Oui et les Prieurs vivent dans ce monde souterrain où, seulement les curés et les prêtres vivent avec un certains luxes.  les autres vivent pauvrement et essaient de survivre.     Je n'aimerai pas vivre dans de telles conditions. 
Revenons à Rachel et à sa crise existentielle. 

Chapitre 11

    Rachel volait sans regarder la distance qu’elle parcourait.  Elle voulait se rendre au bout de ses forces pour ne plus sentir cette douleur qu’elle ressentait dans son cœur.  Elle ne savait plus où elle se trouvait mais, elle continuait.  Elle sentait la fureur coulée dans ses veines et elle rugissait.  Les humains qui la voyaient et l’entendaient tremblaient devant un tel spectacle.  Elle arriva sur la montagne où Crack pot et elle avaient fait la rencontre de Gustave.  Elle se posa et commença à donner des coups de pattes sur les pierres qui dépassaient le duvet blanc.  À bout de force, elle se coucha dans la neige qui commença à tomber et resta ainsi un bon moment.  La pluie froide recouvrit le corps doré de la dragonne qui ferma ses yeux et s’endormit.

    Alors, elle rêva.  Elle se vit en train de courir à perdre haleine avec des fées qui virevoltaient autour d’elle.  Les oiseaux chantaient et les papillons formaient une farandole.  Les fleurs sentaient bons et les feuilles des arbres bruissaient sous le faible souffle du vent.  Elle riait et s’amusait dans ce coin de nature.  Elle entendait les « ploufs » des sirènes qui jouaient dans l’eau de la rivière non loin.  Soudain, une terrible tempête se leva, sans élément annonciateur, et tout se brisa autour de la magicienne.
-Voici ce qui se passera si tu décides de ne plus être celle qui mène ce monde.  Les créatures magiques t’ont choisi pour une bonne raison et toi, pour une perte affreuse, pour un échec, tu voudrais tout laisser tomber, rugit une voix caverneuse.
La jeune femme se tourna et vit un énorme dragon brun.  Il ressemblait à Orée sauf quelques différences minimes autre que sa couleur.
-Draco!  Que fais-tu ici?
-Je m’incruste dans ton rêve. 
-Pourquoi?
-Pour réaliser un vœu.
-Un vœu?
-Tu te souviens de Pierre?
-Mon fils.  Comment va-t-il?
-Malgré son manque de pouvoirs, il se souvient comment prier.  Il nous a demandé de t’enlever la folie qui t’empoissonne la vie.
-Je souffre tellement.
-Je sais ce que c’est.  J’ai vu les miens mourir les uns après les autres et, quand je suis enfin devenu père, la mort est venue me chercher.  Je connais leur vie car, je les observais du haut de mon étoile mais, cela ne ressemble pas au fait de prendre son enfant dans ses bras.  Toi, tu pouvais les prendre et les aimer.  Ton fils vit et il vivra assez longtemps pour une ultime rencontre.
-Je le reverrai?
-Oui mais, ne souhaite pas cette journée mon amie.  Les dieux ont concocté une nouvelle prophétie pour toi qui lieras ton destin à celle de ton fils mais, elle aura une conséquence tragique pour le monde que l’ont connait.
-Puis-je la savoir?
-Bien sûr mais, il me faut une promesse avant que je te dicte ce nouveau destin.
-Laquelle?
-Quoi qu’il arrive, tu redeviendras saine d’esprit.  Tu retourneras auprès des tiens sans essayer de retrouver Pierre jusqu’au moment où vos chemins se recouperont.  De plus, tu reprendras ta place de reine et tu gouverneras le mieux que tu pourras. 
-Cela comporte plusieurs clauses, ria Rachel.
-Tu es sur la bonne voie pour guérir si tu recommences à rire.
-La douleur reste toujours là mais, elle semble plus supportable.
-Elle ne disparaitra jamais totalement mais, elle te fera moins mal avec le temps.
-Je le sais.  Je me souviens de quand mon premier chien, Météo, est mort.  Cette souffrance me suit toujours mais moins qu’au premier jour.  Cependant, je me sentais incapable de protéger ceux qui sont cher à mon cœur.
-Il t’arrivera d’autres échecs mais aussi des victoires.  Tu ne peux pas réussir tout ce que tu entreprends.  Tu es humaine après tout.
-Oui, tu n’as pas tort.  Je remplirai ma part du contrat quand je me réveillerai recouvert de neige.
-Une chance que tu es sous ta forme de dragon sinon tu serais congelé.
-Oui.  J’écoute la prophétie maintenant.
-D’accord.  Je retrouve la Rachel autoritaire du début des quatre dragons.  Voici : « Un jour tu retrouveras ton fils disparu;
Cependant tu perdras un élément  encore plus cher à ton cœur;
Tu devras combattre des forces maléfiques;
Pour ramener la paix dans le  monde magique. »

Dans plusieurs années mais, cela arrivera rapidement dans le roman.  Je ne veux pas endormir les lecteurs!!! 

Allons rendre visite à ton préféré(lol).

Chapitre 12

-Je t’avais averti que ses abrutis seraient faciles à tuer, dit Satan à son nouveau protégé.
-Je devais bien commencer à quelques parts, répliqua le jeune homme.
Depuis son retour, l’homme ne se ressemblait plus.  Il portait un habit qui mettait en valeur son corps musculeux.  Il ne possédait pas de graisse superflue.  Il peignait ses cheveux noirs de côté et ses yeux gris semblaient briller d’un feu sacré.  Les femmes tombaient en pamoison devant lui et tel son héros, Don Juan, il courtisait, aimait et laissait ses nombreuses conquêtes.  Il changea aussi de nom pour que ses ennemis ne le reconnaissent pas.  Il s’appelait Pedros Sanchez.  Personne ne trouvait dans ces traits si parfaits le minable voleur d’autrefois.  De plus, son bienfaiteur lui donnait tout les pouvoirs qu’ils voulaient obtenir.  En contrepartie, il devait devenir le chef des armées du diable.  Il savait que Dieu avait perdu la partie contre les quatre dragons et Satan voulait aussi se frotter à ces adversaires coriaces.  Pedros pouvait compter sur ses pouvoirs magiques pour l’instant mais, quand il se frotterait aux dragons, il ne pourrait utiliser que sa ruse.  Cependant, il savait que plusieurs années passeraient avant qu’il affronte le roi et la reine de la planète.  Il regarda le hangar derrière lui qui contenait les restes de ceux qui l’avaient envoyé en voyage dans le désert. 
-Satan, dit-il à l’homme à ses côtés, quelle est la prochaine étape?
L’homme qu’il nommait Satan se trouvait à être le maitre des enfers mais, il avait revêtu une allure humaine pour passer inaperçu et pouvoir  donner des conseils à son général.  Cependant, ses cheveux longs et ses yeux rouges rendaient son déguisement peu crédible.  Cependant, certaine de ces conquêtes arboraient des crinières de la même couleur.
-Vers où nos pas nous mènent.  Nous devons détruire petit à petit ce monde avant de s’en prendre à l’étape ultime, dit le diable en montrant ses crocs pointus.

On avance dans le temps.  Plusieurs années de paix et ... 

Chapitre 13

    Les années passèrent sans que rien ne perturbent la vie des quatre dragons et de leurs familles.   Bientôt, Raistlin atteignit ses18 ans.  Rachel voyait l’homme devant elle et se souvint de l’enfant qui voulait toute son attention. Il possédait des cheveux châtain clair courts et ses yeux bleus laissaient une foule de femme sans voix.  Durant son adolescence, il avait appris, avec Jack et Laïla, comment se battre et cela lui donnait des abdominaux d’enfer.  Il possédait, comme la magicienne, une tête de cochon et aimait exaspérer les gens autour.  Sa maman disait souvent que son fils possédait le corps de son père et la tête ainsi que le caractère de sa mère.

    La reine avait convoqué son fils ce matin-là pour lui parler devant tous les conseillers et les invités qui formaient un corridor jusqu’au deux trônes.  Rachel tourna la tête vers sa fille, âgée de 16 ans.  Elle possédait une longue chevelure bouclée blonde comme Karl  quand Rachel l’avait rencontré.  L’adolescente regardait l’assistance de ses grands yeux bleus.  Elle se tenait droite au côté de sa mère et elle savait ce que voulait annoncer la reine.  Elle avait participé au débat qui avait occupé la nuit des conseillers principaux, du couple royal et de leur fille.  Morgane portait bien son nom car, elle possédait de terrifiants pouvoirs et elle s’enflammait facilement pour rien.  Tout au contraire de son frère, elle possédait le corps de sa maman mais, le caractère bouillant de son papa.  Seulement la couleur des yeux ne coïncidaient pas avec ceux de son père.  Seulement, quand elle se calmait, cette adolescente devenait charmante et de bonne compagnie.  Elle tenait dans ses bras un petit chihuahua magicien qui se nommait Shadow, le fils de Médora.  Les deux chihuahuas Crack pot et sa fille se tenait de chaque côté de la jeune magicienne.  Ces quatre se tenaient entre les deux trônes.  À droite de Rachel se tenait Éric qui ne changeait pas malgré les années.  Il portait un ensemble doré.  Hélène se tenait à la gauche du trône de Karl.  Elle aussi ne changeait pas.  Elle portait un ensemble gris.  Le roi, dont le trône se trouvait à gauche tourna la tête vers sa femme.  Il sourit.  Rien ne changeait chez lui.  Seulement le diadème doré qui ceignait son front montrait son statut de chef.  Il portait un ensemble rouge.  Rachel habillée de bleu se leva.  Elle aussi portait un diadème, fabriqué par les elfes, pour statufier son rôle de reine. 
-Raistlin, je t’ai fait venir ici pour te souhaiter bonne fête.  On n’a pas tout les jours 18 ans.
-Mère, cela ne demandait pas tant de préparatifs. Un petit gâteau avec une chandelle et une petite chanson auraient suffit.
-Je sais que tu trouves toujours que j’en fais trop mais, aujourd’hui tu deviens majeur.  Tous ceux auprès de moi ont discuté cette nuit pour savoir si mon présent serait approprié en cette journée. 
-Ton présent?  Je trouve que ma vie est assez fantastique pour ne rien demander de plus.
-J’essaie de vous rendre la vie magique.  Cependant, vous devez comprendre que votre père et moi ne serons pas toujours là. Quand les dieux nous rappellerons à eux, vous devrez apprendre à vivre seul et je ne voudrais pas que ce royaume soit détruit par des guerres intestines. 
-Tu me fais peur maman!  J’espère que tu ne veux pas mourir trop vite.  Cependant, la dernière fois tu es revenue.
-Je ne reviendrais pas tout le temps.  Les dieux m’ont dit que cela ne se ferait qu’une seule fois.  De plus, ma quête fini j’aurai le droit au repos.  Bof, là n’est pas le sujet de ta présence devant nous. 
-Je t’écoute mère.
-Tu veux toujours avoir le dernier mot.
-Cela me vient de ma maman, ria le jeune homme.
-Je sais.  Bon, voilà.  Tu possèdes des pouvoirs magiques et tu semble en bonne santé.  Je vois en toi un futur dirigeant.  Alors, dit la magicienne en sortant Excalibur de son fourreau et en se dirigeant vers son fils en lui tendant, voici le sceptre.  Je te la donne et quand ton père et moi ne seront plus de ce monde, tu deviendras le roi. 
-Je ne sais pas quoi dire, dit Raistlin en bafouillant et en prenant l’épée dans ses mains.
-Merci.  Cette épée me vient de Merlin qui m’avait demandé de l’amener dans ma tombe ou de la donner à un de mes enfant.  De plus, quand je mourrais, Orée deviendra ta copine de corps.
-Je ne commencerai pas à aimer les garçons, j’espère.
-Non, ria Rachel, tu resteras comme tu es.  Cependant, Orée te donnera la magie nécessaire pour pouvoir prendre la forme d’un dragon d’or. 
-Ta sœur recevra Noiraud, continua Karl.
-Les dragons resteront dans la famille, conclu le futur roi.
-Cependant, Orée devra toujours être transférée au roi ou à la reine qui se succèderont jusqu’à sa disparition.  À ce moment, on verra mais, elle risque de vivre encore plusieurs générations dans la famille.  L’or montrera la royauté de la personne qui vivra avec elle.  Je peux te dire qu’elle n’est pas toujours facile à vivre, ria la reine.
-Qu’est-ce qui te fais rire?, demanda son fils.
-Le grognement de ma dragonne.  J’aime bien l’achaler et elle ne peut pas trop rouspéter.
-Maman, tu es incorrigible!  Merci de votre présent, même si je pense bien en avoir d’autres ce soir, dit le jeune homme en levant Excalibur.

    Alors, tout ceux dans la salle crièrent de joie et saluèrent le prince royal.
-En passant, coupa Rachel, ce soir j’ai préparé un bal.  Les plus belles femmes viendront et elles savent tous que tu deviendras roi à notre départ.  Fais attention à toi mon fils!
-Je ne doute pas que plusieurs filles essayeront de me mettre le grappin dessus maintenant, ria Raistlin.
-Je pensais que cela était déjà le cas, rouspéta sa sœur.
-Il faut dire que je ne suis pas laid à regarder.
-Parle pour toi, ria Morgane en se rapprochant de son frère.  Il faut que je sorte maman.
-Pourquoi?
-Le pire est que je suis déjà en retard.
-Un rendez-vous galant le matin?
-On ne peut rien te cacher, je peux y aller.
-Si tu me raconte tout à ton retour.
-Promis, je peux.
-Va-y.
-Moi aussi je dois aller dire la bonne nouvelle à mes amis, dit le futur roi.
-Va-y mais, revenez les deux pour le bal.
-Promis, dirent-ils ensemble.
-Je pense que je suis trop permissive, soupira la reine.
-Tu sais que quand ils promettent quelques choses, ils le font.  Ils reviendront, rétorqua Karl toujours assis.
-Oui je sais.

oui pas de problèmes avec eux.  Morgane court après les hommes et Raistli aime être avec ses amis.  et ils écoutent toujours maman(surtout avec les pouvoirs magiques qu'elle a, cela serait difficile d'aller contre ses réglements)

Retournons voir ce qui se passe pour le petit Pierre qui a grandi lui aussi.

Chapitre 14

    Dans une grotte humide, Pierre, déjà âgé de 19 ans, faisait ses bagages.  Durant ces 14 ans de captivité, le pouvoir en place avait changé.  Le frère d’Alphonse était mort mais, de nouveaux prêtres, plus jeune, avait pris le pouvoir quelques heures après la mort de l’ancien dirigeant.  L’instructeur possédait toujours les mêmes droits et contraintes car, les nouveaux chefs avaient usé leur fond de culotte sur les chaises de son école.  Aria vivait toujours auprès du vieux professeur et de l’enfant devenu homme.  Personne ne voulait marier une femme si forte de caractère et qui pouvait se sauver n’importe quand.  À la fête des 16 ans de Pierre, elle lui avait donné un présent tout spécial, sa virginité.  Depuis, ils s’aimaient et espéraient qu’aucun enfant ne naitrait de leur union clandestine.  Personne ne savait avec certitude mais, tous s’en doutait.  Ce que les deux amoureux ne savaient pas c’est que les dieux et déesses surveillaient pour qu’aucun marmot ne naisse de leur étreinte.  De plus, Alphonse leur laissait toujours la même chambre qu’au début.  Il savait que ces deux êtres devaient vivre ensemble.  La jeune femme regardait son amant faire ses valises.
-Tu sais bien qu’il t’envoi vers la mort, dit-elle.
-Je sais que les dirigeants ne m’aiment pas à cause de mes origines mais, ils ne peuvent pas décider de me sacrifier.  Notre nombre ne cesse de baisser alors, une personne augmente de valeur quand elle atteint sa pleine maturité. 
-Tu ne peux pas donner de bébés à leur armée de fou.  Ton statut t’en empêche.  Cela fait un an que tu as pu revêtir la robe de ceux que tu détestais étant jeune.  Je me demande parfois où se cache le petit garçon qui aimait tellement la nature.
-Il change comme toute sa vie depuis mon enlèvement. 
-Cependant, j’aime bien l’homme que je vois devant moi.
-Alors viens avec moi.  On pourrait s’aimer en secret dans le monde.   Je demanderais que tu deviennes ma servante et personne ne saura jamais rien.
-Je ne peux pas Pierre et tu le sais bien.  Plusieurs se doutent de notre union mais, si je venais avec tout, ils sauraient la vérité. 
-Je me fous de ce que les autres pensent.
-Cependant, ils chercheront et pourront t’enlever la robe pour laquelle tu as travaillé si fort durant tellement d’année.
-Notre amour est plus important pour moi que cette fichue robe qui m’empêche de montrer notre union au grand jour.
-Tu sais que ce que nous ressentons restera interdit.
-Si nous vivions auprès des magiciens, nous pourrons nous aimer et donner des enfants à cette terre, dit-il en se tournant vers elle.  Je sais que tu les crains mais, nous pourrions nous y rendre.
-Nous ne pouvons pas mon amour, répondit-elle.  Ils te tueront.
-Pas s’ils savent qui je suis.  Ma mère voudra bien me revoir.
-Tu ne sais pas.  Les dernières nouvelles disaient qu’elle était folle.
-Je connais ma maman et je pense qu’elle doit avoir retrouvé tout ses moyens.
-Ne courrons pas de risques inutiles.  Va où ils t’envoient et tu reviendras parfois.  Je resterais auprès d’Alphonse et je ne disparaitrais pas avant ton retour.
-Je ne sais pas quand je reviendrais.  Le chemin est très long vers ce village où je dois porter la parole du seigneur.
-Où se trouve le jeune garçon qui m’avait sauvé des lanières du fouet, dit-elle en s’approchant de son amant et en l’embrassant avec toute la passion du moment.
-Je pense qu’ils pourront attendre quelques heures de plus. 
-Tu penses.

    Pierre arriva quelques heures plus tard devant l’entrée de la grotte.  Alphonse et Aria le suivaient pour lui faire leur adieu.  Elle regarda son amant pour la dernière fois.  Ses cheveux blonds courts volaient au vent.  En mémoire de son passé, il avait toujours refusé de les tondre.  Il se tourna vers celle qu’il aimait et elle vit une larme dans ses yeux noirs.  Il semblait flotter dans la robe noire à collet blanc trop grande pour lui.  Il portait des sandales comme les anciens apôtres.  La jeune femme lui tendit ses valises et leurs mains se touchèrent.  Cependant, il mit un objet dans ses mains.
-Un cadeau.  Cela me vient de ma vie passée.  Je voudrais que tu le garde auprès de toi.  Regarde-le seulement quand tu te retrouveras seule.  Les prêtres pourraient penser que tu possèdes des pouvoirs avec un tel pendentif, lui dit-il dans son oreille.
-D’accord.  Je t’aime et je t’aimerais toujours, souffla-t-elle dans son oreille pour que personne d’autre n’entende son dernier message.

    Alors, les deux autres prêtres les hélèrent.
-Prenez soin d’elle et elle de vous, dit le jeune homme en parlant au vieil instructeur.
-Promis, dirent Aria et Alphonse ensemble en envoyant la main à celui qui avait vécu plusieurs années avec eux.
-Alors, dit le plus jeune des prêtres qui ressemblait bizarrement à son amante, j’espère que tu aimes l’aventure.
-Tu sais que je vivais à la surface avant que l’homme de main de l’ancien dirigeant m’emmène sous la terre.  Je connais le monde plus que tu ne le crois.
-Arrête de te penser supérieur à nous, dit l’autre prêtre. 
Celui qui venait de parler détestait Pierre au plus haut point.  Il était devenu le dirigeant suprême quand le vieux avait expiré son dernier souffle.  Cependant, un plus jeune avait réussi à renverser ce prêtre quelques heures plus tard et il servait maintenant qu’à amener les nouveaux curés vers leurs nouvelles brebis égarées.  Il regardait l’enfant de Rachel avec ses yeux verts méchants.  Il ne possédait plus de cheveux sur la tête et il portait en permanence un masque blanc qui cachait son visage ravagé par une maladie qu’il avait contracté dans sa jeunesse.  Sa robe noire au collet blanc voletait aussi sous le vent du désert qu’ils traversaient.  Le sable entrait entre les lanières de cuir qui retenaient leur sandale mais, cela ne gênait pas Pierre mais gênait les autres.
-Je ne sais pas si tu sais où se trouve ta nouvelle paroisse? dit celui qui ressemblait à Aria pour recommencer la discussion.
-Non.  Je sais seulement que le chemin est long jusqu’à cet endroit où leur curé est mort dévoré par un des démon qui habite la forêt qui se trouve près du village.
-Triste mort pour un homme si bon.  Il doit se trouver à la droite de notre seigneur en cet instant et regarder ce que nous accomplissons au nom de notre Dieu.
-Je l’espère. 
-Tu ne crois pas qu’il se trouve auprès de notre …
-Ce que je veux dire est que je ne crois pas qu’il se trouve à sa droite car, cette place … en tout cas laisse faire.
-Tu connais les deux versions de l’histoire.  Celles des suppôts de Satan et …, commença l’autre prêtre.
-Que sais-tu des magiciens et des créatures qui vivent avec eux.  Quand je vivais auprès d’eux je ne devais pas faire attention à mes paroles, s’écria Pierre. 
-Calme mon ami, dit le prêtre aux yeux noisette.  Toi, montre nous seulement le chemin et ferme la.
-Cela amène bien des problèmes que je sois l’enfant  des deux plus grands magiciens de ce monde.  Celle qui peut prendre la forme d’une dragonne d’or et celui qui peut prendre la forme d’un dragon noir.  Mon passé me suivra-t-il toujours ainsi?
-Dis toi que les gens du village où nous t’amenons ne savent rien de ton passé.  Passe son silence ce que tu ne veux pas qu’ils savent.

    Après des vols d’avion, des traversées en bateaux et encore d’autres moyens de transport, ils arrivèrent en vue du village.  Deux semaines de marches les avaient fatigués.  Pierre déchanta en voyant son nouveau chez soi.  Dans la grotte, il possédait l’électricité mais, dans cette petite bourgade tranquille, il ne voyait aucune ligne.  Ils arrivèrent dans l’après-midi et vit que les gens cuisaient leur dîner sur des gros fourneaux qui fonctionnaient au bois.  Les maisons se ressemblaient toutes.  Elle possédait trois étages.  Le premier contenait la cuisine, le salon pour la famille et le salon pour les visites du curé.  Le deuxième supportaient les nombreuses chambres des enfants et celles où dormaient les parents.  Le troisième suivait la courbe du toit et servaient de grenier ou à entreposer les denrées alimentaires pour l’hiver.  Une cheminée se positionnait vers le nord de chaque maison. Les maisons, revêtues d’un matériau en vinyle brun, donnait  des rues uniformes et toutes pareilles. Les toits, tous bruns aussi, formés de bardeaux, ne démontraient pas de changement de classe sociale.  Derrière le village, on voyait les arbres qui formaient la forêt où vivaient des démons qui tuaient plusieurs personnes dans ce village rustique.  Ils entrèrent tous trois dans le village et se rendirent à l’Église qui ressemblait aux autre maisons sauf qu’elle portait un énorme crucifix, grandeur nature, devant la maison.  Les rues, fabriqués de petites pierres bordaient les chaumières qui possédaient tous une petite cour pour faire un jardin et planter des arbres fruitiers si le propriétaire le voulaient.
-Je dois dire que tout se ressemble ici, finit par dire le nouveau curé au désespoir.
-Nous devons partir bientôt, dit le prêtre qui ressemblait à Aria.  J’espère que tu te sentiras comme chez toi ici.  Je sais que tu aimes la nature alors, tu seras bien servi.  Cependant, fais attention à la forêt.  Nous ne voudrons pas te trouver un remplaçant trop rapidement.

oui ca promet.  Tu dois savoir que la forêt au côté du village n'est nulle autre que le coin maudit de la forêt où vit le grand chêne.     On connait bien cette forêt maintenant.

Chapitre 15

    Aria décida de regarder ce que Pierre lui avait donné avant son départ. Cela faisait  trois mois qu’elle remettait cet instant.   Elle partit dans sa chambre et ouvra le petit objet recouvert d’un tissu bleu.  Ce qu’elle vit la fit sourire.  Elle vit la griffe magique dont il parlait.  Dans sa main reposait un pendentif en forme de dragon d’or.  Si elle ne savait pas que cet objet ne vivait pas, elle aurait pensé qu’il se mettrait à voler tant les détails étaient précis.  Elle vit aussi que le dragon portait de petites charnières ce qui coulait dire qu’elle pouvait l’ouvrit.  Elle passa son ongle et elle put voir ce que contenait cette étrange relique.  Elle vit une photo.  Elle vit une femme qui tenait un jeune bébé fille aux cheveux blonds qui portait une robe rose.  Elle possédait des cheveux de la couleur de l’or et elle regardait son mari en souriant.  Elle touchait l’épaule droite de son plus vieux fils qui se tenait entre les deux.  L’homme, aux cheveux noirs, portait un garçon presque du même âge que le plus âgé qui possédait de beaux cheveux châtains clairs.  Cet homme touchait l’épaule gauche de son fils entre eux.  Tous souriaient pour la photo.  Aria sut que ce souvenir comptait beaucoup pour son amant.  La seule image qu’il possédait de sa famille. Elle ne comprit pas la couleur des cheveux de celui qu’elle aimait mais, elle vit de qui venait ses traits.  Ce qu’elle ne comprit pas c’est pourquoi il lui avait donné cet objet inestimable pour lui.

    Alors, elle entendit des bruits dans la classe.  Elle cacha ce pendentif sous l’oreiller et elle alla voir ce qui se passait.  Elle se souvenait qu’il n’y avait pas de cours aujourd’hui.  Quand elle ouvrit la porte elle cria.  Devant elle trouva le corps d’Alphonse.  Il ne respirait plus.  Une crise cardiaque l’avait terrassé.  Elle savait ce qui l’attendait.  La mort ne la fit pas évanouir mais, ce qu’elle savait de son sort.  Elle deviendrait une putain de prêtre et elle savait que plusieurs passaient sur les femmes durant la même soirée.  De plus, elle savait avec certitude qu’elle attendant l’enfant de celui qu’elle aimait et elle savait qu’elle le perdrait si elle devrait revêtir la robe grise des putains.  Elle réussissait à cacher son état pour l’instant mais, elle ne pourra plus le faire bientôt.

Il faut bien se divertir.  Pourquoi pas avec des femmes qui, supposément, ne doivent pas connaitre de femmes et son mariées avec Dieu!!! 

Chapitre 16

    Pedros Sanchez savait que le moment ultime arrivait.  S’il réussissait à  détruire la cohésion des dragons, rien ne pourrait lui résister. 
-Je ne pourrais pas venir avec toi car, ils me démasqueront tout de suite, commença Satan.  Tu devras faire confiance à ta ruse et à ton étonnant cerveau.  Ne fais rien de dangereux et ne les crains pas.
-On dirait que vous les connaissez bien.
-Surtout leur chef.  Je voulais qu’elle me donne un enfant mais, elle a réussit à trouver une astuce pour contrecarrer mes plans.  Fais surtout attention à elle.  Je ne connais pas beaucoup les autres.  Je  sais que je peux te faire confiance mon cher général.  Ensuite, on pourra penser à détruire ce monde.  S’ils ne peuvent plus rien faire, nous pourrons faire sauter la planète sans problème.
-Vous pensez que ces quatre personnes restent le seul obstacle à votre suprématie?
-Oui.  Les autres, tu les as abattus avec brio.
Pedros regarda le château qui s’élevait avec son pentacle au bout de la plus haute tour.  Il sentait qu’il pourrait enfin se défaire des chaînes de celui à qui il devait la vie et son changement de statut.  Ces magiciens pourraient détruire les enchantements de cet être abject et ils pourraient lui donner la sécurité et la magie qu’ils voulaient.  Cependant, il devait savoir comment leur commander sans qu’ils refusent ou qu’ils découvrent sa vraie nature.  Satan le laissa seul et il continua son chemin vers la demeure de ceux qu’ils devaient mettre sous son commandement. Il pensa à la façon de faire une telle chose malgré les pouvoirs de ses ennemis et sans que son maitre le découvre.

Il espère tromper cet homme. Il se pense plus malin que le diable.

Chapitre 17   

    Aria fut amenée devant les prêtres quand elle revint à elle.  Ceux qui étaient parti avec Pierre se tenaient devant elle.  Des magiciens faisaient parti de leur fidèle et ceux-ci les avaient ramené par magie jusqu’à l’entrée de la grotte.  Sans Pierre la magie redevenait opérationelle.
-Aria, commença le chef des prêtres.
Il regardait cette femme avec toute l’autorité qu’il possédait.  Il portait une robe blanche, or et rouge qui rappelait celle que portait le pape quand il existait.  Il portait les cheveux rasé courts et ses petits yeux bruns parcouraient l’assistance de minable qui se tenait là à boire ses paroles.  Une tribune haute qui contenait sept marches séparait Aria de son futur persécuteur.  Au moins, la jeunesse de ce grand prêtre faisait en sorte qu’il ne faisait pas peur en le voyant.  Il possédait des traits qui ne le rendait ni beau, ni laid.  La jeune femme savait qu’il ne fallait pas qu’elle lève les yeux et elle regarda le sol durant tout l’entretien.  Elle trouvait cela horrible car, avec son amant, elle se sentait aussi importante que n’importe qui.  Même ce prétentieux qui se croyait supérieur à Dieu, ne prenait pas plus d’importance qu’elle.
-Oui, répondit-elle en gardant les yeux accrochés au sol.
-Notre vieil instructeur n’est plus et celui qui le remplacera ne veut pas entretenir une autre bouche à nourrir qui lui servira à rien.  Alors, nous avons demandé si un homme voulait vous prendre comme épouse et rien non plus de ce côté-là.  Donc, nous les prêtres, décidons dans notre grande générosité, de vous prendre comme religieuse.  Vous rejoindrez le couvent et vous servirez votre Dieu ainsi.  Vous aiderez les médecins a enrayé les épidémies meurtrières et vous prierez pour que Dieu protège nos âmes contre l’attrait des démons.  Vous pourrez, à tout moment, trouvez mari et vous mariez.  Alors, qu’en dites-vous?  Vous ne pouvez pas refuser cette dernière offre. 
Un silence répondit au prêtre qui sourit.  Aria savait que cette question ne cachait aucun questionnement mais, une affirmation.
-Alors, ce soir vous dormirez pour la dernière nuit dans votre chambre à l’école pour ramasser vos effets personnels.  Demain matin, le couvent vous ouvrira ses portes et vous prendrez la robe grise des femmes qui offrent leur vie à Dieu.
La jeune femme ne montra pas le drame qui se jouait en elle mais, quand elle entra dans sa chambre, elle s’écroula en larme.

souvent les soeurs étaient aussi appelées religieuse. En tout cas, par ici.  J,ai déjà vu les deux appelations. 

Chapitre 18

    Les lumières furent éteints dans la grotte pour que les gens dorment.  On suivait le rythme que suivait réellement le soleil dans le désert à l’extérieur.  Un homme marchait dans les rues et se dirigeait vers l’école. Il portait la robe noire des ecclésiastiques.  Il pénétra dans la salle de classe et ses pieds l’amenèrent jusqu’à la chambre d’Aria où celle-ci ne dormait pas.  Quand l’homme entra, elle se jeta sur lui et commença à lui donkeyéner des coups de poings à des endroits stratégiques.
-Arrêtez, cria le prêtre en se protégeant le mieux possible d’une telle furie.  Je comprends pourquoi personne ne veut devenir votre époux.
-Pierre savait se battre et il m’a transmis sa science.
-Il tenait cela des centaures je crois, répondit celui qui soutenait les fureurs de la jeune femme qui se calma en entendant ses mots sortirent d’une bouche qui ne devait pas prononcer ses paroles blasphématoires.
-Qui êtes-vous? demanda-t-elle.
-Je ne pouvais pas vous aider devant le prêtre en chef mais, je peux, cette nuit, vous aidez à vous enfuir.  Vous savez ce qui se passe chez les religieuses et en regardant le regard de notre dirigeant, je pense que vous ne dormirez pas souvent.
-Pourquoi m’aiderez-vous?  Vous pourriez perdre tout vos avoirs si on vous attrapait. 
-Je ne détiens rien.  La seule chose que je peux vous dire est que nous possédons les mêmes parents.
-Peter?
-Oui sœurette.  Je te surveillais depuis ton retour parmi nous.  Nos parents m’ont payé mes études et, en prenant cette place que j’occupe, je me trouvais plus près de toi.  Je sais que tu aimais le magicien.
-Il ne possède aucun pouvoir.  Le seul don qu’il …
-Je le connais son don maudit.  Il a fallu se taper deux mois de marches à cause de lui.  Cependant, j’adorais sa compagnie.  Je sais pourquoi tu es tombé sous son charme.
-Je …
-Je reconnais une femme qui attend un enfant ma chère sœur.
-Comment?
-Personne ne l’a remarqué ne t’en fais pas.  Je possède quelques pouvoirs magiques.  Personne ne le sait et je le cache bien.  Je possède le don d’empathie et  je rêve du destin possible des gens.  Si tu restes ici, tu mourras et ton enfant sera sacrifié.  Je ne veux pas que de tel événement t’arrive.  Je viens ici pour te montrer la sortie.  Enfuis-toi.  Pars auprès des magiciens, ils sauront que tu portes l’enfant du fils perdu. 
-Je ne sais pas si cela serais une bonne idée.  La route est longue … surtout dans mon état.
-Je ne peux rien faire de plus.  Tu sais que je possède beaucoup de pouvoirs mais, si je laisse mon cœur décidé au lieu de ma tête, je ne pourrais pas jouir de mon pouvoir longtemps. 
-Je sais.  Merci pour ton aide que j’accepte.
- Habille-toi avec ton vêtement le plus noir et nous nous sauverons ce soir.  Je te laisserai sur le bord de la grotte et à toi de continuer ton chemin.  Je t’ai amené de la nourriture et de l’eau pour la route.  Je ne peux pas te laisser mourir.  Cependant, si on venait à te rattraper, ne parle de personne de mon implication dans ta fuite.
-D’accord.

    Quelques minutes plus tard, deux silhouettes couraient dans les rues désertes des maisons de pierres.  Les deux arrivèrent rapidement vers la sortie de la grotte.
-Nos chemins se séparent ici ma sœur.  Je ne peux rien de plus pour toi, dit-il en lui tendant un baluchon remplit de nourriture et quatre gourdes remplient d’eau.  Ne mange pas tout d’un coup et garde l’eau le plus longtemps possible.  Marche la nuit et dors le jour.  Le soleil est cruel le jour.  La nuit, la fraîcheur frappe cet endroit.  Fais attention et couvre-toi bien.  De plus, les animaux aussi peuvent se montrer agressif …
-Pierre me parlait des beautés de la nature et aussi de ses monstruosités.  Je crois que je pourrais survivre.  Merci encore en espérant que ce geste ne te donne pas de problèmes.
-Adieu.  Nous nous reverrons peut-être un jour et j’espère que tu seras plus rayonnante qu’en ce moment.
-Adieu mon cher frère, dit-elle en lui faisant une accolade et en prenant la fuite ensuite.
Peter resta là jusqu’à ce qu’il ne voit plus rien de sa sœur et il repartit dans les profondeurs de la grotte humide qu’il détestait.  Aria courait vers sa liberté et caressait tendrement le collier que lui avait donné son amant avant de partir.  Elle sentait que ce pendentif lui porterait bonheur à elle et à son enfant.

oui car, beaucoup de problèmes l'attendent!!! 

Chapitre 19

    Rachel marchait dans la forêt.  Elle prenait une journée de repos par mois et elle l’utilisait souvent pour aller visiter son ami le chêne.  Elle se réveillait tard dans l’après-midi, elle allait se ressourcer dans son coin secret et ensuite, en rêvassant, elle laissait ses pas l’amener vers le roi de la forêt. Il se tenait aussi majestueux que son père.  La magie l’avait aidé à grandir plus vite et ses branches accueillaient à nouveau les maisons des fées.  Les sirènes s’amusaient sous ses branches qui cachaient leur point d’eau du soleil.  Même le chêne près du château rivalisait en hauteur avec son frère.  Cependant, durant qu’elle méditait auprès de la rivière où les sirènes nageaient, les fées dansaient autour de la tête de la reine et que les fleurs ondulaient sous la brise du vent, elle entendit un appel télépathique.
-Rachel, dit mentalement son vieil ami Carlos.
-Carlos, que se passe-t-il pour que tu m’appelles? 
-Karl veut te voir tout de suite!
-Il ne peut pas attendre une journée.  Suis-je si indispensable?  Il sait que depuis la disparition de Pierre, je prends une journée par mois pour moi.  Je sais qu’il ne fait pas de même mais, je suis certaine que cela l’aiderait.  Je le sens stressé depuis quelques temps.
-Rachel, je ne t’appelle pas pour que tu me parles de ton couple mais, pour que tu reviennes rapidement au château.  Un homme demande à vous voir de toute urgence.
-Aujourd’hui? Cela ne peut pas attendre une journée.
-Il dit que son message ne peut souffrir de retard. 
-Il ne veut pas vous le dire?
-Non.  Il le dira seulement devant le couple royal.
-Cela ne fonctionne pas la moitié.
-Il veut la totalité.  Viens ma chère amie.  Je te connaissais plus rapide pour entendre les nouvelles des gens avant.
-J’adore les vacances parfois.
-Allez reviens avant que Karl fasse une syncope.
-D’accord j’arrive.

    Alors, la discussion se coupa.  La magicienne se téléporta devant son trône.  Elle ne portait pas ses habits royaux mais, elle ne voulait pas se changer.  Elle portait un vieux jean troué et un de ses éternels t-shirt représentant un animal dans son milieu naturel.  Aujourd’hui, son chandail représentait une chasse de lynx contre un lièvre dans un épais tapis blanc.
-Rachel, chuchota son mari, tu possédais quelques minutes pour mettre tes habits royaux.
-D’accord, soupira la jeune femme en faisant apparaitre ses habits royaux bleus sur elle à la place de ses habits d’extérieur.
-Tu sembles bougonnes.
-Je le suis mais, arrêtons de parler de cela et j’aimerais savoir ce que veut notre visiteur, dit-elle en se retournant vers l’inconnu.
-Je dois dire que je ne le croyais pas mais, vous êtes réellement rapide, répliqua l’homme.
-Je connais bien les lieux alors, la téléportation à l’intérieur m’est possible.  Je pourrais vous en apprendre sur la magie. 
-Je sais que vous en connaissez beaucoup sur le sujet mais, je dois vous communiquer un  message pressant.
-Je vous écoute ainsi que mon époux et mes conseillers, dit-elle en regardant Carlos qui se trouvait à gauche de son trône.
-Vous connaissez le diable mieux connu sous le nom de Satan.
-Cela remonte à loin dans mes souvenirs mais, je connais ce traitre.
-Tu connais Satan et tu ne pensais pas que cela nous intéresserait? s’insurgea le roi.
-Le diable et Satan sont la même personne. Tu connais l’histoire de mon rêve alors, tu sais que je le connais.
-Un rêve ne t’amène pas à connaitre un esprit aussi terrible que lui, continua l’ancien mercenaire.
-Ne crois pas que ce démon possède plus de pouvoirs que d’autres que je connais.  À part le rêve, il y a eu des moments où j’étais ami avec Satan.  Cette amitié ne dura pas longtemps car, il voulait de moi un enfant.  Il voulait que je conçoive avec lui l’antéchrist.  Il savait que si cet être serait mon enfant je ne voudrais pas lui faire de mal. Cependant, je pus facilement le faire disparaitre de ma vie sans que rien ne se produise.  Il se dit le plus puissant des démons mais, je peux en nommer plusieurs qui le surpassent amplement en pouvoirs magiques et en puissance.
-Je ne connaissais pas cette histoire, s’étonna son mari.
-Moi oui, répondit Carlos.  J’ai eu le droit à toute l’histoire durant un après-midi et ensuite, on pouvait parler plus librement de la magie et de ses aventures psychiques.
-Je la tais souvent car, elle ne touche pas grand-chose et je n’ai pas eu de combat à mener, dit Rachel en semblant ne pas avoir écouté l’intervention de son ami.  J’ai dit non et il est parti.  Il savait que je pouvais lui faire plus de mal que lui pouvait m’en faire.  Il décida de courber l’échine et de trouver une femme qui voudrait lui donner l’enfant tant désiré.
-Vous dites que l’antéchrist serait l’enfant légitime du diable? demanda l’inconnu.
-Si on peut dire cela ainsi.  Il sera issu de l’accouplement du diable avec une femme terrestre.  Celle-ci portera cet enfant et, quand il aura l’âge voulu, Satan viendra et lui montrera ce qu’il pourrait gagner en accomplissant des besognes pour lui sans jamais lui dire qu’il détient la moitié de ses gènes.  Il lui fera croire qu’il lui donne des pouvoirs magiques mais, l’enfant les possédera déjà.  En tout cas, je ne pense pas que vous venez ici pour parler du futur enfant du diable.
-Savez-vous s’il a choisi une femme?
-Je ne sais rien sur ce sujet.  Quand il est parti de ma liste d’ami, je n’ai pas voulu savoir ce qu’il faisait de son côté.  Moi, j’ai continué mon apprentissage et lui, mystère.  Je sais juste qu’il prendra probablement une femme possédant des pouvoirs magiques pour être sûr que l’enfant en possédera.   Pourquoi toutes ces questions?
-Mon message touche tout ce que vous dites.
-Vous parlez de l’antéchrist?
-Oui.  Il sévit déjà sur la terre et Satan l’aide pour détruire la planète.  Il veut que la terre éclate et devenir le roi de cet endroit qui deviendra …
-…l’enfer sur terre, finit la magicienne.  Je peux vous dire que nous empêcherons qu’un tel événement arrive.
-Vous pensez pouvoir arrêter facilement ces deux êtres si puissants?
-Je ne dis pas que cela sera facile mais, il faudra les arrêter.  Une lutte décidera du destin de la terre.  Je sais que je peux battre le diable mais, je ne sais pas si son enfant possède de puissants pouvoirs ou non.
-Je vois. 
-Avant de continuer, j’aimerais bien savoir votre nom.  Vous connaissez les nôtres mais, nous, nous devons vous appelez l’inconnu.
-Désolé.  J’aurai du commencer par me présenter.  Je me nomme Pedros Sanchez.  Je viens du Mexique où le diable a été vu.  Son fils, car celui-ci doit être l’antéchrist, et lui sévient là-bas et ils tuent sans vergogne.  Je me suis sauvé et ai décidé de venir avertir les seuls, que je pense, possèdent les pouvoirs pour enrayer ce fléau.
-Nous le pouvons et nous le ferons.  Cependant, aujourd’hui le soleil commence à amorcer sa descente et la nuit tombera bientôt.  Je ne pense pas qu’une nuit pourra profiter à notre ennemi, dit la reine en regardant le soleil descendre et penser que sa journée de congé tombait à l’eau.
-Je vous remercie madame.  Demain, je vous continuerai vers mon village.  Je ne sais pas si je pourrais passer la nuit dans votre … demeure.
-Nous possédons assez de chambre pour qu’une armée entière dorme ici.  Choisissez-vous une chambre inoccupée?  Les portes de celles-ci sont ouvertes.  Pour demander de la nourriture, nous utilisons nos pouvoirs mais, si vous n’en possédez pas, nous pouvons vous faire apparaitre ce que vous voulez.  Il suffit de nous appeler et de le demander.  Je pense que tous ceux qui habitent dans le château savent utiliser leurs pouvoirs magiques de cette manière.
-Merci madame mais, en pensant à mon village dévasté la faim m’abandonne.
-Alors bonne nuit monsieur Sanchez.
- Appelez-moi Pedros, dit l’homme en se rendant vers les escaliers en acajou.

    Durant son ascension, il pensa à ce que lui avait révélé la reine sur l’enfant de Satan.  Il ne connaissait pas son père et aucun nom ne figurait sur son baptistère.  Pour sa mère, quand lui criait son premier cri, elle, expirait son dernier souffle.  Il vécut toute sa vie dans des familles qui ne l’aimaient pas.  Il finit par se sauver et à vivre de ses vols.  Un peu plus tard, des malfrats le découvrirent et lui
firent mirer un bel avenir à leurs côtés.  Cependant, il finit par devoir beaucoup à celui qui devint son chef.  Quand ils l’envoyèrent dans le désert, ils voulaient se venger et lui demander leur argent.  Cependant, le vol ne pouvait plus le faire vivre avec les avancer technologiques et il devait emprunter de l’argent pour se nourrir.  Devait-il penser que Satan était son vrai père?  Cela voulait dire qu’à sa naissance il était déjà not allowedé.  Il venait du ventre de l’enfer et repartirait vers cet endroit à sa mort.

    Arrivé en haut des marches, il perdu le souffle devant tant de richesses.  Les murs en lattes de pins sentaient comme si on se promenait en forêt.  Le sol, en prélart flottant, ressemblait à un plancher en bois flottant. Cependant, on sentait que la marche ne fatiguait pas les pieds.  Sur les murs, on voyait des tableaux qui représentaient les scènes de la dernière bataille. Les cadres en bois de création elfique vaudraient une vraie fortune au marché noir.   Il marcha et calculait comment chaque peinture devait coûter.  Le jeune homme savait que ces œuvres d’art étaient des cadeaux des elfes pour la reine.  Il marcha et arriva enfin à une chambre où la porte était ouverte.  Cela signifiait qu’elle était libre.  Quand il entra à l’intérieur, il faillit tomber sur le dos tant tout dans la chambre sentait la puissance et la richesse.  Devant lui, un grand lit baldaquin prenait la moitié de la pièce.  Le matelas semblait moelleux et quatre grandes colonnes d’érable sculptées de créature fantastiques maintenaient un tissu de soie brodé de symboles magiques.  Une commode à côté du lit aussi valait son pesant en or.  De bois sculpté d’image de sirènes par les elfes remplissait le reste du mur.  En face du lit, un meuble en bois d’érable contenant une télévision HD 52 pouces et cachait  le mur qui se trouvait derrière.  À côté, il vit une autre pièce qui contenait une chambre de bain privé.  Une toilette côtoyait un bain tourbillon  et une douche en coin ainsi qu’une vanité et un évier.  Tout sentait le propre et l’air pur.  On se croyait dans un bois dans chaque pièce.  Il remarqua une dernière pièce qui contenait un divan sur un côté et une chaise de l’autre côté.  Ces deux meubles semblaient détonnés dans ce décor en bois.  Un tissu brun recouvrait en totalité ces deux objets pour s’assoir.  Dans le fond de cette pièce, une fenêtre s’ouvrait sur la forêt en arrière.  Il savait les noms des monstres qui peuplaient cet endroit que les gens, sauf ceux possédant des pouvoirs magiques, n’entraient pas sans trouver la mort.  Il pensa à une façon de pouvoir posséder une telle richesse que ces roitelets ne voyaient pas.  Cette reine ne pensait qu’à retrouver l’aventure d’antan.  Le roi, lui, voulait protéger et aimer celle avec qui il vivait.  Les conseillers aidaient la reine à se sentir bien entre quatre murs mais, elle ne pouvait pas vivre éternellement loin des arbres de la forêt.  Il savait que ses pouvoirs magiques ne pouvaient pas rivaliser contre ceux de ses magiciens immensément puissant mais, ils ne pouvaient rien contre une potion magique de sa concoction.  Demain, il l’utiliserait sur eux avant de partir et … tout lui appartiendrait.  Même cette Rachel qui l’attirait physiquement.

je l'avoue.  De vulgaires voyous, il essait de devenir le roi du monde par l'entremise des dragons!!!! 

En passant, je vais être absentes durant deux jours!!!

Chapitre 20

    Pierre continuait à dicter la parole de Dieu à ses paroissiens.  Cependant, plus le temps passait et plus il s’ennuyait de celle qui partageait ses nuits avant son départ.  Il aimait Aria et se sentait briser en deux sans elle à ses côtés.  Il se demandait souvent comment elle allait. Il lui avait envoyé des lettres mais, aucune réponse.  Sachant que les prêtres les liraient, il n’écrivait que des banalités.  Un jour, un prêtre de la grotte vint lui rendre visite.  Cela faisait un mois et quelques semaines que personne de cet endroit n’était venu le visiter.  Il savait que celui-ci venait seulement pour voir s’il remplissait bien ses fonctions.
-Pierre, dit le prêtre petit et bedonnant devant lui, tu semble en parfaite santé.  De plus, tu t’occupes bien de tes paroissiens. Leur vie semble un peu changée depuis ma dernière visite.
-Je sais.  J’essaie que ceux qui possèdent plus que les autres partagent avec ceux qui en manquent.
-Tous payent leur dîme.
-D’une certaine façon.
-Que veux-tu dire?
-Ceux qui le peuvent, payent en argent, les autres payent en corvée ou en aidant les autres.  Je ne veux pas que ceux qui ne possèdent pas d’argent laisse leurs enfants mourir de faim pour me donner ce qu’il gagne avec leur labeurs.
-TU NE DEVRAIS PAS, se choqua le prêtre.  Le respect se paye et tu brises ce que ton prédécesseur avait instauré.  Ils doivent tous s’acquitter des corvées que tu leur demandes et ils doivent payer leur dîme en plus.
-Je ne pense pas.  Nous ne devons pas vivre dans la pauvreté et …
-Laisse faire mais, j’en parlerai au prêtre en chef. 
-En changeant de sujet, dit Pierre, quels sont les nouvelles dans la grotte?
-Alphonse est mort!
-Quoi? Et Aria?
-Cette trainée, elle s’est sauvée.  Notre chef voulait lui faire rejoindre les rangs des sœurs mais, durant la nuit, elle a disparu.  Au matin, tous l’ont recherché mais, personne ne sait où elle se trouve.  Ce que tous pensent c’est que cette femme s’est sauvée dans le désert.  Elle doit être morte.  Personne ne se sauve du désert vivant sans rien.
-Oh.
-Je sais que tu étais très proche de cette putain mais, elle doit rôtir en enfer.
-NE DIS PAS DE MAL D’ARIA.  Tu dois respect au mort.
-Ne te choque pas mon ami.  Je viens aussi pour prélever une partie de ta dîme pour que nous puissions continuer à vivre dans notre cachette.
-Combien?
-90% de tes recettes.
-Quoi? s’étouffa le fils de la magicienne.
-90%.
-J’ai bien entendu mais, cette somme est élevée comparé à ce que vous nous donnez de votre côté.
-Ton instruction.
-Pour détruire ma mère. Vous vouliez que son fils devienne un croyant en Dieu. Vous pensiez que je pourrais corrompre des magiciens pour qu’ils rejoignent nos rangs.  Cependant, en remarquant que ma mère ne me cherchait pas, vous avez compris que je ne vous servirais pas à grand choses. 
- Donne-moi ce que je te demande et ensuite, je pars.  Tu n’es pas la seule paroisse que je dois aller visiter aujourd’hui.  Nos magiciens possèdent des pouvoirs de téléportation mais, pas aussi puissant que ton paternel.
-D’accord.

    Le jeune curé tassa un cadre représentant la vierge qui tenait son fils mort dans ses bras avec deux autres Marie autour d’elle.  Derrière se cachait une cavité qui servait de coffre fort. Il fit la combinaison et calcula comment il possédait et donna un énorme sac rempli de pièces à son visiteur.
-Voici 90%.  J’espère que je ne te verrai pas trop souvent.
-Une fois par année, dit-il en disparaissant devant ses yeux.

    Pierre savait que le prêtre, par un message télépathique, avait demandé aux magiciens de le ramener.  Où se trouvait Aria maintenant?  Il se sentait coupable de la mort de son amante.  Il regarda vers la forêt et commençait à penser à essayer de se tuer en pénétrant sous ces arbres menaçants.  Il détestait sa vie et se demandait pourquoi sa maman ne l’avait pas cherché après son enlèvement.

Ils sont raissonnables pour tout ce qu<ils leurs donnent(rien   

Revenons au palais où le loup est entré dans la bergerie(Pedros au palais

Chapitre 21   

    Le soleil se levait à l’horizon.  Pedros se leva après avoir passé la nuit à concocter sa potion.  Il possédait des pouvoirs et  pouvait faire apparaitre ce dont il avait besoin.  Il mit sa potion, incolore et inodore, dans une éprouvette et il cacha le tube dans la poche de son jean.  Il savait comment s’y prendre pour qu’il la boive sans le savoir.  Il descendit l’escalier qui menait à la salle du trône.  Les quatre amis parlaient entre eux en regardant une carte étalée devant eux sur une table.  Il décidait comment il s’arrangerait.  Certains d’entre eux devraient rester pour porter assistance à ceux qui demanderaient de l’aide immédiate. 
-D’accord, commença la reine, j’irai avec Éric et vous deux resterait ici.
-Toujours les mêmes qui s’amusent, rouspéta Karl.
-Je ne pense pas que le mal devrait se battre contre le mal, répliqua le symboliste.  Le bien le fera mieux.
-On ne parle pas ici de ce que les dieux ont décidé pour nous, dit Hélène.  Seule Rachel a pu décider de son inclinaison.  Nous, c’était déjà choisi.
-Mon cœur choisit le bien et je me marie avec celui qui aime le mal.  Je ne suis pas certaine que cela facilite mon choix, ria celle dont on parlait.
-On croirait que vous vous battez pour venir m’aider, dit Pedros en approchant.
-On aime bien aider et, il faut l’avouer, on s’ennuie un peu à rien faire de nos journées, expliqua Rachel.  La guerre a duré plusieurs années et, ensuite, plus rien.  On manque d’action.  Je pense même que je suis un peu rouillée pour l’aventure.
-Ne vous en faites pas, les gens comprendront.  Cependant,  avant de partir, on peut porter un toast à l’amitié.  Je ne voudrais pas être la cause d’une chicane monumentale.
-C’est très gentil de votre part, répondit la reine.
-Je cache dans mes bagages un nectar en termes de bière, vous en voulez.
Tous acquiescèrent devant cette bonne idée sauf Rachel qui ne buvait pas d’alcool.  Le jeune homme ne le remarqua pas et remonta les marches pour aller chercher ce qu’il disait cacher dans ses bagages.  Cependant, cela était un mensonge.  Il fit apparaitre quelques bouteilles de bière d’une marque qu’il préférait et versa le liquide ambrée dans cinq chopes.  Il mit la potion dans quatre chopes et garda celle sans la plus près de lui.  Il descendit les escaliers et mit une chope devant chaque personne. 
-Voici, vous me direz des nouvelles de cette bière bien de chez nous, dit-il en montrant son sourire le plus charmeur.
-Si cela ne vous dérange pas monsieur, dit Rachel, je vais donner ma chope à une autre personne car, je déteste la bière.  Étant jeune, je me suis promise de ne jamais boire d’alcool et de ne jamais me droguer sauf avec du chocolat.
-Je ne savais pas.  Je pensais que tout le monde aimait la bière.  Cependant, celle-ci ne possède pas le goût acre que certaines peuvent vous laisser comme sensation dans la bouche.
-L’histoire ne vient pas du fait qu’elle goûte bon ou non, je ne veux pas détruire ma promesse.
-Que voulez-vous à la place?  Je peux aller vous en chercher.
-Pas besoin, dit-elle en faisant disparaitre le contenu de sa chope et en le remplaçant pour de la boisson gazeuse blanche, je sais comment me servir.
-D’accord, dit-il en levant son verre, portons un toast à l’amitié.
-À l’amitié, dirent-ils tous ensemble en faisant entrechoquer leurs chopes et en buvant.
Pedros savait que Rachel ne pourrait pas faire disparaitre les effets de la potion sur ses amis et qu’elle n’aurait pas de les effets.  La potion se mélangeait avec le liquide avec lequel elle était incorporée.  Après avoir ingurgité tout le liquide dans leur verre, les trois autres tombèrent sur le sol.
-Que se passe-t-il? s’écria la magicienne toujours debout.  Qu’avait-il dans ces chopes?
-Rien qui les tuera chère reine, ria le jeune homme.
-Je vous tiendrais responsable de ce qu’il leur arrivera.  Nous voulions vous aider et vous nous poignardez.  Cette histoire d’antéchrist et de Satan n’étaient qu’un odieux mensonge?
-Pas exactement!
-Je crains de ne pas comprendre totalement la finesse de votre affirmation, dit-elle en allant voir chacun de ses amis pour voir s’ils vivaient.
-Satan sévit sur la terre mais, il ne reste pas au Mexique.  L’antéchrist et lui sont réunis et essayent de savoir comment vous détruire. 
-C’est vous l’antéchrist!
-Wow!  Je dois dire que vous comprenez rapidement quand on vous explique tranquillement.  Cependant, le général des armées de Satan, comme celui-ci m’appelle, ne veut pas rester dans l’ombre de son paternel.  Ceci je ne le savais pas pour mon père, vous me l’avez appris.  Je veux pouvoir devenir le roi du monde.  La seule manière pour arriver à mes fins est de devenir le chef de ceux qui détiennent le pouvoir absolu, vous.  Cependant, je trouve triste que je doive tuer une jolie femme comme vous.
-Je sais comment me défendre magiquement ainsi qu’avec des armes terrestres.
-Je sais cela ma chère mais, pourrez-vous vous battre contre vos amis.

    Alors, Rachel remarqua que ces trois amis se tenaient debout à côté d’elle.  Elle déchanta en voyant leurs yeux vides de tous sentiments.
-Karl, Éric et Hélène, tuez-la et faites vite, dit Pedros en montrant du doigt leur amie qui se mit à reculer comprenant ce qu’il voulait dire.
-Oui maitre, dirent-ils ensemble en s’approchant de la magicienne qui recula jusqu’au mur du fond.
-Arrêtez, je ne veux pas vous faire de mal!
-Ils ne t’écouteront pas. Cette potion fait en sorte qu’ils n’écoutent que moi et qu’ils feront tous ce que je leur demande même si cela brise leurs propres règles.
-Quoi?, dit la reine au désespoir.

Rachel le découvre à cause de la manière dont il agit. Le mal transparait dans ses gestes.  Il venait pour qu'il l'aide à détruire ce qu'il est lui-même.  Pedros commence à comprendre qui est son paternel grâce à l'histoire de Rachel.  Il comprend d'où vient l'intérêty de Satan à son égard.  Il veut détruire ses liens et le déteste car, il n'a jamais fait attention à lui jusquÉ'au jour où cet en fant peut servir ses desseins. 

Voici maintenant Aria qui sort du désert et rencontre des personnages assez connu par un autre roman. Ils sernt actifs dans ce livre et vivront de folles aventures avec la jeune femme. 

Chapitre 22

    Aria sortit enfin de la fournaise du désert.  Malgré sa grossesse, elle avait perdu du poids dans cet endroit rempli de dune et d’animaux qui voulaient bien faire d’elle leur diner.  Elle marcha quelques pas sur les quelques brins d’herbe qui poussaient quand elle tomba sur le sol inconsciente.  Elle ne savait pas qu’un sort venait de lui être lancé par un homme tout habillé de noir qui s’approcha d’elle.  Une licorne ébène aux sabots de feu regarda la jeune femme. 
-Tu crois que cette fragile créature pourrait faire du mal à notre amie, demanda la jument avec une corne torsadée noire au milieu du front.
-Ombre, si cette femme est une Prieuse, elle fera du mal à Rachel.  Les gens qui sortent de ce désert ne peuvent pas être autre chose.  Je donnerai beaucoup pour connaitre l’endroit exact où ils vivent.
-Daymon calme toi.  Quand on parle de ces prieurs de Dieu, tu perds tout tes moyens.  Je ne sais pas pourquoi tu les détestes tant.
-Faudra-t-il que je te rappelle toutes les vies qu’ils ont prises pour le plaisir de tuer?  La pauvre magicienne qui vivait au bord du lac.  Ils l’ont arraché à son foyer et l’ont amené dans leur repaire.  Depuis, on ne sait pas ce qu’ils en ont fait.  Personne ne l’a plus jamais revu.  Pour ne pas regarder trop loin, ils ont enlevé l’ainé des enfants de notre amie.  Elle a failli en perdre la raison.
-Je sais tout cela mais, si elle vit sans provision dans ce désert, je pense plutôt qu’elle doit se sauver de ces fanatiques.
-Nous verrons quand elle se réveillera.  Amenons-la dans notre tente et on lui demandera qui elle est.
-Attention!
-Quoi?  Que se passe-t-il Ombre?
-Ne regarde pas juste par tes yeux humains.  Dans son ventre grossit la vie.
-Quoi?  Tu as raison. Une Prieuse donne des Prieurs.  Si elle est des leurs, nous devrons tuer deux vies au lieu d’une.
-Je ne te laisserai pas tuer un bébé pas encore né et tu le sais bien.
-On calculera le temps. 
-Merci Daymon.  Il faudra faire manger et boire cette future maman.
-On doit pouvoir faire cela. 

    Alors  l’homme souleva le corps frêle de la jeune femme qui dormait paisiblement.  Il l’amena sur un lit de camp sous une tente jaune que les deux amis habitaient en permanence.  Il attacha les pieds et les bras de l’endormie pour l’empêcher de se sauver et leva le sort.  Aria se réveilla immédiatement et hurla en voyant qu’elle se trouvait attaché sur un lit.
-LÂCHEZ MOI, hurla-t-elle au deux compères.
-Elle possède de la voix, ria le sorcier noir
-Mes oreilles demandent de l’aide, hennit la licorne.
-Je …  Une jument noire qui parle avec une corne sur la tête.  Un homme habillé d’un costume tout noir.  Je peux savoir où je me trouve?  Excusez moi les douleurs causées par mon cri mais, je pensais que vous vouliez autres choses que parlementez avec moi.
-Nous voulons beaucoup de vous madame, commença l’humain.  Premièrement, j’aimerais savoir si vous êtes une Prieuse?
-Je l’étais.
-Étais? demanda la licorne.
La jeune femme leur raconta toute son histoire en passant par l’enlèvement de Pierre et sa fuite pour sauver l’enfant de celui-ci.
-Vous connaissez l’ainé de Rachel et si je suis bien votre logique, vous êtes la cause de son kidnapping, se choqua le sorcier.
-Je …  oui.  Je ne pensais pas au conséquence de  mon geste à cette époque.  Je …
-J’aimerais savoir ce qui nous dit que vous ne nous mentez pas? répondit Ombre.
-Rien.  Vous devez me croire et …
-Que portes-tu au cou? demanda Daymon.  Je vois la chaîne mais, pas ce qui s’y cache.
-Un cadeau de mon amant, dit-elle en sortant le pendentif représentant un dragon d’or.
-Le signe de Rachel, s’extasia la licorne noire.
-Tu portes ce qui nous confirme que tu connais ou connaissais une personne apparentée  à la reine.  Cela veut dire qu’il te l’a soit donné, soit tu l’as arraché de son corps froid, reprit le sorcier.
-Que puis-je vous dire pour que vous me croyiez? pleura  Aria.
-Rien, nous devons croire tes paroles.  Cependant, je connais une personne qui pourra trancher en ta faveur ou ta défaveur et que je croirais toute ma vie, répondit l’homme.
-Qui?
-Connais-tu la reine?
-Un peu.  Lors de l’enlèvement de son fils, elle voulait que je devienne son amie mais, l’arrivé de ceux qui me cherchaient nous a empêché de nous serrer la main.
-Rachel fait amie avec n’importe qui.  Ne t’en fais pas, cette femme porte ma totale confiance.  Si on y va et qu’elle me dit que tu n’es pas un problème alors, je te laisserai entre ses mains de magiciennes. 
-Tu sembles amoureux d’elle?
-Cela vient d’un passé lointain.  Quand elle a commencé à me former, sans pouvoir terminer son travail, je suis tombé amoureux d’elle.  Je voulais tout mais, elle m’a clairement dit qu’entre nous cela ne pourrait jamais être plus que la professeure et l’étudiant.
-Pauvre vous!
-Je m’en suis remis et maintenant, j’arpente la planète pour trouver la cachette des Prieurs pour que ceux-ci ne fassent pas de mal à notre puissante reine.
-Je peux vous dire que les Prieurs ne peuvent pas faire grand chose contre votre souveraine.  Les problèmes qu’elle rencontrera sur sa route viendront d’ailleurs.
-Tu pourrais me dire où il se situe?
-Je ne souhaite jamais devoir retourner là-bas.  Celle-là est ma deuxième évasion et je ne voudrais pas qu’elle se termine comme la première.
-Je comprends mais, voulez-vous m’aider? demanda le sorcier noir en montrant une carte du désert.
-La montagne au milieu.
-Oui.
-Voici où se cache ces monstres?
-Ainsi que le fils ainé de Rachel?
-Non.  Les prêtres l’ont envoyé comme curé dans un village de chrétien.  Leur curé s’est fait mangé par un démon vivant dans la forêt près de cet endroit. Qu’avez-vous à rire?, dit-elle en voyant l’homme et la licorne noire rirent de bon cœur.
-Pierre est rentré au bercail, enfin presque.   S’il traversait la forêt, il rencontrerait sa mère.  Il vit près de la forêt où le Roi chêne règne.  En tout cas, pour aller voir la reine, il faudra attendre. Tu ressembles à un cadavre.  Boire et manger ainsi que dormir devra t’aider.  Je vais détacher tes liens mais, promet moi de ne pas te sauver.
-Promis.
-Dans une semaine, on pourra penser à aller rencontrer mon amie.