Tu penses mais, l'avenir changera leur prévision de l'avenir!!!!    Je ne laisse jamais mes personnages s'en sortir trop facilement!!  Tu dois me connaitre depuis le début de leurs aventures 

Revenons avec Rachel qui ... en tout cas, tu liras bien la suite. 

Chapitre 23

    Rachel cherchait un moyen de fuir sans devoir faire du mal à ceux devant elle.  De plus, ils se métamorphosaient en dragon.  Même si Orée possédait des pouvoirs plus forts que les autres, elles ne pouvaient pas battre les trois en même temps même si la magicienne lui laissait le contrôle total. 

    Alors, elle vit une petite souris qui sortait d’un trou percé dans le mur derrière elle.  Une idée lui vint.  Quand les dragons décidèrent de cracher leurs souffles mortels, Rachel se métamorphosa en souris au poil doré et entra dans le trou.  Celle qui habitait-là se posa des questions en voyant une nouvelle arrivée qui traversait son territoire.
-Qui êtes-vous? demanda l’occupante
-Désolé.  Je ne fais que passer.  Je m’appelle Rachel et je dois me sauver de ceux qui veulent me tuer.  Merci de me laisser passer chez vous sans invitation.
-Je crains que vos amis penseront à votre évasion et détruiront ma maison.
-Je n’y avais pas pensé.
-De plus, mes bébés dorment pas trop loin d’ici.  Je dois aller les rejoindre bientôt et je ne pourrai rien contre des événements extérieurs envoyés pour vous enlever la vie.

    Alors, la magicienne sentit son poil se hérissé sous le souffle froid qui arriva derrière elle.  Elle forma un bouclier qui empêcha le froid d’entrer plus profondément dans le trou. 
-Je laisse ce bouclier.  Vous pouvez le traverser mais, rien de magique ne pourra le traverser.  C’est le plus que je peux faire. Encore désolé.   Je vous souhaite une longue vie tranquille ainsi qu’à votre progéniture.  En même temps,  je cherche une chihuahua blonde, vous savez où elle dort?
-Elle ne change pas souvent de place pour son roupillon du matin, ria la petite souris grise en lui montrant le chemin.  J’irai rejoindre mes petits après.  Je ne pourrais pas rester auprès de vous.
-Juste me montrer le chemin est beaucoup pour moi.

Il faut bien que les souris aident les âmes en détresse. 

Chapitre 24

-Tu penses qu’elle est morte? demanda Hélène en relevant son nez écailleux après avoir soufflé dans le trou de souris qu’Éric lui avait indiqué.
-Je ne le croirais qu’en voyant son corps refroidi devant nous.  Nous parlons ici de Rachel.  Tu la connais autant que moi et, bien des fois la mort l’a frôlé mais, elle ne l’a jamais amené, répondit le dragon d’argent en reprenant sa forme initiale.
-Je sais que je dois la tuer mais, je ne sais pas pourquoi je me sentirai triste si je réussirais.
-Je ne peux croire que je veux la mort de ma propre femme, grogna le dragon noir.
-Arrêtez de chialer sur vos états d’âmes, se choqua Pedros.  Trouvez cette femme et amenez-moi son corps mort.  Je ne veux pas entendre vos excuses.  Je sais qui elle est et comment elle trouve toujours des solutions à des problèmes que les autres ne peuvent pas résoudre.  Je sais aussi que les dieux le protègent mais, vous êtes les trois autres dragons et, vos forces combinées, égalent celle de votre adversaire.
-Où je me cacherai si j’essayais de fuir mes ennemis qui se trouvent dans le même château que moi? pensa tout haut Éric.
-À sa place, j’essayerai de sortir de l’endroit en question et je penserai que le dehors comporte plus de cachettes que le château que  mes ennemis connaissent autant que moi, répondit la jeune femme.
-Pas fou comme idée.  Connaissant Rachel, elle essayera de s’éclipser sans qu’on le sache et on la perdra de vue.  Seule sa magie pourra ensuite nous aider à la retrouver.  Cependant, elle cachera ses pouvoirs et ne l’utilisera qu’en cas d’urgence, raisonna Karl.
-De plus qui est la personne à qui Rachel demande conseil quand elle se trouve dans des problèmes sans solution, argumenta Hélène.
-Crack pot, s’exclama ses deux amis en se dirigeant où la chihuahua blonde dormait.

Crack pot, qui est calqué sur ma chihuahua, est une pierre tournante dans mes romans.  Rien ne se passe sans que cette petite chihuahua en entende quelques brides!!!     Elle est très importante pour Rachel ainsi que Médora.

Chapitre 25

-Crack pot, cria une petite voix en direction de la chienne qui dormait paisiblement dans un panier douillet près du trône de sa maitresse.
-Qui? demanda la chihuahua en ouvrant un œil.  Que fais-tu ici mon amie souris si les gens te trouvent devant moi, ils te tueront?
-Tu ne me reconnais pas?  Je dois avouer que je possède rarement cette forme mais, ma couleur peu orthodoxe devrait te donner assez d’indice pour découvrir mon identité.
-Rachel?  Pourquoi choisis-tu cette forme pour venir me voir? 
-Écoute, le temps m’est compté!  Pedros a fait avaler une potion d’obéissance à mes amis.  Ceux-ci veulent ma mort depuis.  Je veux sauver ma peau mais, je ne peux pas laisser le royaume sans protection.
-Cependant, si tu restes, ils te massacreront.
-Là repose le problème.  Alors, j’ai pensé à toi ma chère.  Depuis le début de cette histoire de fou, tu te tiens à mes côtés et tu n’as jamais flanché devant l’adversité.  Grâce à toi, ma vie n’a pas pris fin dans les montagnes de l’Himalaya.  Veux-tu encore m’aider?
-Tu ne pourra pas toujours compter sur moi, ria la chihuahua devant la souris au poil doré.  Allez sans farce, que veux-tu que je fasse?
-Premièrement, fais en sorte que les jeunes ne tombent pas sous l’emprise de Pedros.
-Je le ferai mais, il faudra que j’essaie de boire seulement ce qui m’inspire confiance.
-Deuxièmement, je communiquerai avec toi environ une fois par mois par télépathie sécurisée.  Il faudra que se soit toi qui tient le canal et qui l’ouvre car, mes pouvoirs deviendront un fardeau lourd à porter.  Je ne pourrais plus les utiliser sinon, ils découvriront ma cachette.
-Une fois par mois, à tout les 15, j’ouvrirai un canal où tu pourras parler sans crainte.
-Troisièmement, et c’est le dernier point, il faudra chercher chacune de notre côté comment contrer cette potion.  Je ne connais rien de sa composition et là réside la difficulté.  Nous ne savons que son résultat.  Tu m’aideras dans ces trois tâches?
-Oui .  Cache-toi en-dessous de moi, tes trois amigos arrivent.

    La souris dorée se cacha sous la bedaine de sa chienne et entendit les pas de ces anciens amis. 
-Crack pot, commença le mari de celle qui devait mourir, aurais-tu vu Rachel depuis ce matin?
-La dernière fois que je l’ai vu c’est à votre réveil.  Je descendais de votre lit accompagnée de ma fille, dit la chihuahua en se concentrant sur un petit oiseau qui se trouvait à l’extérieur du château. 
- Si tu la vois, amène-la-nous  Elle ne voudra pas venir à notre rencontre mais, nous devons lui parler de choses urgentes.
-Tu sais bien que je ne peux pas forcer ma maitresse à faire ce qu’elle ne veut pas faire.
-En tout cas, on s’arrangera pour la retrouver nous-mêmes.
-LA DRAGONNE D’OR S’ENFUIT, cria Pedros sur un balcon en montrant de son doigt la grosse forme écailleuse qui s’éloignait rapidement du château.
Les trois autres se ruèrent dehors, se transformèrent et s’envolèrent rapidement à la suite de leur amie qui s’enfuyait.

    À ce moment, la petite souris dorée sortit de sous la chienne qui riait. 
-Pourquoi ris-tu? demanda le petit animal.
-Sais-tu ce qu’ils suivent réellement?
-Non.
-Une illusion.  Un colibri voletait autour des fleurs près du château.  Quand il a décidé de partir, j’ai jeté une illusion sur lui.  Tes amis pensent qu’ils te suivent mais, ils ne t’attraperont pas. 
-Comme un colibri vole près du sol, ils penseront que je me suis posée dans la forêt et que je cours sous forme humaine dans les bois.  Du ciel, ils ne pourront me retrouver.  De plus, je ne me trouve pas sous les arbres mais ici.
-Cependant, tu devras partir avant qu’ils reviennent.  Je jouerais le jeu de celle qui ne sait rien.  Je m’ouvrirai peut-être à Médora pour qu’elle m’aide dans les recherches pour trouver l’antidote de cette potion maléfique.  Je garderai aussi un œil vigilant sur les gestes de ce Pedros.  Je ne lui fais pas confiance.  Bonne chance à toi maitresse et au 15!
-Merci ma chère amie.  J’espère seulement que nous trouverons et que nous nous reverrons avant que la mort nous fauche.  J’aimerais bien vivre d’autres aventures en ta comapgnie.

    Alors, les deux animaux se séparèrent et chacun suivirent leurs chemins.

à cause de la prophétie dicté par le dragon quand elle se trouvait sur la montagne.  Tu dois t'en souvenir?  Il disait qu'elle le retrouverais mais, qu'elle perdrait beaucoup plus.    On comprend que ce qu'elle perd c'est Karl, Éric et Hélène.  Mais, retrouvera-t-elle son fils???

Chapitre 26

-Je pense que nous ne pourrons pas la retrouver, grogna le dragon noir en regardant les arbres en dessous d’eux.  La forêt est trop dense.  Elle réussit toujours ce qu’elle entreprend et là, elle a pris tout le monde de vitesse.
-Tu semblais plus alerte et plus rapide voilà quelques années, ria le dragon d’argent.
-Que veux-tu dire? répondit le roi en se tournant vers celui qui l’accusait.
-Je me souviens que tu as déjà jeté ton terrible jet sur les arbres pour former une trouée et sauver celle que l’on essai de tuer aujourd’hui.
-Je ne peux pas prendre le même stratagème ici.  Nous savons qu’elle se trouve en-dessous mais, pas où exactement.  Exemple que je formerai un trouée à un endroit, elle changerait de direction et on la perdrait à nouveau.  De plus, tu sais que nous possédons un nombre restreint de souffle.  L’acide ne se forme pas en criant ciseau.
-Karl n’a pas tort, rugit la dragonne blanche.  Il ne nous reste qu’à rentrer et à dire que nous avons échoué cette mission.  Connaissant Rachel, d’autres moments se présenteront pour que nous puissions la massacrer.  Elle voudra trouver un moyen de détruire ce sortilège qui nous lie à Pedros et elle reviendra.  La prochaine fois que nous nous retrouverons, ce sera la bataille ultime entre elle et nous.  Elle voudra détruire la source qui nous empêche de désobéir à cet homme et nous, la protéger. 
-Triste à dire ainsi mais, je sais que tu as raison ma chérie, répondit Éric en tournant de l’aile pour retourner au château.

Pas vraiment mais, les choses vont s'arranger pour elle.  Elle sait que tout semble perdu mais, elle ne laissera pas ses ennemis gagnés si facilement.  On connait la combativité de cette magicienne.  Cependant, la magie sera à proscrire pendant quelques temps et elle sait que cela sera difficile.     Survivra-t-elle sans la magie??? 

Comme aujourd'hui c'est mon anniversaire, je vous fais un cadeau.  Deux chpaitres au lieu d'un.  Ne suis-je pas généreuse????

Chapitre 27

Durant ce temps, la petite souris dorée passait les grilles du château et courait rapidement vers la sécurité de la forêt.  Elle savait que cet endroit recelait plus de cachette qu’elle connaissait  bien mais, qu’aucun de ses amis ne soupçonnaient. 

    Tout à coup, Rachel entendit un miaulement derrière elle.   Elle savait qu’elle ne pouvait pas changer de forme sinon, ses amis sauraient sa position.  La forêt, contenant plusieurs créatures magiques, cacheraient ses manipulations magiques mais, en pleins villages, elle deviendrait une proie facile.  Elle vit alors le chat sauté devant elle pour lui bloquer la route.  Ce prédateur ressemblait à un tigre version miniature.  La souris détala de l’autre côté mais, un autre chat sauta devant elle.  Celui-ci portait une fourrure grise.  La magicienne regarda autour d’elle et elle se sentait prise dans un étau.  Plusieurs chats formaient un cercle autour d’elle et elle ne voyait aucun moyen de sortir de cet endroit qui deviendrait bientôt sa tombe.  Personne non plus ne voyait la tragédie qui semblait sur le point de se passer.  La souris ferma les yeux et commença à puiser dans sa magie pour l’utiliser au dernier moment.  Elle ne se laisserait pas si facilement tuer.  Certains félins semblaient commencer à sentir ce que faisait leur proie. 

Alors, un chihuahua noir arriva et jappa pour disperser les chats qui crachaient dans sa direction.  Il mordit les fesses de certains félins qui se cachèrent tous dans les arbres environnants. 
-Je pense que les souris ont besoin d’escorte canine pour passer sous le museau de cette gang de chats, jappa le chien en parlant à l’animal devant lui.
-Merci Shadow, répondit la magicienne.
-On se connait?
-Comment ne pas reconnaitre le fils de Médora?  Tu possèdes beaucoup de poils blancs mais, tu restes ce que tu es à l’intérieur, un chihuahua magique.
-Vous me connaissez bien mais, vous, pouvez-vous décliner votre identité?
- Excuse-moi petit. Tu ne me connais pas sous toutes les formes que je revêts.  Je me prénomme Rachel, maitresse de ta mère et de ta grand-mère.
-Que faites-vous ici altesse? dit le chien en faisant une révérence devant la souris qui rit.
-Je me sauve.  Crack pot sait toute l’histoire, elle pourra te la raconter.  Je dois partir le plus rapidement possible avant que les trois autres reviennent de leur excursion.
-Vous pouvez quand même m’en toucher quelques mots durant que je vous escorte vers votre destination.
-Pourquoi pas.  Je sais au moins que les chats ne m’attaqueront pas si un chien m’accompagne même s’il ne mesure pas plus qu’un rat.
-Attention à vos paroles!   Vous savez ce que ma grand-mère faisait à ceux qui disaient qu’elle ressemblait à un rat?
-Oui je m’en rappelle.  C’est même moi qui mettait les gens en garde sur cette manière, assez féroce, qu’elle prenait pour contredire ces mêmes personnes.
-J’adore les histoires de ma famille, jappa Shadow.  Alors, j’écoute votre aventure à vous et votre destination.
-Je me rends dans la forêt où je pourrais user de magie sans que personne ne puise me localiser avec précision.  Les interférences, dues à tous ceux qui usent de magie, brouillent les sens des meilleurs magiciens. 
-Bonne idée!
-Pour le reste, je me sauve des trois autres dragons.
-Votre mari et vos meilleurs conseillers?
-Oui.  Un homme d’un grand charme est venu nous demander de l’aide.  Je ne pensais pas me méfier de cette personne trop parfaite.  Ce matin, durant les préparatifs du départ, il nous a offert de la bière.  Cependant, une potion d’obéissance y était mélangée.  Ne buvant pas d’alcool, j’ai jeté cette mixture et, en buvant, mes amis ont absorbé le potion.  Maintenant, il obéisse à Pedros et celui-ci veut ma mort.
-Horrible de faire que de si grands amis décident de s’entretuer.
-Je suis en accord avec toi mais, je ne peux rien y faire.  Crack pot et moi chercherons, chacune de notre côté, l’antidote d’une telle potion.  Comme tous savent, les potions ne rentrent pas dans mes compétences.  J’ai toujours trouvé cette magie moins importante que les autres.  Je vois aujourd’hui mon erreur.
-J’irai aider grand-mère quand je pourrais.
-Merci petit.  Je dois entrer dans la forêt.  Je ne sais si nous nous reverrons.
-Je ne pense pas.  Je sens souvent le poids des années.  Je sais que Crack pot et Médora ne mourront pas avant que vous décidez de partir voir les dieux mais, je ne possède pas ce lien avec vous.
-Tu penses que cela pourrait prendre des années avant que nous trouvions le moyen de détruire ce lien qui empoissonne mes amis.
-Je ne sais rien mais, le temps seul nous le dira.  Restez en vie et bonne chance.  Je vous aime bien malgré tous les problèmes que vous causez sans le vouloir.  La combattante Rachel peut tout surmonter.  Rien n’est impossible, quand on y met toute notre cœur!
-Ma devise.
-Allez, si nous ne nous revoyons pas dans ce monde, on se verra dans l’autre.

La souris regarda son protecteur pour la dernière fois et trotta vers la forêt.  Elle savait qu’elle ne pouvait pas rester dans les parages.  Quand elle vit que Shadow s’éloigna, Rachel se mit à courir rapidement sous la protection des créatures peuplant la forêt du grand chêne et les arbres qui empêchaient le peuple volant de voir le sol.

 
Chapitre 28
    Rachel trotta vers le milieu de la forêt.  Elle arriva rapidement, pour une souris, face au grand chêne.  Aucune créature n’avait osé attaquer un si étrange animal.  Les fées, les sirènes se demandaient ce qui arrivait vers l’être qu’ils protégeaient.
-Ne touchez pas à cette souris! s’exclama télépathiquement le chêne.
-Merci mon ami, répondit la magicienne en reprenant forme humaine.  Je ne pense pas que mes amis me retraceront ici.  Enfin, je l’espère.
-Toutes les créatures protègent mon sanctuaire et ce qu’il contient alors, sens toi à l’abri ici.   Je sais les problèmes qui te taraudent.  Je vais te donner quelques conseils avant que tu partes te cacher.   Premièrement, change ton apparence.  Je sais que tu ne peux pas changer la couleur de tes cheveux ni de tes yeux mais, tu peux changer ta silhouette.
-Très bonne idée!

    Alors, devant le roi de la forêt, la silhouette de Rachel se brouilla.  Quand tous purent voir le nouveau corps de leur reine, ils poussèrent tous des exclamations de surprise.  La femme devant eux portait des cheveux longs qui descendaient jusqu’au haut de ses fesses de la couleur de l’or.  Elle avait rapetissé sa hauteur.  De plus, elle ne possédait moins de graisse et ressemblait à une échalote.  Son nez naguère de longueur moyenne, s’allongea de la même longueur que celui de Cléopâtre et il s’alignait droit. Sa bouche sans lèvre, possédait maintenant des lèvres sensuelles et pleines.  Ses formes assez envoutantes disparut pour donner une poitrine plate.  Ses longues jambes ne mesuraient plus la même longueur. Ses mains qui possédaient des doigts courts vit ceux-ci devenir longs comme une main de pianiste.   Elle ne pouvait rien pour ses yeux qui pouvaient la trahir mais, il fallait regarder de proche pour découvrir la magicienne sous cette nouvelle physionomie.  La jeune femme mit son pendentif de dragon sous son chandail qui ne portait aucun animal. Un chandail jaune et des jeans bleus.  Elle cacha aussi sa bague dans la poche de son pantalon. 
-Waoh, dit télépathiquement Orée, je ne pensais jamais te dire cela mais, je te trouve laide. 
-Le but est atteint, répondit la transformée de la même manière.  Je ne veux pas me trouver un prétendent, je veux seulement trouver un antidote à la potion que mes amis ont pris. 
-Rachel n’a pas tort, répliqua le chêne en s’incrustant dans la discussion télépathique.  Personne ne doit assez s’approcher d’elle pour découvrir la vérité sur son identité.
-Je sais bien cela, coupa la dragonne d’or.  Cependant Rachel devra vivre parmi des hommes pour trouver ce dont elle aura besoin pour préparer ce remède miracle.
-Arrêtez de vous chamailler.  Je garderai cette silhouette jusqu’au moment de mon retour dans la ville Orée.  Je ne peux pas m’attacher un homme qui pourra chercher à me connaitre mieux et je dois rester incognito.  Même Karl ne devra pas me reconnaitre même s’il marchait à côté de moi.
-Je me tais durant que le chêne fait ses recommandations, finit Orée.
-Non, je veux entendre tes commentaires ma chère amie.  Tu sais que où nous irons, tu deviendras  ma seule confidente et encore … je ne sais pas si je pourrais te parler. 
-Vivre avec des pouvoirs magiques et le savoir mais, de ne pas pouvoir les utiliser.  Cela doit être horrible, siffla télépathiquement une fée bleue qui approchait d’eux.
-Je ne pèse pas encore tout  mais, je me doute que cela sera difficile.  Vois des gens souffrir et ne pas pouvoir, d’un claquement de doigt, mettre fin à leur souffrance, soupira la reine.
-Continuions les recommandations avant que les autres dragons puisent sentir ta magie.  Il ne faut pas oublier qu’elle est puissante et donc, plus facile à repérer.  Il faudra que tu la cache sans la révéler.  Les gens autour de toi pourraient posséder des pouvoirs sans le savoir ou même être des magiciens.  On ne sait pas vraiment où tes pas te dirigeront.
-Cela, je le fais tout le temps.  Je cache mes pouvoirs pour que personne ne puise savoir que, devant eux, se tient une magicienne très puissante.  Je ne veux pas que les humains me craignent.  Je veux qu’il me regarde comme une égale à eux.
-Troisièmement, tu devras trouver un endroit où personne ne connait la reine ni le roi. Je connais un village chrétien.
-Un village chrétien!  Tu n’y penses pas sérieusement, s’écria Rachel.
-Cela serait la meilleure place où te cacher. 
-J’en conviens mais, je ne pourrais rien trouver sur l’antidote dans cet endroit.
-Laisse Crack pot s’en charger.
-Je trouve que je lui en demande beaucoup.
-N’oublie pas Rachel que tu ne seras pas attachée à cet endroit, tu pourras partir en voyage parfois et chercher des livres sur les potions.  Ensuite, tu pourras les cacher et chercher dans leur contenu à ton rythme.
-Pas faux.  Où se trouve ce patelin?
-Rends toi dans le coin maudit et continue jusqu’à la sortie de la forêt.  Tu trouveras le village à cet endroit.  Il craigne les démons alors, trouve un stratagème pour qu’ils ne te prennent pas pour une démone.
-Que d’aventures qui m’attendent.  Mon seul regret est que je suis seule pour les vivre …  avec ma dragonne.
-Je ne connais rien du futur mais, dis toi que cela pourra détruire la vie que tu as construit depuis la guerre.  Fais vite car, je sens que les prochains mois seront fatals pour plusieurs d’entre nous.
-Je ferais de mon mieux.
-LA VOILÀ, PRÈS DU CHÊNE, grogna un dragon noir au-dessus  de la magicienne.  JE LA RECCONNAIS GRÂCE À SES POUVOIRS MAIS, JE NE VOIS PAS À QUOI ELLE RESSEMBLE VÉRITABLEMENT, LES BRANCHES D’ARBRE ME CACHENT.
-Je ne pensais pas qu’ils pourraient sentir ma magie ici, dit la reine en se sauvant vers le coin maudit.

    Alors, la jeune femme se mit à courir pour distancer ses poursuivants ailés.  Elle regardait derrière elle pour voir où volaient les dragons.  Elle ne vit pas la branche qui se dressait devant elle et se frappa la tête dessus.  Alors, tout devint noir. Rachel tomba inconsciente.  Les dragons rugirent dans le ciel car, il ne pouvait pas retrouver leur proie à cause des arbres qui barraient leur chemin.  Ils repartirent vers le château penaud.

Dans une forêt, on doit s'y attendre!!!! 

Chapitre 29

    Pierre pénétra dans l’antre du diable comme les villageois du village appelaient cette forêt démoniaque.  Il marcha longtemps entre ces arbres plusieurs fois centenaires et il ne vit aucune créature démoniaque.  Il voulait mourir et, même elle, restait sourde à son souhait.  Les démons et les créatures de l’ombre sentaient l’odeur de son sang.  Cela les faisait frémir de peur car, il savait que ce jeune homme possédait la moitié des gènes de leur reine.  Le curé continua sa promenade et vit, coucher sur le sol, une femme.  Même s’il ne s’entrainait pas comme son frère, il réussit à soulever ce corps inconscient et, en remarquant la belle prune sur sa tête, il se douta que cette personne se réveillerait avec un beau mal de tête.  Alors, il comprit que son destin n’était pas de mourir mais, d’aider cette personne en détresse.  Il amena son fardeau vers la sortie de la forêt sans aucun pépin et marcha vers l’église où il habitait.  Les gens le voyant sortir un être des bois allèrent vers lui.
-D’où vient cette femme? demanda un des villageois inquiet.
-Je l’ai trouvé inconsciente au pied d’un érable rouge.  Je vais prendre soin d’elle et quand elle reprendra ses esprits, elle pourra nous raconter son histoire, répondit Pierre en essayant de passer la foule qui se massait devant la maison de Dieu.
- Ramenez-la d’où elle vient?  Les démons peuvent prendre n’importe quelle forme, affirma une des aînées du village.
-Je ne peux pas la laisser mourir dans ces bois infestés de créatures qui l’avaleront sans que je ne puisse rien faire.
- Croyez-moi jeune homme, continua cette même vieille femme, les monstres revêt un corps humain et, quand ils savent que vous leur faites confiance, ils vous avalent.
-Ces histoires ne servent qu’à faire peur aux enfants.  Je ne crains pas les démons et les monstres de cette forêt maudite.
-Vous devrez.
- Laissez-moi passer, je commence à trouver cette personne lourde dans mes bras.
-Je vois que vous ne nous écouterez pas.  Si vous vous faites manger, ne venez pas geindre à nos pieds.
-Je pleurais dans les bras de notre seigneur, ria le curé en réussissant à entrer dans l’église. 
Il porta la femme inconsciente jusque dans une petite pièce qui lui servait de chambre.  Un lit formé d’un matelas où les ressorts lui sortaient dans le dos et quelques couvertures lui servaient de meuble pour dormir. Il déposa son fardeau dans ce lit de misère.  Une commode, qui avait connu de meilleurs jours, était le seul autre meuble dans la petite pièce.  Un cadre représentant les trois Marie regroupés autour du corps du Christ mort atténuait le blanc cassé des murs qui encerclaient cet endroit pauvre.  Il prit une croix dans un de ses tiroirs de sa commode et se mit à prier avec ferveur le Dieu unique pour aider cette femme à reprendre conscience.  Il ne savait pas pourquoi il espérait tellement que cette personne retrouve le chemin vers le monde réel.  Il sentait, même, qu’il connaissait bien cette femme malgré le fait qu’il ne l’avait jamais rencontré.  Il s’assit sur le sol et commença à prier.  Cependant, il ne savait pas que cela diminuerait la rapidité de sa guérison.

C'est vrai!!!  Cependant, parfois ... 


Chapitre 30

    Dans les plans astraux où se cachait Dieu depuis sa défaite, Satan marchait en sifflotant. 
-Alors, tout se passe comme convenu? demanda le Dieu unique en sortant de sa cachette.
-Un peu mieux.  Mon fils a fait en sorte que Rachel doive se sauver de ses propres amis. 
-Encore mieux que je l’espérais.  Les magiciens se trouvent en terrain découvert.  Sans leur reine, les créatures magiques se rebelleront contre Karl qui se proclamera roi.  Ton fils travaille bien et il ne sait même pas que tu comptais sur son besoin de liberté. 
-Bientôt, nous pourrons réunir mes démons et tes disciples restants pour lancer une nouvelle offensive. 
-Satan, sans toi je serais perdu.  Les dieux et déesses me traquent sans arrêt.  Ta seule présence les empêche de venir me chercher dans les entrailles de la terre.
-Entre amis, on se doit bien cela.

    Alors, les deux amis se tournèrent vers un cristal dans le fond de la grotte où le feu grondait à tout moment de la journée.  Des suppliciés hurlaient de douleur mais, les deux compères ne fixaient que le cristal qui leur montrèrent où se trouvait leur ennemie jurée et ce qu’elle faisait.  Dieu se choqua quand il vit qu’elle se trouvait dans un des dernier village chrétien encore à l’extérieur de la grotte humide qui servait d’abri à la plupart de ses disciples.

et oui!!  Comme Dieu l'a modelé, il peut des fois l'aider quand Dieu a des problèmes.  Je pense que ces deux-là doivent être amis mais, un détient l'enfer et l'autre le paradis car, il doit avoir, comme toute chose sur terre, le bien et le mal.  Trop tiré par les cheveux???

Chapitre 31

    Deux jours plus tard, la femme sortit de son état comateux.  Elle regarda autour d’elle et remarqua  le jeune homme couché à même le sol.  La terre possédait encore de bonnes âmes.  Elle s’assit sur le matelas.
-Ouille, dit-elle en sentant un ressort lui entrer dans la fesse ce qui eut pour conséquence de réveillé celui qui dormait à ses côtés.
-Vous êtes enfin réveillé, s’écria-t-il.
-Oui. Cependant, je pense que ma tête veut exploser. Je peux vous demander où je me trouve?
-Dans l’église du village.  Je vous aie trouvé sur le sol de la forêt inconsciente et je vous aie amené jusqu’ici.  De plus, avec la bosse qui ornait votre front, je ne doute pas que vous possédez un mal de tête.  Je ne savais même pas si vous alliez vous réveiller un jour.
-Merci.  Pourrais-je savoir le nom de mon sauveteur?
-Bien sûr.  Je me prénomme Pierre.
-Pierre?
-Oui.  Voici le nom que ma mère et mon père me donnèrent à la naissance. Ma maman me disait toujours que mon papa avait choisi le nom et qu’en échange, elle pourrait choisir les noms de ces autres enfants.  Maintenant, je pourrais savoir votre nom.
-Oui.  Je me prénomme …  Maggie, dit Rachel en sachant qu’elle ne pouvait déclamer son nom réel.
-Alors Maggie bienvenu dans le monde réel.  J’ai tellement prié Dieu pour que vous vous rétablissiez.
-Merci, dit-elle en se levant de sa couche et en se mettant debout durant que le jeune homme l’imitait.
-Vous pourrez rester ici tant que vous le voudrez.  Je suis le curé de cette paroisse et personne ne pourra dire du mal de vous sans m’infliger une terrible douleur. 
-Je ne pourrais jamais assez vous remercier pour votre bonté.  Cependant, j’aimerais que vous passiez au tutoiement pour me parler.  Je me sens vieille quand quelqu’un discute avec moi en employant le « vous ».
-Bien sûr madame.
-Vous me faites …
-Non.  Si je dois passer au tutoiement, vous … toi aussi.
-D’accord.  Tu me fais vraiment rire.  Je suis certaine qu’on pourra devenir ami et … même plus qui sait.
-Je suis un curé madame et ne peut pas …
-Je ne parle pas des plaisirs de la chair nigaud, je parlais plutôt d’une amitié solide. 
-Ouf, j’aime mieux cela.  En passant, faites … fais attention au dehors, les gens pensent que tu es une démone qui a pris forme humaine pour me dévorer durant mon sommeil.
-Je connais un peu les démons et ils détestent prendre une autre forme qui ne comporte pas des cornes.
-Tu connais les démons?
-J’habitais auprès de magiciens mais, une horrible traitrise a fait en sorte que j’ai dû me sauver pour ne pas être massacré par ceux que je croyais mes amis. 
-Cela doit être horrible.  Tu veux m’en dire plus?
-Je dois dire que je ne crois pas en un dieu mais, en plusieurs.  Ne dis à personne ce que je te dis car, je finirais au bûcher.
-Promis.  Je tiendrais ma langue comme si tu venais à la confession.
-Pierre, je veux vivre auprès de vous pour me cacher de ceux qui cherchent à attenter à ma vie.  J’espère que cela ne te dérange pas.  Quand tu m’as trouvé inconsciente, je me sauvais de mes bourreaux.  Par chance, tu m’as trouvé avant eux.
-Si tu veux vivre parmi nous, tu serais mieux de devenir une servante dans la maison de Dieu.
-Que fais cette personne?
-Elle aide le curé.  Elle lui fait à manger et elle fait le ménage.  Elle l’aide lors des cérémonies et tous ce que font les servantes.
-Je peux cuisiner et faire le ménage mais, ne me demande pas de t’aider pour les services religieux.  Je tiens trop à mes croyances pour m’abaisser à aider pour ceux d’une autre religion.
-Je comprends.  Je t’engage pour que tu fasses tout sauf m’aider pour les cérémonies, dit le jeune homme en tendant la main vers la femme qui la prit dans sa main.
-Ainsi se signe un contrat, souri-t-elle.  Cependant, j’espère que je pourrais prendre des vacances parfois.
-On verra mais, cela pourra se faire.

je pensais que cela serait une nouveauté.  Je l'ai rarement lu ou vu dans des films.  Je dois dire que je n'écoutes pas énormément de films apocalyptiques.     J'aime bien mon idée malgré tout.  Qu'aurais-tu fait comme histoire pour la protection de Dieu aux yeux des dieux et déesses?  Il ne faut pas oublier que le seul "ami" qui lui reste est Satan!!! 

Chapitre 32

    Les mois passèrent tranquillement pour Aria.  Daymon décidait sans arrêt de reporter leur départ.  Les trois amis se promenaient et aidaient les gens qui les sollicitaient.  Ils marchaient vers le royaume où Rachel gouvernait mais, le chemin risquait d’être long à pied.  La future mère aimait cette vie et apprenait beaucoup sur la reine et son caractère. Ombre chevauchait souvent près d’elle durant leur déplacement et lui parlait de ce qu’elle savait de sa belle-mère et comment, accompagnés des trois autres dragons, ils avaient fait front commun pour anéantir l’armée de Jean-Paul X.  La licorne noire se prenait de plus en plus d’amitié pour la jeune femme et le sorcier noir aussi.  Le soleil commençait à brunir la peau de celle qui ne voyait jamais l’astre solaire sous la terre et ses joues reprenaient la rougeur du grand air.  Plus les jours passaient et plus Aria changeaient.  Elle semblait plus épanouies et mieux dans sa peau. Même que sa silhouette s’arrondit plus que ce que la maternité devait lui donner.  Elle se sentait heureuse que les Prieurs n’aient pas décidé d’envoyer des hommes à ses trousses pour la ramener dans cette grotte humide.  De plus, Daymon ne pensait plus à poursuivre ces êtres qui lui causaient une rage meurtrière.  Même, l’enfant qui grandissait en elle semblait en meilleur santé que dans cette caverne insalubre.

Cependant,  les mois s’écoulèrent rapidement et, une journée où la jeune femme se promenait tranquillement dans un champ de fleurs, elle poussa un cri.  Elle sentit les premières douleurs de l’enfantement.  Elle réussit à se rentre rapidement sous sa tente et à « faire le petit chien » comme disait son amie chevaline.  Le bébé voulait sortir et voir le monde auprès d’elle.  La licorne noire arriva en entendant son amie haletée. 
-Qu’as-tu Aria? hennit Ombre
-Le … bébé, réussit à articuler la souffrante.
-Quoi?  Attends cela fait cinq mois qu’on se connait et tu disais que cela faisait quatre mois que tu étais enceinte alors, il est à terme.  Je ne comptais plus trop.  Je dois aller chercher Daymon.  Je ne possède pas de mains pour t’aider.
-Ne me laisse pas seule, s’il-vous-plaît.  Envoie-lui un message télépathique et il arrivera en un rien de temps, dit la future mère en finissant sa phrase pour un cri de souffrance.
-Je crains que ton enfant ne veuille pas attendre notre ami.
    Alors, les contours d’Ombre devinrent flous.  Aria regarda la transformation de son amie.  Le visage long s’arrondit pour donner un visage humain.  Elle possédait toujours ses yeux rouges rougeoyants mais, le reste ressemblait à une femme.  Elle possédait de longs cheveux noirs soyeux ainsi que des oreilles un peu plus pointues que la moyenne.  Son nez diminua pour donner une proéminence plus longue que la moyenne.  Sa bouche s’orna de jolies lèvres qui pourraient faire damner un saint.  Sur son front, entre ses cheveux qui tombaient en une franche, on pouvait voir une étoile blanche qui dénotait son caractère magique.  Ses pattes de devant s’allongèrent et se terminèrent par des mains délicates aux longs doigts.  Ses pattes de derrière, quant à elles, rapetissèrent pour se terminer en deux pieds parfaits.  Sa peau resta noire comme la robe de la licorne qui se cachait sous ses traits humains.  Sa queue disparue.  Quand elle finit sa transformation, Daymon arriva, alerté par les halètements et les cris de son amie humaine, et il fut subjugué par la beauté de son amie nue.  Elle dépassait le sorcier noir d’une tête et celui-ci, enleva sa tunique noire qu’il gardait toujours sur lui et la tendit à son amie qui l’enfila rapidement.
-Je … commença l’homme  bouche bée. 
-Je suis une des rares qui réussit aussi bien à adopter cette forme.  La majorité rejette cette transformation pour celle des animaux de la forêt.  Peu des nôtres sort de sous les couverts des bois. 
-Tu réussis très bien ta …
-Je ne voudrais pas couper votre discussion si intéressante mais, je pense que le bébé veut sortir, coupa Aria durant qu’elle forçait pour expulser le corps étranger.
-Oui bien sûr, répondit Ombre en s’approchant de la future maman.  Je me transforme pour toi et j’en oublie ensuite le pourquoi. 
-Je pense que les beaux yeux de Daymon ne sont pas étrangers à cette perte de mémoire, ria la jeune femme en poussant à nouveau.
-Je vois la tête, dit la femme noire en levant le bas de la robe de son amie pour voir entre ses jambes.  Pousse encore un peu et il devrait sortir en totalité.  Toi, continua-t-elle en montrant le sorcier noir du doigt, va me chercher une bassine d’eau.  On en aura besoin pour laver le bébé à sa sortie et amène aussi des draps pour recouvrir son corps.  Nous vivons dans un endroit chaud mais, le contraste du ventre de la mère et de l’air libre est assez horrible sans en rajouter.

    Alors, Daymon sortit de la tente pour aller chercher ce que son amie lui demandait. La seule chose qu’on entendait encore était les halètements et les cris de la future mère.  Une poussée fit sortir le bambin et Ombre l’attrapa.  Le sorcier noir arriva à ce moment avec tous les objets demandés.  La licorne noire transformée lava l’enfant dans la bassine après qu’il eut poussé son premier cri.  Ensuite, elle l’enveloppa dans le drap et le tendit à sa mère.

    Alors, on vit un éclair traversé le ciel et le tonnerre grondé. 
-Ton enfant possède un grand destin, commença Ombre.  Possèdes-tu un nom pour ce petit garçon?
-Je cherchais un nom qui me rappelait mon cher amour perdu mais, Junior est trop nul comme nom.
-J’acquiesce, ria le sorcier noir.
-Une journée, notre amie Daymon m’a fait écouter un film de Walt disney.
-Comment de film lui as-tu fait voir? demanda la femme noire en se tournant vers son ami.
-Plusieurs.  Elle possédait un grand retard sur cet art méconnu, répondit l’homme en sortant son sourire le plus enjôleur.
-En tout cas, continua la nouvelle mère.  Cela parlait d’une jeune fille prisonnière d’une tour qui possédait une chevelure magique.  Pour faire court, un voleur l’aida à se sauver.  J’adorais son nom.  Il s’appelait Flynn et voilà le nom de mon petit garçon.
Le bébé pleura et sa mère ouvrit sa robe pour donner le sein au petit qui commença à boire goulument.  Il possédait un duvet sur sa tête de la même couleur que son père, blond.  Il ouvrit ses yeux quand le soleil reprit ses droits sur ce début de tempête.  Il regarda sa maman de ses grands yeux noisette comme les siens.  Aria, après le boire, lui fit faire son rot.  Elle connaissait beaucoup sur les bébés car, elle aidait souvent les femmes qui venaient d’accoucher. 
-Flynn, je ne t’abandonnerai jamais.  Nous chercherons ensemble ton père et nous deviendrons enfin une vraie famille.
-Durant que les deux font connaissance, j’aimerais bien faire connaissance avec la nouvelle Ombre, ria Daymon.
-Pourquoi pas mais, j’aimerais bien reprendre ma forme initiale rapidement.  Je me sens à l’étroit dans ce corps.
Les deux amis sortirent de sous la tente pour aller dans la leur.  Aria sourit, elle savait à quoi le sorcier noir pensait mais, Ombre ne comprenait pas ses sous-entendus n’étant pas une vraie humaine.

non, je prends les mauvais côté comme les bons.  Cependant, il doit avoir quelques petites choses qui sortent de l'ordinaire.  Tu ne devais pas t'attendre à l'histoire de la potion qui ont fait en sorte que les trois autres dragons veulent maintenant tuer Rachel.  J'essaie d'essayer de sortir de l'ordinaire.  Cependant, Stant reste Satan.  Tu dois savoir qu'il va arriver un problème avec l'amitié entre Dieu et le maitre du mal!!!  J'e donne des indices pour ce qui  arrivera.  L'histoire n'est pas fini!!!  Loin de là!!  Je te réserve bien des surprises.    (enfin j'espère que je t'amènerais de nouvelles surprises).  Tu me rediras ton impression quand tu seras rendu un peu plus loin!!!  Sinon, je serais mieux d'effacer le fichier et de tout recommencé.  Si tu crois que cela est une bonne idée, dis moi le avant que je dépasse le 260 pages(c'est là que je suis rendue à écrire).  Bonne lecture!!!! J'aime aussi avoir des feed back, cela m'aide à savoir si je que j'écris sera aimé par bien des gens.  J'avais une personne qui m'écrivaient avant mais, je ne sais pas si elle n'aimait pas ce roman car, elle ne m'écrit plus.  Elle avait aussi beaucoup de problèmes cela n'aide pas.  Cela fait des années que j'écris ses romans. 

Chapitre 33

    Cela faisait dix mois que Rachel, devenue Maggie, vivait auprès du curé Pierre. Au solstice d’été, le 21 juin,  elle avait ressentit les vibrations magiques changées quand Flynn était né.  Cependant, elle ne savait pas ce qui causait de telle ondulation dans le monde magique.  Aujourd’hui, en ce 15 décembre, si la neige ne tombait pas, cela annoncerait un noël sans neige et la magicienne ne s’en plaignait pas.  Elle détestait la glace qui, souvent, résultait de l’eau transformé par l’action du froid ambiant. Comme à chaque 15, Rachel se brancha au canal télépathique ouvert par sa chihuahua blonde après avoir averti son patron qu’elle devait faire quelques choses d’importants dans sa chambre qui se trouvait à côté de l’orgue de l’église. Un escalier menait à l’endroit où Maggie jouait de cet instrument tout les jours de messes.  Elle ne possédait pas de meubles pour disposer de ses maigres possessions.  Elles posaient ses vêtements sur le banc où elle s’assoyait pour jouer.  Personne ne venait jamais dans cet endroit musical.  Un matelas sur le sol lui servait de lit et, en-dessous d’une planche lâche, elle cachait les livres qu’elles trouvaient sur les potions et sur la magie.  Elle dévorait les pages de ces encyclopédies occultes pour ne pas désespérée dans ce village. Elle savait que si les villageois connaissaient son secret, elle finirait ses jours sur un bûcher.  Pierre, plus ouvert d’esprit, n’essayait pas de la tuer même s’il savait qu’elle venait de la ville où vivaient les magiciens.  Le soir aussi, elle montait dans sa chambre et s’amusait à esquiver quelques passes d’épée avec une arme imaginaire et des ennemis invisibles.  Elle savait qu’un jour, elle devrait être en forme pour pouvoir pourfendre les méchants.  La vie continuait son cours.
-MAGGIE, cria Pierre en bas de l’escalier, VENEZ VITE LES GENS DU VILLAGE S’IMPATIENTENT.
-Allez sans moi, répondit-elle, je vous rejoindrais.
-On vous attend, dit le curé en sortant à l’extérieur durant que Rachel se connectait.

-Crack Pot? demanda la magicienne.
-Rachel, s’exclama la chihuahua en reconnaissant la voix de sa maitresse.
-Je suis contente de t’entendre.  On ne sait jamais quand mon mari découvrira nos discussions.
-Je sais.  Cependant, je reste la même et il n’y voit que du feu.  De plus, s’il découvrirait notre subterfuge, je ne pourrais rien lui apprendre.  La seule chose que je sais sur l’endroit que tu habites est que Pierre se trouve le curé de ce petit village de gens très superstitieux.
-Tu en sais beaucoup.
-Trop peu pour que Karl te retrouve.  Cependant, je n’aime pas trop comment se présage le futur.  Il risque d’être noir.  Je commence à entendre des rumeurs de guerres entre les créatures fantastiques de la forêt et les trois dragons.  Ils veulent que tu reprennes ta place.  Tu es celle que le chêne a choisi et non celui qui prend les décisions depuis ton départ.
-Karl est mon mari et le roi.  Il possède les pleins pouvoirs quand je ne me tiens pas à ses côtés.
-Cela est correct.  Cependant, ce qu’ils ne veulent pas digérer est le fait qu’ils t’ont pourchassé.  Les fées et les sirènes se trouvaient auprès de toi durant la dernière offensive.  Ils savent pour la potion mais, ne peuvent pas endurer les meurtrissures que leur laisse le roi.
-Ils leurs font du mal.
-Tes amis enferment des créatures fantastiques et les tuent sans aucune forme de procès à cause que Pedros leur demande de le faire.  Je ne sais pas encore combien de temps il me reste avant que je passe sur le pilori. 
-Je ne sais pas si nous trouverons bientôt l’antidote de cette foutue potion.  Sinon, tout ce que j’ai construit durant toutes ses années deviendra des cendres.
- Nous cherchons activement.  Shadow et Médora ont une piste prometteuse mais, je ne pourrais te parler de succès ou d’échec que le prochain mois.  De plus, pour pouvoir obtenir du sang pour exercer nos hypothèses sur du sang infecté, un chihuahua sans magie a mordu le postérieur d’Hélène et a arraché un bout de peau.  Ainsi, nous possédons du sang et nous savons que la potion coule toujours dans leur veine.  La magie est toujours visible.  Que se passe-t-il de ton côté?
-Je lis beaucoup sur les potions mais, je ne détiens aucune piste sérieuse. 
-Je dois te laisser, le roi arrive et demande aux conseillers principaux de se rendre immédiatement dans la salle du trône.  Encore une journée endormante.  Fais attention à toi et surtout, n’utilise pas ta magie.
-Tu ne peux pas savoir comme c’est difficile de ne pas l’utiliser.  Je vois les gens souffrir et je sais qu’un petit sortilège pourrait guérir leurs blessures mais, je ne peux pas.  Je sais que si j’utilise la magie ici, je me ferais immédiatement repérer.  De plus, les gens qui m’hébergent deviendront des cibles faciles pour m’atteindre.
-Je ne peux pas vraiment comprendre ce que tu vis mais, j’ai presque vécu une situation similaire quand vous aviez oublié la magie.  Je ne pouvais pas l’utiliser devant vous ou même sur vous.  Des fois, cela aurait été très pratique.
-Assez prêt de mon cas.  Cependant, je trouve difficile de savoir que je possède de grands pouvoirs mais, que ceux-là peuvent occasionner ma perte si cela se saurait.
-En tout cas maitresse, nous continuions nos recherches et nous nous reparlerons au mois de janvier.  D’ici là essayons de faire attention à nous et de rester en vie.
-À la prochaine fois ma chère chihuahua.  Dis bonjour à Shadow et à Médora de ma part.
-Je m’ennuie de toi maitresse.
-Et moi dont.

    Elles mirent fin à leur conversation télépathique.  Rachel savait qu’il commençait à voir de l’espoir.  Elle espérait que la piste que Crack pot lui parlait pourrait s’avérer confirmer.  Elle se leva de son matelas où elle s’était assise pour parler avec sa chienne et décida de rejoindre Pierre au milieu du village où tous fêtaient aujourd’hui.  Il devait parler ensemble et ensuite commencer à poser les décorations pour fêter la naissance de Jésus.  Au moins, Noël vivait en chaque personne.  Même les magiciens fêtaient encore cette fête.  Elle mit son chaud manteau.  Elle savait que Célesta était la cause du réchauffement peu habituel du temps sur le village mais, le froid mordant passait les failles de cette protection qui s’effritait aussi loin de sa source.

J'aime le mot "comparse" que j'ai utilisé au lieu d'amis dans le chapitre 30.  Satna dit encore "entre amis" mais, le descritif emploi le mot "comparse".  Un mot que j'emploi rarement et que je ne pensais pas utiliser au début. Merci pour le tuyau!!!!!  Un livre s'écrit toujours en écoutant ses lecteurs     Je prends autant les mauvais côtés que les bons.  Cependant, au contraire de mes livres, je ne suis pas omniciente.  Je pensais que tu trouvais que tout le début de l'hisoite était mauvais depuis le début du tome 4(je me sens un peu mieux)  .
Pour le remède, les chihuahuas ne savent pas que Pedros a un restant de potion.  De plus, les chihuahuas ne trouvent pas le livre où se trouvent l'antidote de cette potion.  Ils n'arrêtent pas leurs recherches pour si peu.  Ils sont trois pour chercher dans une bibliothèque qui comptent plusieurs romans plus gros que le chien lui-même. 

Attention, les poèmes n'ont pas de copyright, ils viennent de moi durant mon adolescence.  J,écrivais quelques poèmes mais, je me suis rapidement mis à écrire des histoires.  je n'ai jamais été forte en poésie. 

Chapitre 34

    Maggie arriva à l’endroit de ralliement. Tous le monde se frottaient les mains et se réfugiaient dans les couches de leur chaud manteau.   Elle vit le maire qui parlait sur une estrade en bois nouvellement construite,  La nouvelle arrivante ne comprenait pas pourquoi autant de chichi entourait seulement une réunion pour parler de comment placer les décorations de noël. 
-…content de devenir le juge de ce concours.  Depuis plusieurs années, nous continuons cette tradition qui couronne le meilleur ou meilleure poète.  Alors, tous détiennent leurs poèmes inventés.  Une année pour pondre les plus beaux poèmes.  Je pige le nom dans ce chapeau.  Tous possèdent un petit bout de papier.  Quand vous entendez votre nom, vous venez et vous dites votre chef d’œuvre.  Si les villageois vous acclament, vous restez sur l’estrade tant que vous n’êtes pas déclassés.  Le dernier restant devant deviendra l’heureux gagnant, finit par dire le maire en pigeant un papier dans un haut de forme noire.  N’ayez crainte, je dois déclamer un poème moi aussi.
-Pierre, chuchota Maggie au jeune homme près d’elle, que veut-il dire par réciter un poème?
-Tu ne sais pas.  Je ne t’en ai pas parlé?  Étrange, j’adore pourtant ce concours dont tous participent.  À chaque année, tous les villageois écrivent un poème.  Quand l’année est écoulée, nous devons dire notre poème devant tous.  Un seul gagne un magnifique trophée qui est mis en jeu l’année suivante.  Kim est celle qui a gagné l’année passée.
-La fille du boulanger?
-Oui.
-Tu dois pouvoir sortir un poème en quelques minutes. J’ai remarqué que tu possédais un esprit vif et rapide.
-J’en connais un que j’ai inventé quand je me trouvais au secondaire, cela devrait fonctionner?
-Bien sûr.  Il suffit que ce poème ne se trouve dans aucun livre et qu’il vienne de toi.
-Parfait.  Il touche les deux règles.  Je le dicterais tantôt à mon tour. Il suffit que je me rappelle textuellement les phrases.  Il ne rime pas toujours  mais, il est poétique.
-Pierre.  Venez monsieur le curé, votre tour est arrivé.

    Alors, Pierre se dirigea vers l’estrade et monta par un escalier sur le côté.  Il souriait.  Il sentait que son poème ne pouvait qu’être le gagnant pour cette année. Il ouvrit la bouche et déclama un poème dont plusieurs villageois en eux les larmes aux yeux.
-Ce poème s’appelle « Amour, où es-tu? ».  Je sais que je ne peux pas aimer une femme mais, si un jour cela arriverai, je mettrais ma soutane de côté et deviendrait un villageois avec une famille comme vous tous.  J’espère bien qu’un jour je trouverais une telle personne qui traversera ma vie, dit-il en pensait à son amie Aria qui devait se trouvé près du seigneur maintenant.  Voici mon poème :
« Quand te trouverai-je?;
Où te trouverais-je?;
Je crains de ne jamais te trouver;
Jamais je ne vais aimer.

Je sais qu’un jour quelque chose arrivera;
Et je danserai avec Héra;
Ma joie sera à son apogée;
Et je saurai comment aimer.

Je me mets à la recherche de l’âme sœur;
Je souhaite la trouver de tout mon cœur;
Qu’elle m’aimera pour l’intérieur;
Et non pour l’extérieur.

Ma vie est triste, seule;
Je me sens comme une meule;
Qu’on donne aux vaches;
Ou au bois qu’on fend avec une hache.

Quand enfin je serai lié;
Par l’amour que j’aurai trouvé;
J’y mets mon cœur entier;
Pour pouvoir apprendre un jour à aimer. »

    Quand les derniers mots sortirent de sa bouche, les villageois se mirent à applaudir et même, certaines, se mirent à laisser couler quelques larmes.  Il resta sur l’estrade et, malgré les autres participants, il restait sur place heureux de pouvoir gagner.  Le dernier nom pigé fut celui de Maggie qui s’approcha et monta.
-J’espère que tu gagneras, chuchota la femme en se tournant vers l’auditoire. Voici un poème que j’ai écrit quand je me trouvais en secondaire 4 si je ne me trompe pas.  Cela fait loin dans mes souvenirs quand on connait mon âge vénérable, ria-t-elle.  Mon chef d’œuvre s’intitule « La vie, la mort ».  Les deux premières phrases m’ont tourbillonnées dans la tête un an avant que le reste s’y installe.  Alors, soyez indulgents.  Les poèmes ne sont pas ma branche forte.  De plus, mes phrases ne riment pas toutes mais, la poésie y est ressentie.
« Dans la vie et ses tourments;
Dans la mort et puis le sang;
Le chaud soleil, la froide lune;
L’épée dans le cœur;
Faits résonner les pleurs;
Des dames jolies;
Empoisonnées pour la vie;

Sur le tombeau de son bien-aimé;
Elle vient s’y cacher;
Et voit les fleurs éclorent;
Et l’arbre qui revit;
Grâce à son mari;
Et elle sourit. »

    Après cette récitation, le silence s’installa.  Plusieurs restèrent bouche bée devant un tel poème.  Jamais personne n’avaient atteint un tel niveau de sentiment.  Des femmes pleuraient en silence, des hommes sentaient les larmes venir mais les retenaient à grand peine.  Les enfants aussi ne jouaient plus et regardaient Maggie.  Le maire se dirigea vers la jeune femme et tous se mirent à applaudir.  La nouvelle devenait la gagnante de ce trophée tant convoité par son patron.  Elle prit ce prix et le tendit vers Pierre. 
-On peut dire que nous gagnons tous les deux, qu’en dis-tu? Les applaudissements que j’ai eus égalent les tiens.
-Deux gagnants?
-Oui.  Égalité donne deux gagnants, sourit Maggie.
-Pourquoi pas, dit le curé heureux de gagner même à deux.

J'avoue que leurs poèmes sont tout les deux jolies(cela vient de moi).    Il faut bien se flatter des fois. 

Chapitre 35

    Aria marchait tranquillement en poussant une poussette que Daymon avait confectionnée pour Flynn.  Le sorcier noir cherchait un endroit pour que tous puisent se réchauffer.  La mi-décembre, quoique peu neigeuse,  charriait un vent venant du Nord.  Les trois humains et le cheval gelaient debout.  Même les sabots de feu de la licorne s’éteignaient à chacun de ses pas. 

    Alors, malgré la plaine froide, ils virent au bout de ce champ une petite maison de bois rond.  Elle ressemblait au maison qui parsemaient le camp des magiciens durant la grande guerre.  Daymon décida d’aller frapper à la porte en laissant ses amis prendre leur temps.  La poussette, que poussait la mère, pesait un bon poids et ralentissait ses pas.  La licorne s’approcha de la jeune femme pour lui parler de ce qui la préoccupait depuis le jour où le sorcier noir disait qu’il sentait dans ses vieux os que la neige tomberait bientôt sur la terre gelée. 
-Aria, veux-tu que je t’aide à transporter ce landau?
-Je pense que je réussis bien.  Cependant, je ne sais pas si Flynn est bien au chaud.
-Nous ne pouvons pas influencer ce temps sans épuiser de l’énergie qui pourra nous être utile bientôt.
-Je ne demande pas de changer le temps mais, que mon petit homme ne gèle pas.  Je sais que toutes ces fourrures et ces couvertures qui le recouvrent donnent une illusion de non présence mais, je m’en fais beaucoup pour mon enfant.
-Je pense qu’il doit avoir plus chaud que nous, rétorqua la jument noire en s’ébrouant.  Je ne sais jamais si le prochain pas touchera le sol ou si je gèlerai en l’effectuant. 
-Tu n’as pas tort.  Même si mon manteau m’apporte de la chaleur par sa fourrure, je sens le froid mordant le traverser.  Je ne pense pas que le temps soit la seule chose dont tu voulais m’entretenir.
-C’est vrai.
-J’écoute.  Tu sais que tu peux tout me dire et que cela reste entre nous.
-Tu dois savoir que cela touche Daymon et moi.
-De votre nouvel amour?
-Tu dois savoir que les licornes, sauf exception, vivent très vieilles.  Je n’en connais pas qui sont mortes de vieillesse depuis le début des temps. 
-Et Daymon possède une vie très limitée dans le temps et en plus, il n’est pas trop jeune.
-Il a déjà 48 ans. 
-Je ne savais pas son véritable âge. Je me demandais comment vous vous êtes connus?
-Une longue histoire. 
-Raconte.
-À l’époque je devais avoir environ une trentaine d’années.  Je devais me rendre, avec ma mère, à un endroit où les mâles prenaient une femelle pour l’année.  Il décidait d’une qui devait lui donner un bébé dans l’année.  Les mâles changeaient souvent de femelle pour avoir une progéniture plus disparate.  En fin de compte, je décidai de courir dans la forêt.  Je ne me sentais pas prête à avoir un bébé.  Cependant, en sortant du sous-bois et en courant dans une prairie rempli de fleurs odorantes, un wiverne me prit en chasse.  J’essayai de galoper vers le refuge des arbres mais, il me barra le passage.  Même si je changeais de direction, il se retrouvait toujours devant moi pour me couper le chemin.  Je me sentais désespéré mais, je devais me battre pour survivre.  Aucune licorne noire digne de ce nom ne meurt sans livrer une bataille grandiose.  Le wiverne donnait des coups de queue et je formai une protection autour de moi.  Je galopai vers lui et ruait pour le faire partir mais rien.  Il devait avoir très faim pour continuer cette bataille que je savais perdu d’avance pour moi.  Comme défaite, je m’écroulai sur le sol après plusieurs heures.  Je manquai d’énergie pour maintenir la protection et le wiverne allait me dévorer.  Au moins, je ne sentirai pas la douleur de la mort.
-C’est alors, que le jeune sorcier, qui se cachait à l’orée des bois depuis le début de la bataille, sortit des fourrées pour sauver cette sublime créature, continua Daymon en revenant de la maison.  Grâce à la magie que je possédais à l’époque, je réussis à maintenir une protection.  Je fis en sorte que le corps d’Ombre devient léger pour que je puise le transporter et je l’amenai sous les arbres où le wiverne gronda et détruisit quelques arbres de rage. 
-Le soir, quand je repris conscience, je vis un feu allumé près de moi et un homme assit devant.  Il faisait tourner un demi-cerf sur une branche d’arbre maintenu par deux bois debout.  Cette senteur me fit saliver, cela faisait quelques heures que je n’avais rien mangé et toutes l’énergie dépensée demandaient son dû.
-Je connaissais un peu les licornes noires dans ce temps-là mais, elle fut la première que je voyais de si près.  Je lui donnai l’autre moitié du cerf pas cuit et elle l’avala presque.
-Je savais que je lui devais la vie et que je possédais une énorme dette envers mon sauveur. 
-Alors, elle décida de me suivre dans mes aventures et dans mes folies de grandeur, ria le sorcier noir.
-Depuis, je ne compte plus le nombre de fois que je lui ai sauvé la vie et qu’il a sauvé la mienne.  Nous nous entraidons ainsi.
-Belle histoire, répondit Aria.  Cependant, le froid m’empêche de penser  à autre chose qu’un bon  feu qui se trouve à l’intérieur du foyer là-bas.
-Oui, dit Daymon.  La femme qui vit dans cette maison avec son mari et ses trois enfants nous demandent un service en échange.  Son ainé va bientôt mourir.  Il possède une maladie dégénérative qui fait en sorte qu’il  mourra dans quelques années tout au plus. Cependant, je ne possède pas de pouvoirs assez puissants pour le guérir.
-Moi non plus, dit Ombre.  Les licornes noires ne possèdent que des pouvoirs maléfiques.  Les licornes blanches possèdent les pouvoirs bienfaiteurs
-Et moi, je ne possède aucun pouvoir magique.  Je vais aller lui dire que nous ne pouvons rien pour son fils, dit Aria en se rendant d’un bon pas vers le foyer ou la cheminée fumait et en poussant rapidement le landau de Flynn.  Elle pourra nous faire une petite place pour quelques minutes, le temps que nous nous réchauffions un peu. Ensuite, la promenade hivernale nous semblera moins frisquette.

    Alors, devant la porte, la jeune mère frappa.  La femme ouvrit.
-Madame, nous ne pouvons pas guérir votre fils, commença Aria en tremblant de froid.  Cependant, nous aimerions pouvoir profiter quelques minutes de votre généreuse flambée.  Mes amis, mon fils et moi sommes frigorifiés et, il me semble, qu’un peu de chaleur rendra le froid plus tolérable.
-Votre fils?
-Oui.  Il dort tranquillement dans le … FLYNN, cria la maman en ne trouvant pas son enfant dans les couvertures qu’elle retourna.

longue histoire qui lie Daymon et Ombre.  Mais elle est jolie!!! 

Maggie aide Pierre maintenant.  Elle use de magie mais, à petite dose.  Elle ne peut pas s,en empêcher quand elle voit une injustice!!! 

Chapitre 36

    Maggie continuait le ménage quand elle entendit des coups frappés à la porte de l’Église.  Elle ne comprenait pas pourquoi la personne ne rentrait pas car, tous venaient quand il voulait.  Quand elle ouvrit et vit le personnage derrière elle comprit.  Un prêtre se tenait devant elle et à voir son tour de taille, il ne manquait pas de nourriture.
-Que voulez-vous? demanda la femme de ménage.
-Je viens chercher notre dû.  Pierre le sait et je vais de ce pas lui demander ce qu’il nous doit.
Le grossier personnage entra et se dirigea vers la chambre du curé sans plus de cérémonie.  Maggie suivit cet homme pour savoir de quoi il retournait. Elle se cacha derrière la porte qui séparait l’Église de la chambre du curé.
-Pierre, dit le prêtre en entrant en trombe, c’est le moment de l’année ou je vais le tour des paroisses pour venir chercher le butin.
-Déjà un an, soupira le jeune homme en tassant le tableau représentant les trois maris pleurant Jésus descendu de la croix.
Derrière cette œuvre d’art se trouvait le peu d’argent que les gens pouvaient lui donner sans se ruiner.  Il lança le sac contenant 90% des recettes de cette année.
-C’EST TOUT, rugit le prêtre.  TU VEUX RIRE DE NOUS.
-Nullement.  Les paroissiens ne servent pas juste à nous donner de l’argent. Ils peuvent aider pour autres choses au lieu de donner leur argent …
-Sais-tu comment de famille perdrons des enfants à cause de ta mauvaise performance?

    Maggie n’aimait pas trop le ton de cet arrogant personnage.  Elle lança un jet de magie qui passerait inaperçu pour ses ennemis à cause des interférences dû à la forêt.  Pierre remarqua ce filet bleu qui plongea dans le sac.  Le prêtre ouvrit le sachet et mit sa main pour compter les pièces mais, il sentit une paire de dents mordre un de ses doigt boudinés.
-Aïe, dit-il en sortant sa main et en jetant le sac au loin.  Appelle ta bonne à rien de ménagère pour qu’elle ramasse l’argent et me la redonne après avoir mis sa main dedans pour s’assurer que tout danger est écarté.

    Alors, Pierre remarqua que des gouttes de sang tombaient de l’index du prêtre.  Le curé appela  Maggie qui amena son balai.  D’un rapide coup, elle tassa le trois quart en-dessous de la commode qui se trouvait le seul meuble dans la pièce.  Elle remit les autres pièces dans le sac et mit sa main à l’intérieur et rien ne se passa.  Le prêtre furibond ne regarda pas le contenu du sac très diminué, le prit et disparut.
-Maggie, dit le curé pour empêcher sa servante de sortir rapidement, vous avez usé de magie.
-Cela dérange-t-il à sa majesté?
-Non mais, votre acte pourrait déclarer la guerre contre les autres Prieurs.
-Ils prennent 90% de la dime demandée.  Regardez sous votre commode et vous verrez un trésor.
-Merci Maggie.  Je ne sais pas comment nous aurons mangé sans cet argent?
-Si je peux vous donner une idée.  Servez-vous de deux cachettes pour votre argent.
-Que veux-tu dire?
-Il connait la cachette derrière le tableau mais, n’en connait pas d’autres.    Si vous  en cachiez une partie ailleurs, il ne saura pas que vous possédez plus d’argent que ce qu’il semble.  Vous pourrez vivre mieux et donner 90% de la moitié de votre avoir exemple.
-Je trouve ton idée ingénieuse mais, où veux-tu que je cache l’argent?
-Qu’importe.  Les paroissiens ne volent pas leur curé sinon ils vont en enfer.
-Je chercherai demain un endroit.  Merci Maggie pour cette bonne idée et merci d’avoir usé de magie pour qu’il n’amène pas tout l’argent.
-De rien Pierre, dit Maggie en souriant.  Si je peux aider pour que votre vie soit meilleure, je le ferai sans hésiter.  Je tiens plus à vous que vous ne le pensez.  Je retourne à mon balayage du plancher de l’Église, cela ne se fera pas seul.