la magicienne se tordit la cheville sur une chaine qui trainait.    Elle tomba sur le sol mais, elle se guérit rapidement grâce à sa magie.  Elle puisa dans les ressources énergétiques d’Orée qui dormait tranquillement en elle.  Elle entendait ses ronflements et elle sourit.  Elle regarda cette relique de l’emprisonnement d’un dragon vu la longueur et la grosseur des mailles.  Elle trouva étrange que le matériau constituant cette chaine soit du métal.  Elle pensa que la longueur pouvait aider à rejoindre Crack pot jusqu’à son trou noir personnel.  Cette chaine n’était pas imprégnée de magie donc, pas de problème d’absorption de cette corde métallique par le trou.  Elle prit cette lourde chaine et l’amena vers sa chienne.  Si elle fermait les yeux avec un objet dans les mains, celui-ci le suivait dans la tête de l’autre.  Cependant, la magie devait contribuer à cette action lors de la pénétration dans le subconscient de l’autre.  Elle toucha les tempes de sa chihuahua d’une main et tint la chaine de l’autre.  Elle ferma les yeux et retrouva la chienne qui tenait les rebours de l’abîme. 
-CRACK POT, cria la maitresse de celle-ci.
-Oui, répondit l’interpellée.
-Je pense que j’ai une idée pour t’amener près de moi et fermer ton trou ensuite.
-Je t’écoute, dit la prisonnière de l’attraction du trou en tournant la tête vers celle qui lui parlait.
-Tu vois la chaine que je tiens.  Elle vient de l’extérieur et aucune magie ne l’imprègne.  Je vais essayer de te l’envoyer le plus près de toi.  Tu la prendras et je tirerais pour te ramener vers moi.  Tu dois savoir  que tu devras tenir cette chaine de toutes tes forces.  Te sens-tu capable de ne pas lâcher ton seul lien avec la liberté?
-Je n’en sais rien Rachel!  Cependant, cette solution est la meilleure que j’ai entendue aujourd’hui.  Tu resteras loin de l’attraction de cette abomination et moi, j’ai une chance de m’en sortir en un morceau. 
-Alors, essayons!, dit la magicienne en tirant la chaine en tenant un bout. 
Le premier essai atterrit trop loin de la chihuahua mais, l’attraction du trou fit que la chaine se leva et se trouva à la hauteur de la petite chienne.  Rachel peinait de retenir cet objet si lourd.  Crack pot remarqua que sa maitresse plantait ses pieds grâce à la magie pour ne pas partir dans le trou.  La chihuahua blonde prit rapidement le bout de cette corde métallique entre ses griffes et lâcha le bord de l’abime tranquillement.  La maitresse commença à tirer de toutes ses forces pour ramener le plus rapidement possible l’animal qui se balançait à l’autre bout.  Réussiraient-elles enfin quelques choses sans trop de dégâts?


    Alors, Crack pot sentit que ses pattes griffues glissaient sur la chaine. La chihuahua poussa un petit couinement quand ses pattes arriva au bout de la corde métallique et qu’elle lâcha tout.  Rachel poussa un cri horrible et elle lança toute son énergie sur le trou en espérant que celui-ci se referme avant que l’âme de sa chihuahua s’y engouffre.  La magicienne savait que le trou pouvait se refermer si une grande quantité d’énergie y entrait en même temps.  Cependant, elle ne savait pas si elle détenait assez d’énergie pour cela. Elle ne sut pas ce qu’il arriva car, elle tomba inconsciente et se retrouva couché sur le sol froid de la geôle.

Mais elle espère que cela aura comme répercution que sa chienne survivra sinon ... Rachel aussi perdrait la vie !!!!  De plus, Rachel aime bien sa Crack pot.  Elles ont vécu toutes pleins de péripéties ensemble et cela crée des leins solides. 

Chapitre 111

-Maman, nous ne pouvons pas laisser les magiciens se battre seul contre Dieu et papa, dit Philippe en regardant Rita atterrée. 
-Philippe, nous ne pouvons pas retourner à Orée.  Les gens vous enfermeraient et je me retrouverais toute seule. 
-Papa m’a montré un truc, dit le  jeune homme en faisant disparaitre ses ailes.  Je pourrai le montrer à ma sœur et personne ne saura qu’on possède des ailes.  Nous ressemblerons à des humains normaux avec des pouvoirs magiques.
-Les habitants de la ville vous connaissent et vous serez enfermés malgré tout. 
-Maman, tu vois tout en noir.  Je voudrais y aller et essayer de sauver papa de l’emprise de Dieu.
-Tu ne pourras pas l’aider.  Il est devenu l’ange gardien de Dieu et …et …
Rita se remit à pleurer.  Elle sentait comme si on essayait de lui arracher le cœur de la poitrine.  Cela avait pris du temps avant qu’elle aime Séraphin d’amour mais, maintenant, elle se sentait incapable de vivre sans lui.
-Maman, Philippe a raison. En restant ici nous ne pourrons pas aider papa …
-LUCINDA, TAIS-TOI!  Sans toi, on ne se poserait pas ses questions!
L’adolescente rabrouée baissa la tête et ne parla plus.
-Maman, papa t’a demandé de ne pas lui en vouloir.
-Philippe, rentrons et prions les dieux et déesses pour que nous revoyons votre père en vie.
-Maman, tu ne me laisse pas le choix, dit l’ange en ouvrant ses ailes et en s’envolant vers le ciel. Moi, j’y vais,
-PHILIPPE, REVIENS ICI TOUT DE SUITE.

    Alors, Rita vit que sa fille suivait les traces de son frère.
-Prends ma main mère et partons le rejoindre.  Séraphin peut toujours survivre.  Les dragons trouveront une solution même s’ils se trouvent sous l’emprise de cet homme. 
-Tu as raison, dit la druidesse en prenant la main de sa fille.
-On va rejoindre la force des dragons et on leur parlera de notre père et de son problème, dit Philippe en revenant pour prendre sa mère.
Les deux anges volèrent vers la ville d’Orée sans savoir ce qu’ils y trouveraient.  L’adolescent tenait Rita comme Séraphin le faisait.