Oui, tu te répètes(lol)!!!!

On arrive au 25 décembre avec pleins de péripéties en cette journée de Noël

Chapitre 62

    Maggie se réveilla de cet étrange rêve.  Elle entendit alors que la messe commençait sans elle.  Elle s’habilla et descendit rapidement les escaliers.  Elle vit que tout les monde attendait l’arrivée de Pierre pour qu’il officie cette messe.  Elle détestait les matins à cause du culte qu’elle voyait faites à son pire ennemi.  Elle marcha rapidement vers la chambre de son fils pour prendre de ses nouvelles avant qu’il se présente et lise des passages de la bible. 
-Maggie te voilà, s’exclama le curé ravit de voir sa femme de ménage debout.  Je pensais qu’il faudrait bientôt appeler un magicien pour te réveiller.  J’ai essayé plusieurs trucs mais rien.
-Ce serait long à t’expliquer et tes paroissiens t’attendent.  As-tu déjeuné?
-Oui.  Avant toi, je me faisais à manger seul, sourit le jeune homme.
-Bien.  Je vais aller faire le ménage de la cuisine en mangeant un petit morceau.  Tu sais que je n’aime pas trop tes lectures.
-Reste.  Tu verras que ce coup-ci, tu aimeras mon discours.
-Je vais pareil manger quelques choses et je te rejoins.  Je m’assiérai en arrière.
-Merci ma … Maggie.

    Alors, la femme de ménage partit.  Pierre respira un grand coup avant de sortir de sa chambre.  Il portait une robe noire avec un collet blanc par-dessus ses vêtements de tous les jours.  Il avança sous le regard de ses paroissiens qui boiraient ses paroles comme à tous les matins.  Cependant, personne ne savait que ce matin, il différerait de tous les autres. 
-Bonjour cher paroissiens, commença Pierre après avoir monté un escalier de quatre marches qui le montait un peu plus haut pour que tous puissent le voir.
Il regarda autour de lui et sourit en voyant le chatoiement de couleur sur le sol que faisaient les vitres des vitraux qui happaient  le soleil.  Cette petite église ne manquait pas d’attrait et, le curé la trouvait toujours plus belle et accueillante que celle de la grotte des Prieurs.
-Aujourd’hui, reprit-il, je veux vous parler d’une révélation.  Cependant, cela me demandera beaucoup de courage.  Je vous dois la vérité sur mes origines et sur moi.  Je vous disais que ma fête était le 25 décembre.  Ce n’est pas vrai, elle a lieu le 20 juin.
    De plus, je ne viens pas d’une famille de  Prieurs et, même, la vérité est loin de ce concept.  Mon père se prénomme Karl et il est mieux connu sous l’appellation « Dragon noir ».
-Ton père est le roi de nos ennemis? demanda une jeune femme.
-Oui et ma mère se nomme Rachel.  Plusieurs la connaissent de nom mais, plusieurs la surnomme la dragonne d’or.
-Tes parents sont les chefs des magiciens! s’exclama un homme.
-Oui et je vous le cachais depuis toutes ses années car, je craignais votre réaction.  On me surnomme le fils perdu.
-Un magicien curé, dit une fillette.
-Là, tu te trompes.  On ne sait pas pourquoi mais, malgré la magie puissante de mes deux géniteurs, je ne possède aucun pouvoir.  Le seul que je semble possédé est qu’aucune magie ne peut m’atteindre. 
-IMPOSSIBLE, cria un vieillard.
-Je crois notre curé, dit une femme.  Ma mère possède des pouvoirs et je n’en possède aucun.
-Mes parents sont magiciens et je possède aussi les mêmes pouvoirs qu’eux mais, on se cache.  Ils craignent la réaction de Rachel.  Lors de la dernière bataille, ma mère était enceinte de mon frère et, mes parents ont pris la fuite de peur de se faire tuer.  Depuis, ils sont en cavale et se cachent des autres magiciens, raconta un garçon.
-Mon père possède quelques pouvoirs de guérison, dit une autre fillette.
Alors, plusieurs parlèrent de leurs origines magiques ou non. 

    Tout à coup, Maggie poussa un cri et s’écroula sur le sol, inconsciente.  Pierre se rua en arrière de l’église pour voir si elle n’était pas malade.  Quand il sentit le pouls sous ses doigts, il se posa des questions sur ce qui pouvait donner une telle souffrance à sa mère.  Il prit cette femme dans ses bras et la monta dans son lit près de l’orgue qui ne jouait pratiquement jamais.  Tous quittèrent l’église laissant leur curé et sa servante seul.

Oui.  Un problème se passe et elle en ressent les effets!!!  Tu vas même savoir de quoi il en retourne dans le prochain chapitre!!!

Chapitre 63

    Karl se réveilla vraiment frustré de son entretien avec sa femme.  Éric et Hélène lui demanda des précisions mais, il descendit l’escalier à gauche qui l’amena vers son trône solitaire et s’assit dessus en criant aux gardes d’aller chercher la prisonnière Crack pot.  Ces deux amis le suivirent et lui demandèrent des comptes mais, il balaya d’un signe de main leur paroles.

    La chihuahua blonde se réveilla en sursaut en voyant les gardes qui approchait d’elle. À cause de ces bracelets en cuivre qui retenaient ses quatre pattes, elle ne pouvait utiliser sa magie.  Ceux-ci lui dirent de se lever et de les suivre.  Le chihuahua noir se leva et se mit à gronder contre les humains pour protéger sa grand-mère.
-Shadow, dit Crack pot, arrête.  Cela ne sert à rien.  Ces gardes peuvent te faire du mal et cela je ne le veux pas.  Je vais les suivre et on décidera ensuite ce qu’on fera.
-D’accord grand-maman, jappa le chien en reculant pour que sa matriarche suive les soldats qui l’attendaient à l’extérieur de leur cellule.

    La chihuahua blonde se perdit dans ses pensées en regardant le couloir qui l’entourait et qui menait aux chambres des maitres. 
« Voila quelques années, Crack pot appela sa maitresse et sa fille à son chevet.  Rachel et Médora entrèrent dans la chambre de la première et vit que leurs amies allaient bientôt pousser son dernier souffle.  Chaque respiration de la chihuahua la faisait souffrir mais, elle voulait dire adieu à ses deux personnes avec lesquelles elles avaient vécu tant d’aventures. 
-Maitresse, ma fille, dit-elle en les voyant entrer dans la chambre de Rachel, mes minutes semblent compter.  Je ne peux pas dire que ma vie fut comme celles des autres chihuahuas.  J’ai vécu … des aventures folles …  Je crois … que la fin approche.
-Tu vas encore vivre quelques années, dit  la magicienne ne retenant ses larmes.
-Tu sais mon âge mieux que personne car, tu m’as vu naitre.  Je crois … que la fin approche et je voudrais vous … dire adieu.  On se … reverra de l’autre côté.
-Je sens que je ne pourrais pas vivre sans toi ma petite Crack pot.  Depuis le début de cette histoire, tu te tiens droite à mes côtés.  Sans toi, je ne me tiendrais pas auprès de toi.
-Tu savais bien que … je ne vivrais pas autant d’années que toi.
-Je donnerais bien des années de ma vie pour que la tienne égale la mienne.
-Cela ne se … fait pas.
-Cela est possible, dit une voix d’outre-tombe.  Cependant, ce n’est pas ce que je te demanderai.
Devant les trois amis, une silhouette humaine recouverte d’un grand manteau noir apparut.  Cette ombre tenait, dans sa main squelettique droite, une faux et de sa main squelettique gauche, un long parchemin où on voyait des noms écrits.
-Qui êtes-vous? geignit Médora.
-J’ai plusieurs appellations, répondit l’apparition.  Je pense que vous m’appelez gentiment LA MORT.
-Vous venez pour … moi, soupira la chihuahua blonde à l’agonie.
-Oui … et non.  Tu te trouves sur ma liste mais, je dois beaucoup à ta maitresse et je déteste avoir des comptes envers une personne vivante. Ces gens demandent souvent la vie éternelle et je déteste les vampires que doivent devenir ces personnes pour voir leurs vœux exaucés. De plus, votre discours m’a ému. 
-Je ne demanderai pas la vie éternelle.  Vous savez  que je veux mourir un jour, répondit la maitresse des chihuahuas
-Je sais mais, j’aimerai bien te rendre la monnaie de ta pièce.  Je te dois bien cela ainsi qu’à mon assistant Météo.
-Maman va mourir et vous parler de troc, jappa la chihuahua grise et tan.
-Oui, tu as parfaitement raison Médora.  Ce moment appartient à Crack pot.  Cependant, j’aimerai bien connaitre ce que veut La mort.
-Voici mon marché!  Crack pot vivra mais, tu devras faire un sacrifice.  Je vous lierai tous et tu deviendras la source de vie.
-Que veux-tu dire par tous? jappa nerveusement la fille de celle qui agonisait.
-Tu fais parti du marché, petite.  Je lierai vos vies à celle de Rachel.  Votre maitresse ressentira tous ce que vous vivrez.  De plus, votre temps de vie s’égalera.  Personne ne perdra d’années de vie mais …
-Je déteste les mais, grogna Crack pot qui luttait contre le sommeil qui s’emparait d’elle.
-… si une de vous meurent, continua la mort, je viendrais chercher les deux autres en même temps.
-Cela veut dire que si une meure, les trois meurent, conclua la magicienne.
-Voici les termes du contrat.
-Je demanderai cependant, que personne autre que nous ne le savent.  Cela deviendrait, pour mes ennemis, une faille facile à contourner pour me tuer.
-Je ne dirai rien, je serai muette comme une tombe, ria La mort à cause de son choix de mot.
-Promis, jappa Médora.
-Je trouve cela ridicule, grogna la chihuahua à l’agonie.  Nous deviendrons un boulet pour toi.
-Crack pot, répondit Rachel en s’approchant d’elle, je ferai tout pour que vous restiez toujours auprès de moi.
-Alors, marché conclu, demanda l’être fantomatique.
-Oui, répondit la reine en prenant la main droite squelettique dans la sienne pour signer le contrat. 
À ce moment, une vive lumière emplit la pièce et Crack pot guérit de sa maladie.  Les trois amies garderaient se secret et l’amèneraient dans leur tombe commune. »

    Alors, la chihuahua blonde sortit de ses pensées quand elle remarqua que tout le monde la regardait.
-Crack pot, les soldats t’ont amené ici pour qu’on parle de ton châtiment, commença le roi en se levant de son trône solitaire.
-Une punition pour aider celle qui a fait en sorte que je possède tant de pouvoirs magiques, celle qui m’a sauvé la vie tellement de fois.
-ARRÊTEZ, hurla la voix de Pedros Sanchez.
Tous se tournèrent vers le nouvel arrivant.
-Pourquoi? demanda Karl.
-Si vous la tuez, nous perdrons la trace de Rachel pour toujours.  Cette … ce chien … miniature est le seul lien que nous possédons encore.  Sans elle, votre … amie ne voudra plus revenir car, elle … en tout cas, vous comprenez ce que je veux dire?
-Nous comprenons l’essentiel.  Cependant, je ne peux pas la laisser vivre.  Elle informera Rachel de tout ce qui se passe ici, rétorqua l’ancien mercenaire.
-Je … Ma potion! s’exclama  l’antéchrist.  Il m’en reste encore!  Si elle en boit, elle devra exécuter tout ce que je lui ordonnerai.  Si je lui dis de ne plus informer sa maitresse alors, elle le fera.
-Bonne idée chef mais, comment lui faire boire ce qu’elle ne veut pas sans l’étouffer avec le liquide, demanda le roi.
-En lui donnant un choix.  Elle boit ou …
-Oui.  Crack pot … Où se trouve votre potion miracle?
-Je vais la chercher dans mes appartements et je reviens.

    Pedros partit, Karl respira un bon coup.  Depuis le rêve avec Rachel, il sentait des sentiments envers cet homme plus fort qu’avant.  Il ne se sentait plus obligé de se soumettre à sa volonté et cela le rendait léger.
-Voici la potion, dit l’antéchrist en descendant l’escalier de droite en tenant le flacon au-dessus de sa tête.
-Voici ton choix ma chère Crack pot.  Soit tu bois un peu de potion ou je tue ton petit fils Shadow?, donna comme choix l’ancien mercenaire.
- Donnez-moi votre potion maléfique!  Cependant, j’aimerais bien que vous la mélangez avec de l’eau.
-D’accord, accorda  le roi en faisant signe à un soldat d’exaucer le souhait de la pauvre chihuahua.

    Alors, un autre soldat amena le pauvre Shadow qui hurla.
-N’écoute pas ses gens grand-mère.  Ne t’occupe pas de moi et ne bois pas cette maudite potion.
Malgré tout, la chihuahua blonde baissa la tête vers le bol d’eau et bu tout le contenu. « Désolé Rachel! » dit-elle télépathiquement avant de tomber sur le sol, inconsciente.

c'est bien vrai!!! 

Chapitre 64

    Crack pot se retrouva dans un rêve qui se passait dans des nuages roses.  Alors, elle vit apparaitre sa fille devant elle.
-Maman, jappa celle-ci.  Que faites-vous dans mon rêve?
-Médora, l’heure est grave!  Je viens de boire la maléfique potion de Pedros et, à mon réveil, je devrais me soumettre à sa volonté.  Cependant, j’ai eu une idée qui le fera rugir de rage.
-Je ne veux rien savoir car, je sais que vos minutes sont comptés.  Que voulez-vous me dire?
-Je dois t’avertir que c’est le chaos!  Durant notre emprisonnement, j’ai vu des créatures misent au cachot.  Karl les fait emprisonner et je ne sais pas pourquoi.  Je ne sais plus qui tire les ficelles car, notre ami semble étrange depuis son réveil.  Il n’écoute plus réellement Pedros.  Je ne sais pas si je dois me réjouir ou craindre cet état de chose.  Si tu vois Rachel, dis lui qu’elle reste cachée.  Je crains de ce qui pourrait arriver si elle viendrait à débarquer dans la ville.  Dis lui que je vais … non ne dis rien sur moi.  Je ne veux pas qu’elle s’en fasse pour moi.  J’ai bu la potion pour préserver notre vie commune.
-Merci maman. 
-Je te souhaite bonne chance ma fille!  Retrouve notre maitresse.  Elle, seule, saura quoi faire.
- Bonne chance à vous aussi mère!  J’essayerai de la retrouver en remontant le lien qui nous lie. Nous sommes les seules à pouvoir remonter à sa source.

    La petite chihuahua grise et tan disparut.  Elle venait de se réveiller dans le vrai monde.  Crack pot décida de mettre son plan à exécution avant qu’elle se réveille à son tour.  Elle formerait une cachette en elle et mettrait tout dedans, même sa magie.  Cependant, elle ne savait pas si elle pourrait un jour reprendre ce qu’elle cachait dans cet endroit ou les perdre pour toujours.  Autant les informations importantes que ses pouvoirs magiques.

Elle détruit tout ce qui pourrait amener des retrouvailles sanglantes pour sa maitresse.  Je trouve que son sacrifice est un signe qu'elle ferait tout pour protéger sa maitresse.!!!! 

Chapitre 65

    Maggie reprit difficilement pied dans la réalité.  La souffrance, même temporaire, l’avait fouetté de pleins fouets.  Elle ne s’y attendait pas du tout.
-Maman, ça va? demanda Pierre en voyant la femme se lever en plaçant sa main droite sur sa tête encore douloureuse.
-Tu ne devrais pas m’appeler maman trop souvent.  Un jour, tu le diras sans y penser à l’extérieur et les villageois feront le lien.
-C’est vrai mam … Maggie.
-Ça sonne mieux, tu ne trouves pas, ria-t-elle en se levant sur ses pieds en valsant un peu sous les étourdissements qui résulta de la vitesse prise pour essayer de marcher après une telle épreuve.
-J’aimerais savoir ce que veut dire ton état?  Tu semblais en pleine forme ce matin et hops, tu cries et tombent inconsciente.
-Crack pot a des problèmes.  Je suis très proche de mes deux chihuahuas et je ressens ce qu’elle ressente.  Je sais tout d’elle et  je sais que ma petite chihuahua blonde  aurait besoin de moi mais, je ne peux rien faire sans me faire tuer par les trois autres.  Cela me choque mais, je n’y peux rien.
-Je dois te présenter une personne si tu peux marcher droite.  Elle t’attend à l’entrée de la forêt.  Elle veut parler à Rachel mais …  Peut-être pourra-t-elle t’aider pour Crack pot?
-Tu lui as révélé ma véritable identité.
-Pas vraiment.  Si elle dit que tu ne ressemble pas à Rachel, tu peux lui dire que celle-ci est indisponible et qu’elle t’envois comme porte-parole.
-Pas fou!  Cependant, pourquoi ne vient-elle pas me parler ici?
-Elle …  Ce n’est pas vraiment une de mes paroissiennes.
-Oh.  Je m’en viens, dit-elle en ne sentant plus les évanouissements du départ.  Je pense que je vais pouvoir marcher droit.

    Les deux descendirent les marches ensemble et sortirent de ce lieu de culte.  Maggie sentait le vent sur sa peau et cela la ragaillardie.   Même si ce souffle  de fin décembre sentait la neige qui menaçait de tomber dans les jours à venir, cela la ravit.  De plus, quand elle vit l’inviter de Pierre, elle sourit.  Une jeune centaure attendait à l’orée du bois.  La servante du curé revit Laïla, une centaure qui vivait auprès des humains à cause d’un enlèvement de sa personne quand elle ne savait même pas encore marché, devant elle. 
-Je demandais de parler à Rachel pas à une tierce personne, dit-elle furieuse en s’avançant vers Pierre.
-Je ne peux pas t’amener celle qui se cache.  On ne sait pas qui la demande et …, tenta d’expliquer le jeune homme.
-Alors, comment va ton père Jack?  La dernière fois que je l’ai vu, il s’amusait avec une gang d’ami.  Il me donnait des nouvelles de lui mais, aussitôt que je parlais de Laïla, il se renfrognait et ne parlait plus. 
-Vous connaissez mes parents?, demanda la centaure en regardant mieux la femme qui se trouvait derrière le curé du village.
-Je vois ta mère à travers ton physique, répondit Maggie. Alors, la connaissant au moment où son chemin traversa celui de Jack, j’en déduis que ce coquin est ton père.
-Vous déduisez bien.  Cependant, ma mère et mon père ne sont plus ensemble.  Ils ont eu une terrible dispute quelques mois après ma naissance.
-Désolé, je ne savais pas.  Il semblait si amoureux dans le temps.  Lors de la Grande bataille, elle l’a sauvé plusieurs fois de la mort.  Il a toujours été intrépide.  Je me rappelle qu’il donnait les ordres à l’armée de terre. 
-Ma mère n’aimait pas ce trait de personnalité.  Cependant, elle me parlait souvent de son amie Rachel.  Elle voulait que je la retrouve pour lui délivrer un message important. 
-Que disait-elle de cette vieille dragonne d’or?
-Elle disait que si elle n’aurait pas été là à la dernière Grande bataille, les créatures n’auraient plus le droit de vivre sur cette terre et la magie aurait disparu en même temps que nous.
-Oui, j’avoue.  Quand Rachel se tenait, avec ses amis, devant l’armée du pape, je me trouvais sur le champ de bataille.  Elle ne voulait pas laisser son mari mourir sans rien faire.  Celui-ci ne pouvait plus voler car, une de ses ailes avaient déchiré à cause d’une balle de fusil lancé d’un avion …  je me souviens des pensées qui m’avaient traversé à ce moment.  Je perdrais tout si nous perdions.  Les enfants et plusieurs amis.  Je ne voulais pas devenir une fugitive et, donner à mes …  hops!
-Je savais que tu finirais par te trahir Rachel, ria la centaure.
-Les sentiments de ce moment de ma vie étaient très vifs.  Je ne savais pas si je survivrais ou même si je reverrais mes enfants une dernière fois.
-Rachel.  Ma mère craint que les créatures attaquent la ville d’Orée pour déloger Karl du trône pour te replacer dessus ensuite.  Elle veut te rencontrer à ce sujet.  Elle te demande un lieu et une date.  Cependant, elle demande que la date soit assez près pour … et que fait ce faucon pèlerin sur la branche.  On dirait qu’il nous écoute.

Maggie leva la tête vers la branche que montrait la centaure et vit que ce faucon possédait un peu trop de gris pour appartenir à cette race d’oiseau de proie.  Elle commença à se poser des questions et une idée lui traversa l’esprit en regardant son fils qui observait  l’oiseau.

Tu verras bien.  Un indice qui possède beaucoup de gris ????

Chapitre 66

    Aria prépara ses bagages pour partir avec Daymon et son fils.  Elle se sentait si excitée, elle rencontrerait  bientôt la mère de Pierre.  Elle en connaissait peu auprès de son amoureux qui parlait jamais de sa vie avant les Prieurs mais, Ombre et le sorcier noir ne tarissaient pas d’éloge sur cette femme. 

    Ce départ précipité coïncidait avec un nouveau tour de magie que Flynn affectionnait depuis quelques temps.  Le petit coquin s’amusait à se téléporter sur de courte distance ce qui rendait le métier de mère difficile.  Daymon, voyant que l’enfant de son amie pouvait utiliser ce sortilège, décida que ce moyen de locomotion devrait ne pas représenter de danger pour Flynn.  Ce soir-là, il parla à Aria qui décida qu’il pourrait essayer.  Elle savait que son fils survivrait.

    Quelques jours après, la famille d’Olivier, le fils malade et guérit grâce à Flynn, se trouvaient tous devant la demeure familial pour faire leurs adieux à leur amis. 
-J’espère que vous reviendrez nous voir, dit l’adolescent triste de voir son petit sauveur partir.
-Bien sûr, répondit la mère en tenant son fils le mieux qu’elle pouvait.
Celui-ci disparut de ses bras pour se téléporter dans ceux de son ami.
-eveni jou, dit l’enfant en apparaissant dans les bras d’Olivier étonné.
-Il m’épate tout les jours, ria Aria en reprenant Flynn qui resta tranquille cette fois-ci.
-Aria, Flynn, prêt pour le départ, demanda Daymon en approchant d’eux.
-Allons-y, répondit la mère, nous ne pourrons jamais être prêts tout à fait.
-Tiens moi la main et ne la lâche sous aucun prétexte.
-Qu’arrivera-t-il si je la lâche?
-Tu tomberas à l’endroit où nous sommes rendus dans le périple.  La téléportation est un moment plus rapide que le vol pour se rendre d’un point A à un point B mais, il faut s’y rendre malgré tout.  De plus, celui qui utilise ce sortilège doit connaitre sa destination pour ne pas causer de problème pour lui et ses passagers.
-Go!, dit-elle en prenant la main du sorcier noir et en serrant son enfant.
Les maigres bagages se trouvaient déjà à leur point d’arrivée.  Aria ferma ses yeux.
-LÂCHE MA MAIN, entendit-elle crier Daymon durant le trajet.
-Tu m’avais dit de ne pas le faire.

    Alors, elle sentit la main du sorcier noir lâché la sienne.  Elle ouvrit les yeux et vit le sol approché rapidement.  Flynn tremblait de peur et ne pouvait donc pas user de ses pouvoirs magiques.  Elle pensa aussi que le vol ne comptait pas dans le répertoire pourtant étendu de son fils.  Elle voyait la cime des arbres approchée et commença même à voir les détails des feuilles qui la composaient.  Elle savait qu’en bas, une forêt s’étendait mais, si elle tombait au milieu de cette végétation, elle ne pourrait pas survivre et son fils non plus.  Elle chercha une solution et n’en vit aucune.  Elle referma ses yeux et se mit à prier les dieux que son amant lui parlait parfois en espérant qu’ils écoutaient plus leurs fidèles que le sien.

un grand soucis.  je dois t'avouer que quand j'écrivais ce bout de livre, j'avais un bout de papier pour me souvenir de toutes les aventures et de toutes les enchâsser dans le temps.  C,est cela avoir pleins d'idées.  je continue l'écriture et, il y a moins de péripéties que ce bout que finit par se chevaucher.  J'espère que tu ne t'y perds pas trop comme moi.     Dis-moi le si c'est trop mélangeant.

Là, on tombe sur l'histoire Crack pot

Chapitre 67

    Crack pot se réveilla dans le lit de sa maitresse.  Un soldat alla avertir Karl qui se rendit au chevet de cette chienne si chère au cœur de sa femme.  Il entra et sortit de cet endroit, furieux.  Éric et Hélène décidèrent de s’y rendre pour comprendre le comportement de leur ami. 

    Alors, Crack pot se mit à aboyer après eux.  Elle ne parla pas comme à son habitude.  Les deux amoureux comprirent l’horreur.  La chihuahua ne possédait plus aucun pouvoir magique.  Comment cela pouvait-il arriver?  Hélène prit la chienne dans ses bras et l’amena avec elle jusqu’à la salle du trône où Karl se rua vers leur tortionnaire Pedros Sanchez.
-Que lui avez-vous fait? hurla le roi en pleine face de celui qui détenait le pouvoir.
-De quoi vous parlez?
-De Crack pot?
-Qu’a-t-elle?  Elle doit être réveillée?
-Oui.  Cependant, elle ne parlemente plus avec nous.  On ne ressent même plus le pouvoir qui émanait d’elle habituellement.
-Quoi?  Cela est impossible!  Ma potion n’enlève pas les pouvoirs magiques.
-Et bien, notre chère petite chihuahua ne fait que japper et gronder.  Je n’entends plus ses jérémiades coutumières.
-Cela devrait vous rendre heureux.
-Aucunement!  Comment fera-t-elle pour parler à Rachel?  Crack pot était notre seul lien avec ma femme.
-Ne vous en faites pas, on trouvera un autre moyen de trouver sa cachette.
-Je ne pense pas, dit Karl en levant la main pour frapper l’antéchrist.

    Alors, Éric et Hélène se mirent entre les deux protagonistes.  Crack pot regarda son maitre avec des yeux sans intelligence, des yeux canins.  Cela écœura Karl.
-GARDE, attrapez moi ces trois-là et enfermez les.
Les soldats menottèrent Éric et Hélène avec des menottes de cuivre sans que ceux-ci ne résistent. Le roi comprit que ceux-ci voulaient se faire enfermer pour les empêcher de tuer leur amie commune. Ensuite, ils prirent Crack pot dans leur bras et força les deux autres à avancer en donnant des coups d’épée dans leur dos en mettant la lame de travers pour ne pas leur faire de mal.
-Comment?  Tu ne peux pas faire de mal aux autres?
-Je ne leur fait pas de mal en les éloignant de toi.  C’est plutôt le contraire.
-Tu ne peux pas me contredire, tu …
-Je ne suis plus sous tes ordres.  Nous avons cherché un moyen de détruire ton … ta potion avant que tu nous ordonne de ne pas le faire.  Il y a deux façons de détruire ce … en tout cas, on se comprend jusqu’ici?
-Oui, dit Pedros en tremblant.
-La première est ta mort et la deuxième façon …
-… enfreindre un ordre donné par celui qui donne la potion.
-Oui et tu devines que si tu vis …
-Comment as-tu réussi?
-Tu veux vraiment le savoir ou si c’est une de tes ruses pour sauver du temps?
-Je veux vraiment savoir!
-J’ai rêvé cette nuit à Rachel.  J’ai communiqué avec elle et, je pouvais lui enlever la vie mais, je ne voulais pas.  Ainsi, j’ai transgressé ta loi.

    Alors, le roi se mit à rire en voyant la mine dépité de son ennemi. 
-Maintenant, dit Karl en sortant son épée empoisonnée, tu vas souffrir.

Moi aussi je m'imagine l'histoire quand je l'écris.  Des fois, j'espère qu'une personne voudra faire des films avec mes livres, ce serait tellement amusant de voir ce qu'une personne voit à travers mes livres. 

L'histoire du faucon maintenant. 

Chapitre 68

-Pierre approche toi de cet oiseau et tend la main vers lui, dit sa mère.
-Tu ne crains pas qu’il m’attaque.
-Si c’est le cas, j’userai de mes pouvoirs magiques mais, j’ai une idée de qui se cache sous ce déguisement.
-Maman, c’est un oiseau de proie, rien de plus.
-Je confirme les paroles du curé, répondit la centaure.
-Essais et tu verras.  Des fois ce qu’on voit n’est pas la vérité.  Il faut se fier à son instinct et non à ses cinq sens.

    Pierre regarda sa mère et tourna la tête vers l’oiseau qui semblait les écouter.  Il se dirigea vers l’arbre où se tenait le rapace qui ne bougea pas une plume.  Quand le jeune homme réussit à tendre la main vers l’oiseau, on entendit un couinement. 

    Alors, le curé vit tomber de l’arbre une chienne.  Une chihuahua grise et tan qui regarda autour d’elle totalement déboussolée.  Elle atterrit dans les bras de Pierre qui reconnut tout de suite cette petite bête sortit de son passé.
-Médora, s’écria-t-il.
-Qui êtes-vous, jappa la petite chienne.
-Tu ne te rappelle pas de moi?
-Je devrais?
-C’est vrai qu’à l’époque je possédais une quinzaine d’année de moins.
-Pierre?
-Oui Médora.  Le petit enfant de ta maitresse que tous laissaient de côté sauf toi.  Crack pot s’occupait de moi au début mais, quand les autres sont arrivés, elle prenait soin d’eux et m’oubliais.  Maman aussi ne me laissait pas de côté mais … bof. 
-Je ne voulais pas favoriser un enfant plus qu’un autre, répondit Maggie. 
-Vous êtes? jappa la chihuahua en se tournant vers celle qui parlait.
-Je me sens vexé.  D’habitude tu vois un autre visage que celui-ci mais, je pensais que mes paroles t’aideraient.
-Je force mes neurones pour mettre un nom sur votre …  entendez un peu.

    La chienne sauta à terre et s’envola quand elle se tint assez loin de Pierre pour le faire.  Elle vola vers Maggie et regarda les yeux de celle-ci.
-Pas possible.  Rachel!  Je ne connais qu’une personne qui possède des yeux bleus raisins comme les tiens.  Je suis tellement contente de te revoir.  Je dois te dire tellement de choses.  Des événements terribles …
- Calme-toi Médora!  Des événements terribles?
-Crack pot est sous l’emprise de la potion d’obéissance de Pedros.  J’ai réussi à me sauver mais, ma mère faisait diversion.  Elle …  Rachel, je voudrais tellement tuer cet homme.
-Tu connais la raison de mon malaise maintenant. 
-Je ne voudrais pas vous couper mais, je dois partir. Ma mère attend votre réponse, coupa la centaure.
-Oui.  Demain, près du Grand chêne.
-Tu vas retourner dans la forêt, demanda Pierre.
-Je ne peux pas demander à Laïla de venir au village.  Une centaure serait regardée de travers par les villageois.  Même si certain connaisse la magie, je ne prendrais pas la chance.  Je peux m’absenter pendant une journée.
-Bien sûr! 
-Je vais de ce pas avertir ma maman qui se réjouira de savoir que tu vis.  Plusieurs, disaient à tort, que ma mère trouverait un jour ta tombe mais, je suis heureuse de voir que tu es bien vivante et en santé, dit la jeune centaure en marchant vers la forêt avant de partir au galop.

    Alors, un homme arriva.  Il possédait des cheveux  et  des yeux noirs.  Grand de taille, ils dépassaient  les deux personnes qu’ils recherchaient.
-M. le curé et Maggie, dit celui-ci en se demandant ce que faisaient ces deux personnes aussi près de la forêt maléfique avec un chien qui ressemblait à un rat par la taille et qu’il ne reconnaissait pas. Nous vous cherchons depuis quelques temps.  Cinq hommes se trouvent dans l’Église et vous demande ainsi que votre servante.
-Les deux, s’étonna le jeune homme.  Ont-ils dit pourquoi?
-Non et ils vous le diront à votre arrivé.  Ils vous attendent dans le grand salon.
-Je n’aime pas ça, dit Pierre tout bas.
-Va au devant.  Je dois cacher Médora et je prétexterais la préparation de hors d’œuvre.
-D’accord.  On se revoit bientôt dans ce cas-là.
Le jeune homme partit à la suite du mercenaire laissant Maggie seule avec ses pensées.  Que voulaient ces Prieurs et pourquoi maintenant?

Tu le sauras plus tard.  N'oublie pas que le chef des mercenaires avait appelé son frère qui se trouvait à être le chef des Prieurs.  Que veulent-ils essayer contre Rachel et Pierre maintenant???  Réponse dans un autre chapitre mais, pas le suivsnt qui parle de la dégringolade d,Aria!!!!

Chapitre 69

    Aria continuait sa descente vers la cime des arbres.  Elle savait qu’elle ne s’en sortirait pas vivante mais, elle essaierait que son fils survive à la chute.  Elle se tourna pour qu’elle touche le sol en premier et amortisse ainsi l’arrivé de son fils.  Il tomberait sur le corps de sa mère qui, elle le savait, reposerait sans vie.  Flynn saura survivre dans cette forêt grâce à sa magie.  Elle pleura silencieusement en pensant à tout ce qu’elle ne pourrait pas partager avec de son fils.  Au moins, il vivrait! 

Elle regarda les nuages qui flottaient tranquillement sans se douter du drame qui se jouait en-dessous d’eux.  Elle sentait le soleil de ce jour de Noël réchauffer timidement l’air qui semblait beaucoup moins froid dans ce coin de pays que de l’endroit où elle venait.  Elle sentait le souffle du vent qui augmentait au même titre que la vitesse de leur chute.  La jeune mère ferma les yeux pour garder cette image de paix dans sa tête.  Elle ne voulait pas voir la mort arriver mais, Aria savait qu’elle l’accueillerait les bras ouverts.   

    Tout à coup, elle sentit une surface dure la percuter mais, elle vivait.  Elle pensait  amener des branches et des feuilles dans sa chute mais, la jeune femme ne vit rien de telle autour d’elle.  Même les arbres majestueux ne cachaient pas le ciel.  Elle voyait les nuages comme si elle volait. Cependant, Aria savait qu’elle ne possédait pas de magie et ne savait pas voler.  Son fils tremblait de peur et ne pouvait utiliser sa magie.   Elle vit, aussi, de chaque côté d’elle, deux grandes ailes aux plumes multicolores montées et descendre.  Elle sentait aussi des muscles en action sous son dos mais, ils appartenaient à quelqu’un d’autre.  .  Elle savait qu’un être la tenait sur son dos et Aria sentit que cette créature amorçait une descente.  Elle verrait bientôt son sauveur.  La jeune femme ne tenta pas de se tourner.  Elle craignait de voir ce monstre qui lui sauvait la vie.  Elle se demanda si ce sauvetage donnait un répit à la mort.  Cet être voulait, peut-être, atterrir et la dévorer ainsi que son enfant.  Il aimait manger du vivant!  Elle protègerait son bébé comme une tigresse protège ses tigrons.

Maintenant, on revient à celui dont tu aimais l'image dans ta tête     Karl versus Pedros.

Chapitre 70

-Tu ne vas pas me tuer, dit Pedros en tremblant devant le roi.
-Je me gênerais.  Sans toi, Crack pot  et mes amis se tiendraient à mes côtés.  Sans toi, Rachel gouvernerait à mes côtés.  Sans toi … Peu importe, tu te trouves devant moi et je peux, enfin, mettre fin à cette malédiction.  Éric et Hélène pourront revoir notre bonne vieille reine sans vouloir lui sortir les tripes du corps.  Je trouve presque triste que tu ne connaisses pas l’amour et ce qu’elle procure.  Je n’ai rien contre toi mais, contre ton père oui.  De plus, à cause de ta stupidité, je dois te retourner auprès de ton papa pour que nous, nous puissions revenir aussi unies qu’avant.  Les quatre dragons ne doivent pas vivre séparés.  Sans ce lien qui nous uni, nous devenons des cibles faciles pour Dieu qui veut notre perte à tous.
-Beau discours Karl mais, crois-tu que vous êtes les seuls bénéficiaires de cette potion d’obéissance?  Je pouvais aisément trouver tout les ingrédients manquants ici et … je me suis fait une petite réserve de … guerriers.  Si tu veux me tuer, tu devras commencer en leur enlevant la vie à eux.

    Alors, devant la proie de Karl, une dizaine de gros bras sortirent de partout autour de Pedros qui riait devant la mine ébahie de son ennemi.  L’ancien mercenaire compta une dizaine de personne devant lui.  Pas beaucoup mais, il devait remettre la mise à mort à plus tard.  Il ne pourrait pas le faire s’il mourrait.  Il se mit en position de combat et leva son épée noire qui miroitait comme si elle aimait la violence qui allait suivre ce geste.  Les hommes formèrent un cercle autour de leur cible en sortant une panoplie d’armes diverses.  On passait des armes médiévales comme des épées et des haches de guerre au pistolet et mitraillette.  Un des hommes qui possédait une épée s’approcha en levant son arme vers Karl qui se tourna vers lui et entailla rapidement son abdomen.  Le poison fit effet immédiatement et le téméraire mourut rapidement. 
-D’autres adeptes? demanda l’ancien mercenaire en se remettant en position.
Un homme avec une mitraillette recula et commença à tirer sur son adversaire.  Il tua plusieurs des siens mais, ne toucha pas Karl qui se protégea derrière son épée ainsi qu’avec un écran magique de protection.  Le roi tira son épée vers l’ennemi et roula sur lui-même pour récupérer l’arme qui se figea dans le front de l’homme à la mitraillette.  Il remarqua qu’il ne restait que quatre adversaires.  Un homme possédant une énorme hache à double main leva son arme et courut vers l’ancien mercenaire qui se baissa pour ne pas recevoir la hache en pleine gueule.  Il se tourna vers cet homme ce qui fit en sorte qu’il tourna le dos aux trois autres qui décidèrent d’attaquer ensembles.  Un possédait une épée, l’autre un pistolet et le dernier, une arbalète.  Celui à l’épée s’approcha de Karl qui le voyait approcher du coin de l’œil en surveillant l’homme à la hache.  L’homme au pistolet tira sur son ennemi.  Le roi se tourna sur lui-même, stoppa la course de la balle vers lui et, fit un retour à l’envoyeur qui la reçu en pleine poitrine.  Il tomba raide mort.  Plus que trois!

    À ce moment, l’homme à l’épée passa à l’action durant que l’homme à l’arbalète tira un carreau vers Karl qui le reçu sur son épaule droite.  Il sentit la douleur immédiatement et ne peut pas empêcher l’épée de son ennemi de lui entailler son côté gauche.  L’ancien mercenaire pensa que ses deux gaillards savaient se battre.  L’homme à la hache décida de repasser à ce moment voyant une ouverture mais, le roi le réceptionna avec son épée qui pénétra dans le ventre de son ennemi et ce, jusqu’à la garde.  Karl jura.  Son épée devenait inutilisable.  Il ne pouvait pas prendre le temps de la sortir de là. 

    Tout à coup, l’épée noire devint très chaude et toute la chair autour d’elle fondit ce qui la libéra du mort.  L’ancien mercenaire la tenait toujours durant ce processus étrange qui ne rendit pas la garde brûlante comme la lame.  Il la leva devant les deux derniers ennemis toujours vivants.  L’arbalétrier tira un nouveau carreau que Karl arrêta à l’aide de son arme.  Il aimait cette façon d’arrêter les projectiles.  Ce truc lui venait de sa femme Rachel.  Les deux l’utilisaient souvent durant la dernière bataille.

    L’homme à l’épée décida d’attaquer son adversaire.  Il leva son épée et commença à faire des moulinets avec celle-ci.  L’ancien mercenaire arrêta le plus de coup possible mais, certains passaient sa vigilance.   Il se retrouva bientôt pleins de petites entailles durant que l’homme à l’arbalète envoyait d’autres carreaux qui, souvent, touchaient sa cible.  Karl savait que s’il voulait survivre, il devait user de sa magie sinon, il deviendrait un nouveau trophée pour ces hommes. 

    Alors, devant les deux hommes restants, un énorme dragon noir de 25 mètres se dressait devant eux.  La salle du trône, haute de toit, servait à ce que les quatre amis puissent se transformer en dragon sans briser la toiture.  Les elfes pensaient vraiment à tout!    L’arbalétrier tirait le plus de carreaux possible sur le monstre tandis que son ami essayait de blesser la créature à écailles qui riait devant leur effort conjugué.
-Écoutez les gars, grogna le dragon noir, je vous laisse la vie si vous vous sauvez.  Je trouve que cela serait triste de devoir tuer deux vaillants combattants comme vous.  Vous pourriez même donnez votre nom pour devenir des gardes pour l’armée des magiciens.  Je vous donnerai un coup de main. 
-Vous nous laisseriez vivre malgré …, demanda l’homme à l’épée.
- Vous souffrez de la même malédiction que mes amis, je ne peux pas vous en vouloir.  Cela vous dépasse.  Vous pensez que vous vous battez pour vos convictions mais, vous devez obéir à …  Où se trouve ce fumier en parlant de lui? grogna le dragon en voyant que sa proie ne se trouvait plus dans la pièce.
-De qui parlez-vous?

    Alors, le dragon rugit et se rua vers une fenêtre assez grande pour laisser passer son énorme masse.  Il sortit et vola haut pour voir où se trouvait cet homme qui ordonnait aux autres de le protéger aux risques de leur vie.  Il ne vit rien et rugit de désespoir.  La seule chance de redevenir une famille unie venait de se sauver.  Il se promit qu’il le trouverait et qu’il périrait sous la lame de son épée.  Il atterrit et reprit sa forme humaine.  Il regarda au loin le château qu’il ne retrouverait pas avant de terminer sa quête.  Il savait que ses enfants pourraient s’occuper du royaume durant son absence.  De plus, les soldats savaient que les derniers ordres du roi restaient en vigueur tant que Karl ne dirait pas qu’il brisait la loi qui enfermait toutes les créatures fantastiques et tous les magiciens qui entraient dans la ville d’Orée sans autorisation.
-Je vous laisse la ville mes enfants, prenez en soin.  Je reviendrais avec la tête du traitre.  En passant, Joyeux Noël!
Avant de partir à l’aventure, il pensa à guérir ses plaies et il parti à l’aventure.  Même s’il devait tout quitter, il se sentait renaitre.

C'est vraiment le cas!!!!   Il leur laisse les règnes du pouvoir et tout les tracas qui vont avec!!!  Quel beau cadeau de Noël!!! 

Chapitre 71

    Daymon reprenait  difficilement conscience avec la réalité.   Il se souvenait de la force qui l’attirait vers un lieu inconnu.  Ce pouvoir, supérieur au sien, le forçait à un dévier de sa route.  Quand il combattait cette force, il sut qu’elle le submergerait.  Pour sauver Aria, il décida de lui lâcher la main et ensuite, le noir l’enveloppa.  Il ouvrit les yeux et vit deux humains au-dessus de lui qui l’observait.  Il les reconnut presque immédiatement.
-Éric, Hélène!   Où se trouve les deux autres et surtout, où sommes-nous?
-Premièrement, tu dois savoir que nous sommes prisonniers dans la prison du palais.
-Que …
Le sorcier noir regarda autour de lui.  Il vit devant lui des barreaux en cuivre qui empêchait toute magie contre eux. Il portait aussi des bracelets de cuivre tout comme ces deux compagnons de cellules.  Il remarqua aussi une petite chihuahua blonde qui dormait dans les bras d’Hélène qui  s’assit sur la paillasse du fond après son réveil.  Une autre se trouvait sur le mur gauche et celui où se trouvait Daymon, sur le mur droit. Ces « lits de pailles » occupaient la moitié de l’espace.   Un seau dans le coin droit servait de toilette et un lavabo, dans le coin gauche, servait pour les besoins en eaux des prisonniers.  Il pouvait boire cette eau avec un verre qui se trouvait sur le côté du meuble ainsi qu’un savon pour les besoins primaires de propreté.  Il regarda à  travers les barreaux et vit plusieurs autres cellules remplies de créatures fantastiques de tout genre.
-Tu ne vois qu’une partie des prisonniers ici.  Il y a d’autres cellules plus loin ainsi que des plus grandes pour les créatures gigantesques, précisa Éric tristement.  Karl est fou!  Les amis de nos compagnons de cellules  finiront pour faire une rébellion. 
-Il faut le dire à celui qui enferme tout le monde, répliqua Daymon.  Pourquoi fait-il cela?  De plus, vous me parlez de Karl mais pas de Rachel?  Et Crack pot, habituellement elle met toujours son grain de sel dans toute discussion et là, elle dort tranquillement?
Le sorcier noir remarqua le regard que les deux complices échangèrent et Hélène décida de se lancer.
-Voici toute l’histoire.  Cependant, tu vas comprendre qu’elle est longue.  Cela fait longtemps que tu es parti à l’aventure avec Ombre et …  Où se trouve-t-elle en parlant d’elle?
-Une sorcière l’a enlevé et je suis venu ici pour la chercher.  Tous les indices conduisent à une ferme de cheval dans le coin.  Cependant, j’aimerais bien savoir votre histoire avant, elle m’intéresse.
-C’est l’heure du dîner, dit une voix féminine qui provenait de l’extérieur de la cellule.
Daymon se tourna vers les barreaux et vit une jolie jeune femme aux cheveux longs blonds comme le soleil et qui possédait des yeux bleus qui ressemblaient à ceux de son amie Rachel.  Elle ressemblait aussi, physiquement à celle-ci  Il reconnut presque tout de suite celle qui connaissait quand elle ne savait pas encore épeler son nom.  Il comprenait pourquoi plusieurs jeunes hommes venaient à Orée pour faire la cour à la princesse. Sa beauté et son charme attiraient les gentilshommes comme le miel les abeilles.
-Morgane!  s’exclama le sorcier noir.
L’interpellée regarda intensément celui qui l’appelait par son nom et elle le reconnut aussi.
-Daymon!   Cela fait très longtemps.  On parle d’années. 
-Je sais mais, je voulais rendre visite à ta mère.
-Plusieurs la recherchent mais, personne ne sait où elle se cache réellement.
-Que se passe-t-il ici?  Je ne comprends pas pourquoi la reine ne se trouve pas assis sur son trône en train de donner des instructions à ceux qui l’écoutent.  J’ai déjà été le chef d’une armée et je sais comment cela fonctionne.  Elle ne doit pas se cacher mais gouverner.
-Tu demanderas à tes copains de cellules, rétorqua la jeune femme.  Ils ont essayé de tuer ma mère aidée par mon père.  Une potion concoctée par un homme maléfique et il tombe sous la coupe de celui-ci.  Rachel, ne voulant pas leur faire de mal, a pris la fuite.  Ensuite, ils ont ordonné à Crack pot de boire cette funeste potion et maintenant, elle ne parle plus et ne possède même plus de magie.  Elle ressemble maintenant à une vraie chihuahua. Depuis  le départ de maman, tout se dégrade et malchance, Karl part et nous laisse nous démerder avec tout ce gâchis.  Raistlin essaie de maintenir le bateau à flot mais, tout se dégrade et on se sent dépassé par les événements.
-Je reste sans voix.  Comment une telle horreur est-elle arrivée?  Une potion?  Je ne connais pas de potion aussi puissante.  Vous devez savoir comment la combattre? s’enragea le sorcier noir en se tournant vers ses amis.
-Oui nous le savons, rétorqua Éric.  Cependant, c’est plus facile à dire qu’à faire.  Il faut soit tuer celui qui a concocté la potion ou désobéir à un ordre donné.  Quand nous ne vivons pas 24 heures dans une cellule on essayait de détruire cette malédiction mais, nous ne pouvons  rien faire derrière des barreaux.  Tu comprends!  Karl a réussi et on ne sait pas comment mais, nous nous ne pouvons qu’attendre le bon moment.  J’espère qu’il viendra rapidement.  Je crains que les Prieurs, s’ils connaissent nos petits problèmes, s’amusent à nous attaquer pour reprendre le contrôle de la terre avec leur religion.
-Il ne faut pas oublier aussi que les créatures de la forêt commencent à crier vengeance, argumenta Morgane.
-Nous sommes vraiment dans la mercredi si les créatures et les Prieurs attaquent en même temps, même si leurs raisons sont fort différentes.  J’espère bien que Rachel reviendra vite car, sinon son paradis deviendra bientôt infernal, conclu le sorcier noir.
Tous acquiescèrent la tête pour montrer leur assentiment.

je pensais l'avoir dit dans les chapitres précédents.  Cela devrait venir plus tard alors.  Ils ne peuvent pas les libérer car, les gardes qui s'accupent des prisonniers ont reçu comnme derniers ordres de Karl de garder les créatures fantastiques et les magiciens en prison(à vrai dire c'est pour qu'Hélène et Éric restent enfermer.  Le dernier ordre ne peut pas se faire détruire par un autre venant du prince. 

ça va mal pour Maggie

Chapitre 72

    Rachel, sous les traits de Maggie, entra dans la cuisine de l’Église suivit de Médora.
-Tu resteras ici ma chère petite durant que j’irais rendre visite à ses hommes d’Église en compagnie de Pierre, dicta la servante en prenant un plat et en faisant apparaitre des saucisses cocktails à l’intérieur.
-Oui chef, ricana la chihuahua en regardant la femme sortir de la cuisine.

    Celle-ci se rendit à un salon conçut pour les visiteurs importants.  Ils entraient rarement  dans la pièce et, depuis l’arrivée de Maggie, elle se souvenait  des fois où elle venait dans cette salle que pour épousseter les meubles.  Elle se trouvait à côté de la chambre de Pierre et cette porte restait toujours fermer.  Quand Maggie arriva dans la pièce, toutes les têtes se tournèrent vers elle.  Trois prêtres, en habit ecclésiastique, occupaient un grand divan trois places, de couleurs bleus.   Un autre occupait un fauteuil de même couleur dans le coin gauche de la pièce.  Le cinquième, habillé en jean et en t-shirt gris, prenait place sur une chaise berçante, dans le coin droit.  Pierre, assit sur un divan deux places, prenait place en face des trois prêtres.  Les trois murs, de couleur  vert forêts, portaient des cadres montrant des images bibliques.  Sur le mur du fond, de la même couleur que les trois autres, une fenêtre prenait presque toute la place et s’ouvrait sur la forêt maléfique.  Au milieu du salon, une table de bois longue séparait la pièce en deux.  Maggie s’approcha de celle-ci, plaça les hors d’œuvre dessus et s’assit à côté de son employeur.
-Maintenant que toutes les personnes intéressées sont là, nous pouvons commencer, dit le prêtre au milieu des deux autres sur le grand divan en prenant une saucisse cocktail. 
Cet homme mesurait une tête de plus que ses homologues et ne possédait aucun poil superflu.  Il semblait le chef de cette petite compagnie.
-Je me demande bien ce qui vous amène ici.  J’ai pourtant payé la dîme voilà quelques jours, répondit Pierre.
-Ce n’est pas la raison de notre venu.  Nous venons pour la rédemption de votre servante, rugit l’homme en montrant la femme d’un doigt accusateur.
-Moi! s’exclama Maggie étonnée.
-Nous savons que vous utiliser la magie.  Nous pouvons vous arracher ces pouvoirs qui vous viennent du démon.
-Savez-vous que si vous enlever les pouvoirs magiques d’une personne, vous devez lui ôter la vie par la même occasion, répondit la servante choquée.  La magie fait partie de la personne, elle circule dans notre sang.  Il faudrait enlever tout le sang et le changer avant la mort du patient.  Même si la magie m’envoie en enfer, j’aime mieux brûler pour l’éternité que mourir maintenant.
-N’ayez crainte madame! Nous ne voulons pas votre mort car, nous voyons que sans vous, Pierre se trouverait sans bonne pour le servir.  Cependant, nous connaissons un antidote qui détruit toute la magie de la personne.  Une simple piqûre et vous deviendrez comme nous.
-Des fous qui portent des costumes d’ancien curé trop grand pour eux.
-Nous vous donnons une chance de devenir normale, de revenir dans le chemin tracé par Dieu pour toutes ses créatures.
-J’aime bien posséder des pouvoirs magiques que je peux utiliser quand des problèmes monstres piétinent les briques et cassent les briques de ce même chemin.
-Vous vous amusez à prendre mes analogies, se choqua le prêtre.
-Je la trouvais intéressante.
-Une femme ne doit pas répondre ainsi.
-Je pense posséder une liberté assez grande pour répondre à des gens comme vous, commença à s’énerver Maggie.
-Je vous donnais une chance de rédemption mais, je vois que vous la refusez et, en plus, vous riez de moi.  En se faisant, vous riez de l’Église et des Prieurs.  Un des nôtres vous a sauvé de la mort qui vous attendait dans cette forêt maudite.  Vous nous devez la vie!
-Ah! Ah! Ah!, je ne vous dois rien du tout!  Celui qui m’a sorti de cette forêt est Pierre et non, vous.
-Pierre fait parti de nous.  Il est un curé et diffuse la bonne parole sous notre nom.  Ce jeune homme est un morceau d’un grand tout qui lient tout les Prieurs ensemble.
-On dirait que vous parlez d’un casse-tête?
-Un grand casse-tête cosmique.  Nous sommes tous liés sous les yeux du Seigneur.
-On dirait que j’entends les fous qui parlaient de Dieu quand j’étais enfant.
-Je sens que cette discussion  avec vous est stérile et que nous arriverons a rien.

    Le chef se leva et passa par-dessus la table.  Il prit le bras de Maggie et se dirigea vers l’extérieur de l’Église où les gens du village se réunirent en se posant des questions sur un geste aussi violent d’un homme d’Église.  Même le géant approcha mais, le signe négatif de Maggie le dissuada de se mêler de cette histoire.  La femme gardait la tête haute devant cet acte barbare.  Elle possédait la pouvoir pour l’arrêter mais, elle souhaitait savoir ce qu’il pensait faire en l’amenant au milieu du village devant tout le monde.
-Vous pensez être un homme des cavernes ou quoi?, cria-t-elle.  Je ne suis pas une faible femme comme vous semblez le croire.
-Je sais qui vous êtes madame mais, eux le savent-ils?, répondit-il
Elle comprit ce qu’il comptait faire.  L’homme souriait en voyant l’air de sa victime.  Il savait  qu’elle comprenait ses intentions.
-Habitants de ce village, le serpent vit entre vos murs sous la forme d’une femme, cria-t-il pour que tous l’entendent.
-Le serpent? demanda la vieille femme.  Ron a vu une couleuvre derrière chez lui et ne l’a pas hurlé au milieu du village pour que tous l’entendent.
-Impudente!  Je ne parle pas de serpent rampant dans la nature mais, sous sa forme démoniaque.  Le démon vit parmi vous et je l’amène à vos pieds.
-Maggie? demanda un adolescent maigrichon.  Elle ne ferait pas de mal à une mouche qui déciderait de l’achaler.
Plusieurs acquiescèrent devant cette remarque.
-Vous ne voyez pas qu’elle vous a tous ensorcelé. 
-Vous y allez un peu fort, répondit un autre jeune homme.  Tous le monde aime Maggie.  C’est elle qui nous a sauvés des malfrats qui venaient nous demander des récoltes à chaque année.  Vous, vous n’avez jamais rien fait malgré nos suppliques à votre égard.
-Nous ne possédons pas assez d’homme pour vous aider.  Ceci est l’œuvre de ces démons de magiciens.
-Maggie n’a pas eu besoin d’une armée mais, d’une épée, ria une femme.
-Ces bandits, vous ne croyez pas que ce sont les magiciens qui les envoyaient pour que vous décidiez de tourner le dos à votre foi.
-Ils ne demandaient pas de changer de religion mais, des denrées pour passer l’hiver et une vierge, répondit la vieille.
-Vous flirtez tous avec le démon!  Vous n’êtes pas de bons chrétiens.  Cette femme est une démone et elle vous amènera tous en enfer.
-Même si elle nous amène en enfer, elle nous aura donné une belle vie sur la terre.  Nous ne craignons plus les brigands ni rien avec les soldats qui sont avec nous maintenant, dit une femme qui se colla sur son mari qui comptait dans les mercenaires qui avait décidé de rester.
-Je ne peux pas croire que vous aimez cette personne.  Savez-vous seulement qui elle est?
-Une femme qui nous aide et qui a une grande place parmi nous, répondit Pierre qui se trouvait derrière la prêtre rouge de colère devant toute ces foutaises que disaient ses gens qui devaient pourtant tout croire ce qu’il disait et se rallié de son côté.
-Qui est-elle vous qui semblez si bien la connaitre?
-La seule qui a mis fin à notre calvaire, cria un fermier en levant sa fourche.
-Je ne pourrais pas vous faire changer d’idée sauf en disant la vérité sur elle.  Cette femme ne s’appelle pas réellement Maggie…
-Il a raison, dit la femme en prenant la parole et en s’arrachant à l’étreinte du prêtre.
Elle s’avança vers ceux qu’elle connaissait bien depuis sa fuite.  Elle voyait en eux des amis mais, elle ne savait pas comment leur dire la vérité sans leur briser le cœur.  Elle leur mentait depuis son arrivé et, eux, pensait connaitre la vraie nature de Maggie.  Elle reprit la parole après un long silence.
-Vous devez savoir que je possède de grands pouvoirs magiques.  Je suis une des plus puissantes magiciennes du monde.  Mon vrai nom est Rachel et je suis la reine des magiciens ainsi que la vraie mère de Pierre.

Tous restèrent sans voix devant une telle révélation.  Seul le prêtre souriait en espérant que leur colère serait assez grande pour tuer cette traitresse.  Les trois autres prêtres se trouvaient derrière lui.  Leur ami en jean se trouvait de l’autre côté de cette démone.  Bientôt, elle trouverait la mort par la main de ceux qui la protégeaient.

Je ne dis rien.  Tu devrais attendre pas ce chapitre mais le suivant.     

On revient avec Aria et sa rencontre avec son ... sauveur ou son prédateur?

Chapitre 73

Aria sentait le vent qui soufflait plus fort et elle savait que bientôt elle se retrouverait nez à nez avec son sauveur.  Cependant, elle ne savait pas si celui-ci la prendrait pour un repas ou comme une amie.  Elle sentit un coup qui montrait que la créature venait de se poser.  Elle se jeta sur le sol et roula loin de ce monstre à quatre pattes. 
-Que faites-vous là? hennit son sauveur.  Je voulais  vous empêcher de tomber et vous vous jetez sur le sol.  De moins haut et moins mortel, vous me direz mais, la chute se trouve au bout de votre chemin.
La jeune femme se releva devant cet être si étrange.  Elle ne se souvenait pas que Pierre ait parlé d’une telle créature.  Elle regarda si Flynn allait bien et il dormait paisiblement.  Elle leva la tête à nouveau pour regarder …  quoi au juste?   Ce cheval noir possédait de grandes ailes avec des plumes de la couleur de l’arc-en-ciel  ainsi qu’une corne torsadée blanche sur le front.  Il semblait plus grand que les chevaux qu’elle montait dans sa jeunesse.  Il l’observait autant qu’elle le faisait de son côté.  Il prit la parole en premier.
-Êtes-vous muette?
-Non.  Je ne vous connais pas et  j’essai de vous cataloguer.  Mon ami me parlait souvent de créatures magiques mais, je ne me rappelle pas que votre description ait franchi ses lèvres, répondit Aria.  Je me demandais aussi si vous vouliez me sauver pour ensuite me manger ou devenir mon amie.
-Je suis herbivore, ria l’animal.  Je ne voulais pas vous créez une telle frousse, désolé.  Je me présente, je m’appelle Rainbow.  Vous devez deviner d’où vient mon nom, dit-il en levant ses immenses ailes.  Dans cette forêt, on m’appelle un « unisus » mais, les humains disent que je suis une licorne volante.  Nous ne comptons pas beaucoup d’individu de notre espèce sur terre.
-Pourquoi?
-À cause de notre conception.  Nous pouvons nous reproduire entre nous mais, cela est très dur.  Malgré tout mes voyages, je n’ai jamais rencontré une femelle de mon espèce.  Je ne parle pas des mâles mais, ils ne sont pas légions non plus. 
-Vous êtes un grand voyageur?
-Je peux voler pour me déplacer.  Je dois dire que le point B arrive vite quand je m’envole du point A, hennit l’unisus.
-Si peu de femelle peuple notre terre, il doit bien y avoir un autre moyen de faire naitre une bête comme vous?
-Oui et cela est terrible.  Il faut qu’un magicien puissant réunisse un pégase et une licorne et que ceux-ci s’accouplent.  Parfois une licorne ou un pégase naît de ce viol mais, des créatures comme moi se comptent sur le bout du doigt du puissant sorcier.  Souvent, cette personne capture la femelle entre les deux et attend la naissance du bébé et l’arrache à sa mère.  Vous devez savoir que nous possédons le meilleur des deux mondes.  Nous pouvons voler comme un pégase avec sa rapidité aussi et nous possédons la magie d’une licorne. 
À ma naissance, elle voulut ma mort en voyant mes ailes multicolores mais, elle hoqueta de stupeur en voyant une corne blanche torsadée poussée sur mon front quelques mois plus tard.  Elle me dit que mon père, un pégase, portait une robe noire et ses ailes ressemblaient aux miennes.  Elle me parla aussi du sorcier noir qui les avait réunis.  Il s’appelait Daymon.  J’ai toujours trouvé ce nom facile à me rappeler.  Le pégase écoutait ce sorcier au doigt et à l’œil.  Cependant, lors de l’accouplement, Célesta tua ce cheval ailé.  Le sorcier l’emprisonna dans une cage de cuivre mais, elle trouva un moyen de crocheter la serrure avec sa corne et de sortir.  Elle ne savait pas ce que cet homme voulait  faire de son bébé à venir mais, elle savait que rien de bon ne pouvait découler de cet acte contre-nature.  Elle se sauva  et elle arriva dans cette forêt.  Elle demanda la protection du Grand chêne et celui-ci la nomma « licorne en chef ».
Je vécu avec ma mère dans sa clairière.  Entouré des fées et des sirènes, je grandis à l’abri des regards des hommes.  Un jour, je dis à ma maman que je voulais parcourir le monde.  Elle ne leva aucune objection et me laissa partir.  Je voyageai beaucoup et vécu dans quelques écuries où les hommes pensaient qu’un étalon égaré, d’une beauté rare, se trouvait devant eux.  Je connus plusieurs juments et dissémina mes gènes un peu partout mais, je ne sais pas si un petit Rainbow est né de mes expériences. 
Voilà quelques jours, ma mère m’appela par télépathie.  Elle me dit que je devais la rejoindre le plus vite possible auprès du Grand Chêne.  Je volais tranquillement vers le centre de la forêt quand je t’ai vu te prendre pour un oiseau.  Ne voulant pas que tu meurs, je me suis installé en-dessous de toi et, te voici, sur la terre des vaches.
-Je ne pourrais jamais assez te remercier.  Je voyageais avec un sorcier nommé Daymon , on devrait peut-être lui demandé si celui-ci est le même que celui de ton histoire.  En tout cas, j’allais rentre visite à la grand-mère de mon fils qui s’appelle Flynn. 
-Ton fils?
-Oui, dit la jeune maman en montrant son enfant endormi.
-Wow!  Si jeune et déjà si puissant!
-Quoi?
-Ton fils possède un grand pouvoir magique presque égal à celui de la reine Rachel.
-C’est sa grand-mère.
-Tu veux dire qu’un des enfants de Rachel a eu un bébé.  Je ne me rappelle pas que Raistlin ou Morgane … attends, parlerais-tu de l’enfant perdu?  Comment s’appelait-il déjà?
-Son père se nomme Pierre.  Par ma faute, il fut enlevé à sa mère et élevé chez les Prieurs.
-Tu vivais auprès de lui pour qu’il t’ait donné un bébé.
-Je l’aimais et je l’aime toujours.  Cependant, je ne sais pas où se trouve le village où il prêche la parole du seigneur.
-La quoi?  Un fils de Rachel qui prie l’ennemi mortel de celle-ci.
-Depuis maintenant environ 15 ans, il vit chez les Prieurs.  Il ne pouvait pas vivre selon ses convictions sinon il allait mourir. Alors, il a décidé de vivre la vie la plus facile de toute : celui de curé.
-J’aimerais bien entendre ton histoire, elle semble si intéressante.  Je t’ai raconté la mienne alors, je veux entendre la tienne.
-Tu n’aimeras pas et ta mère ne t’attend pas, rétorqua la jeune femme.
-Cela fait plusieurs années qu’elle ne m’a pas vu alors, quelques heures de plus ne la tueront pas.   Elle possède la vie éternelle alors, rien ne presse.
-D’accord.  Assis-toi!  Je vais nourrir Flynn en te racontant mon histoire et celle de Pierre.  Une histoire qui ressemble étrangement à Roméo et Juliette version biblique. 
Aria ouvrit sa chemise ainsi que sa brassière qui se déboutonnait en avant et donna le sein à son fils qui but goulûment durant qu’elle racontait son histoire à Rainbow qui dévorait ses mots.  La nuit les prit de court et ils décidèrent de dormir dans la clairière.  Avant de dormir, ils mangèrent un peu de fruits qu’ils trouvèrent dans les arbres environnants.  Cependant, personne dans le groupe ne remarqua les deux grands yeux jaunes qui les regardaient avec appétit.  La bête qui les regardait attendait que tous s’endorment avant de passer à l’attaque et de souper à son tour.