Je vais te révéler un punch car, tu sais déjà la réponse.  Oui, le chêne est le maitre de la forêt.  Tu vas même connaitre son histoire dans quelques chapitres.  Une longue histoire d,arbre 

Nous revenons ici avec nos chers amnésiques.

Chapitre 33

    Rachel chantait sur la scène du bar où elle travaillait en compagnie de sa copine Hélène qui, elle, servait les gens aux tables.    Les pourboires gonflaient incroyablement quand son amie usait de sa jolie voix pour charmer les gens qui l’écoutait.  Un italien habillé richement  remarqua cette chanteuse incroyable et demanda à un de ses hommes de mains d’aller la chercher pour qu’il lui parle.  Rachel, durant ce temps, était partie parler à Hélène quand l’homme lui prit le coude.
-Que voulez-vous monsieur? demanda la chanteuse en sentant les doigts se refermés sur son coude.
-Mon maitre veut vous parler?
-Votre maitre?  L’esclavage est fini mon cher.
-Je ne suis pas son esclave mais, son homme de main et il voudra vous entretenir d’un sujet que lui seul connait.
-Que ferez-vous si je refuse de vous suivre?
-Je serai obligé de prendre la manière forte.
-J’ai envoyé deux hommes en prison voilà deux ans et je dois dire qu’un séjour à l’hôpital a été obligatoire pour les deux.
-Rachel arrête, dit Hélène.  Il ne suit que les ordres donnés comme nous.  Il ne peut pas te tuer ou te violer, on se trouve dans un endroit public et je suis là si tu as besoin.
-D’accord.  C’est bien à cause que tu détestes la bataille.
-Et toi tu l’aimes un peu trop.

    Alors, Rachel suivit le jeune homme aux cheveux paille.  Celui-ci l’amena vers un homme de bonne corpulence aux cheveux blancs.  Il portait un costume Armani et sa canne ornée d’un diamant ne trahissait pas que son compte en banque devait posséder plusieurs 0 après un premier chiffre supérieur à 0.
-Bonsoir madame. 
-Bonsoir monsieur.  En passant, je me prénomme Rachel.
-Rachel, jolie nom.  Voulez-vous boire avec moi?  Chantez doit donner soif?
-Non merci.  Je viens de me réhydrater auprès de mon amie là-bas.
-Vous savez que vous avez une belle voix?
-Plusieurs me le disent.
-J’aimerais savoir si vous voudriez chanter pour moi.
-Je ne chante pas pour des privés.
-Même si je vous payerai une bonne somme.
-Je n’ai pas besoin de votre argent monsieur.  Vous parlez à une millionnaire.
-Une millionnaire et vous travaillez dans ce pub minable?
-Vous venez bien vous aussi.
-Je suis client mais vous, vous y travaillez.
-Vous voulez dire que je m’amuse.  J’aime chanter et  je pense que les gens aiment bien m’entendre alors, pourquoi ne pas lier les deux.  De plus, mon amie, qui est aussi riche que moi, travaille ici aussi.  On ne fait pas cela pour vivre mais, pour sortir du quotidien.  Pleins d’aventures nous arrivent ici et c’est ce qui pimente notre vie.
-Êtes-vous célibataire?
-Quoi?  demanda la jeune femme en passant près de s’étouffer avec sa salive.
-Je vous demande si un homme, ou une femme, partage votre vie.
-Premièrement, je ne joue pas dans la même cours que vous, je suis hétérosexuelle.  Deuxièmement, je vis avec un homme depuis plusieurs années et trois enfants sont nés de notre union. 
-Puis-je connaitre le nom de mon rival?
-Il ne peut y avoir de rivalité car les paris sont terminés.  Je vis avec cet homme et rien ne pourra me priver de sa présence.   Je me sens bien dans ses bras et c’est tout ce qui compte.
-Je pourrais vous montrer que mes bras sont aussi doux que les siens, dit le vieil homme en se levant avec l’aide de sa canne pour entourer la jeune femme de ses bras.

    Rachel, debout, pu rapidement s’esquiver devant ce paquebot humain.  La jeune femme chercha un objet qui pourrait lui servir d’arme et elle vit une épée qui trônait en haut de la cheminée sur le mur opposé à d’où elle se trouvait.  Elle sauta de côté durant que l’homme essayait de l’attraper à nouveau.  Hélène vit où se rendant son amie en courant, elle attrapa l’épée et la lança vers Rachel qui l’attrapa au vol. 

    Alors, la chanteuse arrêta de se sauver mais, se tourna vers le gros homme qui voulait encore la prendre dans ses bras.  Quand il vit cette femme tendre une épée devant elle, il se mit à rire.
-Que fais-tu avec cette arme, tu vas te faire mal?
-Vous croyez.  Je sais me battre avec cette arme.  Je ne me souviens pas d’où me vient cette connaissance mais, je le sais.
-Arrêtez de faire une folle de vous.  J’aimerais que vous deveniez ma femme et je ne souffrirai pas un refus.
-Écoutez, je suis une femme comblée par mon mari et je ne voudrais pas le quitter pour … vous.  De plus, il y a les enfants qui ont besoin de leur père.
-Qu’a-t-il que je n’ai pas?
-Mon cœur.
-Je pars mais, je vous promets que vous me reverrez.  Je vous aime et je voudrais que vous deveniez ma femme.  Je suis très riche et vous n’aurez plus à chanter pour d’autres personnes que moi.
-Mon mari et moi sommes aussi très riches, je vous l’ai déjà dit.  Hélène, nous allons partir, nous avons fini, dit la jeune femme en mettant l’épée sur le comptoir du bar.
-La prochaine fois que vous me verrez, vous voudrez que je devienne votre mari.
-La prochaine fois que vous croisiez ma route, je vous transpercerai de cette épée.

    Rachel partit avec Hélène.  Le vieil homme demanda à son homme de main de s’approcher.
-Qui est son mari?
-Nos recherches ont donné des fruits.  Elle a épousé Karl, celui que l’on surnommait le Dragon noir. 
-Le Dragon noir!  Ce mercenaire qui a disparu après que le pape lui ait demandé de lui rapporté la magicienne en chef?
-Oui maitre.  Cet homme-là.
-Le sait-elle?
-Je n’en sais rien.
-Que fait-il maintenant?
-Il travaille sur des chantiers de construction.  Il possède une entreprise de construction.
-Sur un chantier …des accidents mortels peuvent arriver.

Tu n'as pas idée.  Rachel ne peut pas l'aider et les autres qui vivent autour craignent pour leurs vies alors.  Même si certains se battent pour lui, des démons, des monstres, des vampires, des loups-garous et autres créatures aussi monstrueuses ne peuvent pas faire grand chose pour lui. 

Chapitre 34

    Une fée soldat arriva devant le Grand chêne.  Cet être ailé portait une petite armure fait de feuilles d’ortie qui ne lui causait pas de démangeaisons mais, ceux qui lui touchaient devaient se gratter longtemps pour enlever cette sensation.  Son heaume aussi, en feuille d’ortie, ne laissant voir que ses grands yeux.  Leurs pouvoirs magiques leurs servaient aussi d’arme mais, ces créatures pacifiques ne pratiquaient pas vraiment de magie guerrière.
-Nous ne pourrons pas les tenir en respect longtemps.  Plusieurs fées ne peuvent plus se battre à cause de blessures ou pire, la mort, dit la nouvelle arrivante.
-Sauvez-vous plus loin dans la forêt.  Les elfes vous protégeront. 
-Mais?
-Je sais.  Si vous laissez les monstres arrivés jusqu’au sanctuaire, ils me tueront.
-Nous ne pouvons pas laisser ces êtres vous déracinez.
-Mon règne se termine aujourd’hui.  Je ne veux pas que les morts s’accumulent pour me donner une journée de plus de vie.  Les sirènes sont déjà parties dans leur cachette.  Faites de même.
-Mais …
-Vous rouspétez sur le dernier ordre de votre roi.
-Non Grand chêne mais, en partant, ils viendront vers vous et détruiront votre sagesse.
-Je ne crains pas la mort.  Je vis depuis tellement longtemps que la mort peut bien venir me prendre aujourd’hui.  J’ai vécu plus longtemps que n’importe quel arbre sur cette terre. 
-Mais …
-Sauvez votre peau et votre peuple.  Nous nous reverrons de l’autre côté.
-Depuis ma naissance, nous vivons dans vos branches.  Vous êtes notre ami et notre maison.
-Les elfes vous aideront à vous relogez. 
-Adieu Grand chêne.
-Adieu mon ami.

    Alors la fée partit vers le champ de bataille pour dire à tous les ordres du chef incontesté de la forêt.  Le Grand chêne regarda l’environnement autour de lui.  Bientôt, les monstres envahiraient cet endroit et trancherez son tronc plusieurs fois centenaires.

oui mais, si c'est des créatures qui tuent des créatures, cela ne fonctionne pas.  Il faut que se soit absolument des personnes sans magie qui tuent ou fait du mal à des créatures ou des personnes qui possèdent des pouvoirs.  Donc, cela ne fonctionne pas et nos quatre amnésiques ne retrouveront pas la mémoire grâce à cela.  Cependant, Rachel va sentir sa mort dans sa chair car, elle a été marqué par le Grand chêne!!!

Chapitre 35

    La nuit tombait sur la forêt quand les monstres apparurent au abord du sanctuaire.  Les horribles créatures sortirent des haches tranchantes de sacs qu’ils amenaient sur le dos de d’autres créatures mi-cheval, mi-tigre qui leurs servaient de monture.  Le Grand chêne pensa alors au cours de sa vie durant qu’il sentait  les coups des armes sur son gigantesque tronc.  Il savait que le soleil se lèverait sur son cadavre.   Tellement d’années de vie pour finir en bois de chauffage.  Il connaissait ceux qui détruisaient le mince filet de sa vie.  Il pouvait presque dire leur nom.  Il les avait accueillis dans cette forêt les bras ouverts mais, leurs amours de la destruction avaient amené les autres créatures à les confiner dans un coin de la forêt où ils ne pouvaient plus sortir.  Les fées gardaient cet endroit mais, quand elles durent battre en retraite, les monstres pouvaient se rendre n’importe où.  Il sentait les vibrations qui s’amplifiaient durant que le tronc commençait à montrer des signes de faiblesse.  Les autres créatures allaient en baver bientôt.

Il se souvint que gland, un écureuil l’arracha de la branche du chêne où il avait grandi et que cet animal fou l’avait placé sur cette île.  Comme tous ces rongeurs, il oublia la cachette et le gland grandit et devint un chêne magnifique. Bientôt, autour de lui, d’autres arbres poussèrent à cause de ce même animal écervelé qui enterrait ses réserves d’hiver et les oubliait.  Au Moyen-âge, plusieurs créatures vinrent se cacher sous ses arbres nombreux. Les hommes commençaient à tuer tous ceux qui différaient de ce que devaient ressembler un humain. Plusieurs virent en lui le chef de tous les arbres et allèrent lui demander s’ils pouvaient vivre sous sa protection.  Ainsi, il devint, aux yeux de tous, même pour les arbres, le chef de cette grande forêt.  À tous les jours, il remerciait silencieusement l’écureuil qui devait être mort depuis longtemps.

Bientôt, un grincement sinistre monta dans toute la structure du chêne et sa cime majestueuse chuta vers le sol.  Les monstres grognèrent de contentement et dansèrent devant leur pire ennemi mort.  Le chêne pleura pour toutes les créatures de la forêt qu’il ne verrait pas naitre et vivre.  Maintenant, la vie dans cette forêt ne serait plus la même sans le Grand Chêne, roi  de la forêt.  Il ferma, alors, sa conscience à jamais.

mouise????
Maintenant, voici la réaction de Rachel mais, elle ne comprend pas ce qu'elle a 

Chapitre 36

Rachel dormait paisiblement.  Cela faisait quelques minutes qu’elle avait rejoint Karl dans leur lit et le sommeil ne s’était pas fait attendre. 

Alors, une douleur à l’épaule droite la réveilla.  La jeune femme mit sa main sur son épaule et sentit comme si on la brûlait.  Elle se leva et, la douleur était telle, qu’elle poussa un gémissement.  Son mari, qui possédait un sommeil léger, se réveilla.  Quand il vit sa femme en sueur qui se tenait l’épaule droite et qui gémissait de douleur, il se leva et la prit dans ses bras.  Les chihuahuas n’ouvrirent pas les yeux mais, écoutaient, prêtes à agir.
-Que se passe-t-il? demanda-t-il.
-Je … n’en sais rien, articula péniblement Rachel tant la douleur était intense.
-Peux-tu enlever ta main, je vais voir?  Je pourrais peut-être trouver la cause de ta souffrance.
D’un signe affirmatif, la jeune femme leva sa main qui tenait son épaule.  Une lueur dorée illumina la chambre et cette lumière vive s’éteignit presque aussitôt.  La douleur disparut en même temps.  Karl se rendit au mur pour allumer le plafonnier dans la chambre. 
-Tiens, je ne ressens plus de douleur, dit Rachel étonnée.
-De plus, continua son mari, ton tatou de chêne doré ne se trouve plus sur ton épaule.
-Quoi?
-Rachel, comment un tatou peut disparaitre et donner autant de lumière?
-Je n’en sais rien.
-De plus, d’où te venait ce foutu tatou?
-Que se passe-t-il Karl?  Tu ne t’en fais pas habituellement pour des bizarreries du genre. 
-Je sais mais, cela ne doit pas être possible.  Avec les histoires que me raconte Éric avec ces lectures ésotériques, je commence à me poser des questions sur ces bizarreries comme tu dis.
-Respire mon amour, tu ne sais plus ce que tu dis …
-Non, ne me touche pas.  Je me demande bien des choses et je veux pouvoir posséder les réponses à mes questions.
-Que veux-tu savoir?  Je ne possède pas toutes les réponses aux questions de la terre mais, je connais la réponse pour quelques unes. 
-Je veux savoir d’où vient le tatou qui vient de disparaitre et …  je ne sais pas vraiment ce que je veux Rachel.  Je commence à croire que nous sommes victimes d’un sortilège puissant.  Je ne me sens pas à ma place ici.  J’aime mes enfants et toi aussi mais, je ne sais pas.  Il me manque quelques choses. 
-Karl.  Moi aussi j’ai des sensations étranges souvent et je sais quand les gens me veulent du mal, répondit-elle en s’approchant de son mari pour le prendre dans ses bras et le consoler.
-Non, je veux avoir des réponses à la question du tatou.
-Je te l’ai dit, je n’en sais rien.  Depuis que mes souvenirs s’emmagasinent dans ma tête, ce tatou y apparait sans mode d’emploi.
-Tu dois le savoir.  Un tatou n’apparait pas comme cela.
-Celui-ci oui.
-Creuse tes souvenirs et tu le trouveras.
-Écoute bien ma tête dure, je ne le sais pas, dit la jeune femme en prenant son oreiller sur le lit et des draps dans leur penderie.
Les chihuahuas ouvrirent leurs yeux pour garder un œil sur la scène.  Crack pot savait pourquoi le tatou ne se trouvait plus sur l’épaule de sa maitresse et se sentait triste de comprendre que le Grand chêne ne trônait plus au milieu de la forêt.  Les chihuahuas sautèrent en bas du lit et se placèrent de chaque côté de Rachel.
-Que fais-tu? cria le jeune homme.
-Si je veux dormir avant que le soleil montre ses rayons, je vais descendre dormir sur le divan dans le salon, dit-elle choquée.
-Attends, dit-il en voyant sa femme et ses chiennes se diriger vers l’escalier.
-Pourquoi? chuchota-t-elle pour ne pas réveiller ses trois enfants.
-Reviens ici, je vais te dire d’où me vient ce nouveau trait de caractère.  Hier, j’ai perdu un contrat juteux aux mains de l’Italien.
-L’Italien? demanda Rachel en revenant près de son mari.
-Tu le connais?
-Est-ce qu’il est gros et porte toujours une canne avec un diamant au bout?  Il semble riche par ses habits?  Ses cheveux sont tout blancs aussi?
-Oui.
-Et bien, il ne veut pas juste te voler tes contrats, mon amour.
-Que veux-tu dire?
-Il … Tu en parleras à Hélène.
-Non dit.
-Voilà quelques jours, il est venu où Hélène et moi on travaille.  Après une chanson, il m’a envoyé un de ses hommes de mains pour que je vienne le voir.  Après quelques mots échangés, il a voulu me prendre dans ses bras.  Ma copine m’a envoyé une épée pour que je me protège.  Il m’a, alors, demandé de l’épouser.  Je ne voulais pas et je ne le veux toujours pas.
-Il ose s’attaquer à toi.
-Je sais me défendre.
-Je sais mon amour mais, je me dois de te protéger et de protéger les enfants.
-Protège les enfants et je me protégerai moi-même.  Tu en auras pleins les mains avec les trois petits diables, ria-t-elle.  En passant, qui octroyait le contrat?
-Thomas, le drôle d’homme avec les cheveux bleus.  On voit bien qu’il les teint mais, je ne sais pas pourquoi il prend cette couleur peut habituelle.
-Il aime peut-être le bleu comme moi.
-Pourquoi me demandes-tu cela?
-Il se trouve que je possède quelques contacts et que Thomas se trouve dans mes contacts privilégiés.  Il me doit quelques faveurs.
-Ah oui?
-Il dit que, par le passé, je l’ai beaucoup aidé alors, il veut me rendre l’appareil.  Je vais aller le voir demain et y en parler.
-Ne fais pas ça!
-Tu le veux le contrat ou pas?
-Je le veux mais …
-Je ne crains pas les représailles de l’Italien si c’est ce que tu penses.  Je demanderai à Thomas de ne rien divulguer à cet homme.
-Rachel, je t’aime tellement, dit Karl en enlaçant sa femme.
-Maintenant, allons au lit.  Je voudrais avoir quelques heures de sommeil avant que les jeunes se réveillent.
-Bonne idée.

    Ils se couchèrent ensemble durant que les deux chihuahuas montèrent et se couchèrent entre les deux amoureux.

Oui, s'il savait!!  Cependant, c.EST BIZARRE QU,il ne les tient pas pour vrai

Chapitre 38

    Rachel, habillée d’un t-shirt où on voyait un cerf qui cherchait sa nourriture dans la neige et des jeans, entra dans une pièce qu’elle connaissait bien.  Sa main, où la bague représentant un dragon d’argent se trouvait, toucha le bureau fait de bois d’acajou. Elle se dirigea vers de grandes fenêtres qui montraient la ville en miniature mais, on voyait tous.  Le fauteuil en arrière de la jeune femme bougea et elle vit que son ami Thomas regardait le dragon dorée qui ornait son cou au bout d’une chaine.  À chaque matin, elle sentait qu’elle devait mettre sa bague et son collier avec un dragon chaque mais, elle se demandait pourquoi elle le faisait.   
-Voulez-vous vous assoir madame, dit l’homme aux cheveux bleu en montrant un fauteuil de l’autre côté du bureau.
-Bien sûr, répondit-elle en s’assoyant.  Vous possédez vraiment une vue à coupez le souffle.
-Je ne pense pas que vous vous soyez déplacée ici pour me parler de ma vue sur la ville.
-Vous avez complètement raison.  Je viens ici pour le contrat que vous avez octroyé à l’Italien.
-Son prix est moins élevé que votre époux.
-De combien?
-5000$ de moins.
-Si je vous donne cette somme, pourriez-vous le donner à mon mari? 
-Pourquoi?  Je sais que vous possédez une fortune et pourtant votre époux et vous continuez à travailler.
-Karl aime la compétition et déteste perdre.  Moi, j’aime chanter et je veux en faire profiter les gens.
-Vous savez que si je me rétracte en faveur de votre époux, les gens se douteront que vous êtes derrière tout cela.
-Je sais.
-Je pense aussi que votre vie sera en danger.  Ces malfrats voudront vous faire la peau.
-Je sais me défendre.
-Je …
-Écoutez Thomas!  Je vous demande de donner ce contrat à mon mari et en contrepartie, je vous donne la somme qui les sépare.
-Vous ne craignez pas que …
-Je sais cela et je prends le risque.  Vous prenez les chèques car, je ne garde pas une telle somme sur moi.

De plus, elle connait bien l'Italien!!!!!  C'est celui qui lui fait de l'oeil.  Retour d'une personne qui se trouvait très proche de Rachel avant. 

Chapitre 39

    Quelques mois plus tard.  Hélène et Rachel sortaient du bar, elles venaient de finir de travailler et revenaient chez elle à pied comme à leurs habitudes.  Le mois d’avril débutait et le temps, clément pour la saison, laissaient les thermomètres avec une bonne barre rouge.
-Rachel, tu te rends compte que tu fêteras bientôt ton 37ème anniversaire.  Comment te sens-tu?
-Vieille.  Tu ne peux pas parler avec ton 29 ans, ria l’interrogée.
-Voyons, tu ne peux pas te sentir vieille.  De plus, je ne peux pas apprendre seule comment me battre avec des armes tels que le bâton et l’épée sans toi
-Je … Chut,  j’entends du bruit venant de la forêt, dit la jeune femme en se tournant vers le bois d’où elle venait d’entendre le bruit.
-Méchant ou gentil?
-Je ne le sais pas mais, je ne ressens aucune mauvaise vibration.

    Alors devant elles, sortit un grand homme aux cheveux bruns et aux yeux bruns.  Rachel regarda l’inconnu devant elle.
-Excusez mesdames de surgir devant vous comme un voleur mais, je voulais vous parler.  Je …  Je m’appelle Gustave mais, tout le monde me nomme Gus, débita le géant qui dépassait Rachel de plusieurs centimètres.
-Gus, je ne sais pas pourquoi vous vouliez nous parler mais, je vous écoute et …  Je crois que nous ne sommes pas seuls ici.
-Tu ressens vraiment les gens, ria une voix que la jeune femme connaissait bien.

    Autour des trois amis, sept autres hommes sortirent de l’ombre des arbres et de la rue pour les encercler.
-Tu me dois beaucoup d’argent.  Je pourrais gager que tu es la cause de la reprise de décision en la faveur de ton époux.
-Pourquoi me cacher?  Thomas a bien voulu m’écouter et changer d’idées devant mes arguments.
-Tu sais que je déteste qu’une personne joue dans mes plates bandes. 
-Je ne vous crains pas.
-Mais ta copine semble nous craindre, elle.
-Hélène, dit Rachel en s’approchant de son amie qui tremblait de peur.
-Tu sais que je suis plus craintive que toi.
-Laissez faire madame, je protégerai votre amie.  Je sais que vous brûlez de répondre aux insultes de ce gros porc.  Cependant, prenez ceci, dit Gus en tendant une épée à la jeune femme qui ne reconnut pas sa bonne vieille épée d’amazone.
-Wow, où avez-vous trouvé une si belle arme?
-Vous seriez surprise!
-Tiens, voici la femme du dragon noir avec une œuvre artisanale, ria l’Italien.
-Le dragon noir?
-Elle ne le sait pas.  Ton mari a un long passé de meurtrier, de violeur et de pilleur.
-Non.  C’était un tueur à gages qui m’a manqué.
-Il semblerait qu’il s’exerçait dans tous les métiers interdits.
-Je ne vous laisserai pas salir impunément la réputation de mon époux, dit-elle en levant la lame vers le gros homme.
-Vous vous sentez dépasser par les événements.  Devenez ma femme et je vous montrerai le chemin qui mène à la vérité.
-Non.  Combien de fois devrais-je refuser votre demande?
-Un homme s’essai.  Maintenant, votre vie m’importe peu.  Tuez-les!

    Alors, Rachel vit tout les hommes autour d’elle sortirent un fusil de leur ceinture.  La jeune femme leva son épée et se mit en position de combat.  Fusil contre épée.

La bonne vieille épée d'amazone de Rachel que celle-ci ne se rapelle pas.!!

Chapitre 40

    Séraphin continuait sa progression dans la forêt du roi mort.  Certaine créature allait le voir pour demander qu’il épargne leur village.  Il demandait en échange le meilleur guerrier de leur tribu.  Son armée augmentait ainsi de grand et valeureux guerrier.  Il leur demandait souvent conseil et il en apportait de bons.  Il obtint ainsi des elfes, des nains, des fées, des centaures et même, une sirène qui obtint des jambes par la magie de son peuple.  Il détruisit aussi quelques villages de tribu qui riait de cette armée disparate.  Seulement les griffons et les wivernes ne craignaient pas les monstres et les puissants guerriers.  Leurs grandes montagnes les protégeaient de la fureur de l’ange.  Séraphin ne voulait pas perdre inutilement des membres de son armée pour tuer des gros oiseaux.  De plus, depuis le froid que la décision de Rachel au sujet de Karl avait semé, aucun peuple de la forêt ne voulait aider les magiciens.   Surtout pas les gros volatiles écailleux en haut de la montagne.   

    Alors, l’ange se tourna vers son ultime bataille.  Il pourrait bientôt crier que sa vengeance était accomplie.  Cette armée se dirigea vers le village des magiciens.  Rachel mourrait bientôt de sa main.

Mais Séraphin ne le sait pas!!!!!!! 

Chapitre 41

    Les hommes pointèrent leurs armes vers la femme armée d’une épée.  Trop facile!  Ils tirèrent tous en même temps.  Rachel pivota en tournant sur elle-même et arrêta toutes les balles qui se dirigeaient vers elle.  Les hommes, tout comme les deux jeunes femmes, en restèrent bouche bée.  L’Italien tira sur Hélène.  Gus se plaça entre la balle et la cible.  Cependant, avant que la balle atteigne sa victime, Rachel arrêta sa trajectoire à l’aide de l’épée.

Alors, la guerrière décida de prendre les rênes de cette bataille.  Elle se dirigea vers un des homme qui tira dessus. Elle arrêta la balle et lui donna un coup d’épée sur la tête.  Il s’écroula sur le sol, assommé.  Les six autres se jetèrent sur la jeune femme qui pivota sur elle-même et sauta en dehors du cercle qu’ils formaient.  Ensuite, elle prit son épée et coupa les ceintures des hommes dont les pantalons tombèrent sur le sol. Les hommes remontèrent leurs culottes et décidèrent de se sauver.  Cette furie ne valait pas le prix que l’Italien les payait.  Il voulait tous vivre.  Rachel se tourna vers le gros homme et s’approcha de lui avec l’épée levée.
-Je vous laisse en vie ou pas? demanda la jeune femme en pointant la pointe de la lame sur la carotide de son ennemi.
- Laissez-moi la vie et je vous ficherai la paix.
-Qu’en penses-tu Hélène, et toi Gus?
-Laisse le vivre, répondit la douce Hélène.  Tu viens de détruire sa réputation de bandit notoire sans peur.  Les tueurs essayeront de le tuer pour prendre son territoire.
-Tu prends ses renseignements d’où?
-Un documentaire sur les gangs de rue.
-Je ne connaissais pas ce côté sombre Hélène.  Tu commence à me faire peur.
-Moi, c’est cette épée magique qui me terrifie.

    À ce moment, l’Italien sortit un  poignard de sous son habit et donna un coup dans l’abdomen de la jeune femme.  Rachel tomba sur le sol en se tenant le ventre et en échappant l’épée sur le sol.  L’homme obèse se sauva durant qu’Hélène et Gus se ruèrent sur la guerrière qui perdait beaucoup de sang.
-Appelez une ambulance, hurla Hélène hystérique.
-Je connais une personne qui pourra mieux nous aider.
-Vite avant qu’elle meure.
-Pénéloppe, cria-t-il, tu peux venir.  Nous avons besoin d’aide.  Rachel ne survivra pas longtemps si tu ne te montres pas.  Nous avons besoin de ta magie.

    Alors, une jeune femme aussi grande que Gustave sortit de la forêt.  Elle possédait une chevelure noire et longue, de grands yeux de la même couleur.  Mince, elle semblait à une asperge mais, on pouvait remarquer qu’elle possédait des bons muscles.  Elle avança vers la jeune femme étendu sur le sol et qui commençait à respirer avec difficulté.
-Gus, tu sais que la guérison est mon point faible en magie.  Tu devrais plutôt appeler Ashlee.
-En la voyant, tu sais bien que notre guérisseuse n’aura pas le temps d’arriver avant qu’elle ne lâche son dernier soupir.
-Je peux essayer mon amour mais, je ne promets rien.
- Dis-toi que l’avenir des magiciens repose sur ton succès ou ton échec.
-Tu ne m’aides pas trop là.

    Alors, la nouvelle arrivée posa ses mains sur la blessure de Rachel et ferma les yeux.  Hélène regarda tous ces gestes avec une impression de déjà vu.  Des paumes de Pénéloppe, une lueur verte enveloppa le corps de la jeune femme qui ne bougea plus et qui tenait ses yeux fermés.  Sous les yeux de la femme d’Éric, la plaie se referma et son amie reprit des couleurs.
-Il suffira qu’elle se repose un peu.  Je ne peux lui redonner le sang qu’elle a perdu. 
-Merci! 
-Hélène, demanda Rachel en ouvrant les yeux.  Que se passe-t-il?
-La magie existe.  Cette femme t’a sauvé la vie en utilisant ses pouvoirs magiques.
-La magie n’existe pas.  Merci madame … eux.
-Je me prénomme Pénéloppe.  Gus et moi voulions vous inviter à notre mariage.
-Pour ma salvatrice, je devrais trouver un  moment, souri la guerrière en se levant.  Voulez-vous venir chez nous pour vous remercier?

    Gustave reprit l’épée et la rendit invisible en la remettant sur la terrible guerrière.  Il savait que si elle se remémorait, elle en aurait besoin.

Tu vas voir que c'est ce qu'elle pense.  La magie n'existe pas!!! 

Chapitre 42

    Quelques jours plus tard, Rachel s’occupait de la vaisselle.  Elle se remémorait les cadeaux que ses amis lui avaient décoté.  Son anniversaire était aujourd’hui mais, ils l’avaient fêté durant la fin de semaine.  Ses enfants s’amusaient ensemble.  Pierre et Raistlin jouaient au cube sur le sol tandis que leur sœur, Morgane, dormait paisiblement dans son parc.  Pierre âgée de 3 ans jouait souvent avec son frère de 2 ans.  Morgane, âgée de 8 mois, jouait avec ses toutous. 

    Alors, on sonna à la porte.  Pierre se leva pour répondre mais, sa mère fut plus rapide.  En ouvrant, elle fit deux ouvriers de son mari qui regardaient le sol et semblaient mal à l’aise.
-Bonjour, dit-elle en les regardant.  Vous ne devriez pas vous trouvez sur le chantier?
-Oui, dit le plus grand.  Cependant, un accident est arrivé et …
-Karl, s’écria-t-elle.
-Vous venez de nommer le blessé. 
-Est-il en vie?
-Nous ne savons pas combien de temps il pourra vivre dans cette situation. Il nous a demandé de venir vous chercher.  Il veut vous dire …  vous parlez avant de … mourir.
-Non je …
-Attention madame.  Il faut vous hâter.
-Je dois appeler ma sœur pour qu’elle garde mes enfants, je dois …
-Faites vite! dirent-ils en repartant vers le chantier.

    Rachel se rua sur le téléphone.  Sa sœur répondit à la première sonnerie.
-Allo!
-Zoé, je dois te demander un grand service.  Je sais que tu travailles en ce moment mais, un terrible accident est arrivé à Karl et …ils ne savent pas combien de temps il pourra vivre.
-J’arrive.
La jeune sœur de Rachel savait se téléporter et bien d’autres tours de magie.  Elle demanda à son mari, Rémi, de garder la boutique ouverte et elle se téléporta derrière les arbres de la forêt qui bordait la résidence de sa sœur.  Elle cogna à la porte.
-Zoé?  Merci de venir si vite je dois aller retrouver mon époux qui se trouve entre la vie et la mort.
-Tu sais que je serai toujours là pour te venir en aide.
-Tu pourrais prendre soins des petits jusqu’à mon retour.
-Bien sûr!

    Alors, au bout de l’allée, les deux sœurs entendirent un klaxon d’automobile.  Elles reconnurent Carlos.
-Que fais-tu ici? demanda Rachel.
-Je sentais que tu avais besoin de soutien alors, me voici.
-Merci.  Tu peux m’amener au chantier de mon mari?
-Bien sûr.  Monte.

    Le trajet se passa en silence.  Rachel se battait contre les larmes qui voulaient franchir ses paupières.  Ils arrivèrent vite au chantier et la jeune femme descendit.  Carlos se gara sur le côté de la rue et suivit son amie qui courait vers une forme couchée sur le sol.  Il reconnut Karl écrasé par le poids d’une poutre.  Il savait que cela devait être un accident planifié. 
-Rachel, souffla difficilement son époux.
-Karl, ils ne peuvent pas te … commença la femme au désespoir.
-Quand ils m’enlèveront cette poutre qui m’écrase, ils m’amèneront dans un corbillard.
-Karl, je ne peux pas vivre sans toi, je …
-Écoute mon amour.  Occupe-toi des enfants et vis pour moi.  Je sais que cela sera dur parfois mais, Éric, Hélène et même Carlos, derrière toi, pourront t’aider. 
-Je …
-Mon spectre restera à tes côtés.
-Tu sais que je ne crois pas à la magie et à tout ce qui s’y rapporte.
-Rachel, je peux te demander une dernière faveur avant d’aller de l’autre côté.
-Tout ce que tu veux.
-Chante pour moi.  Une chanson que j’amènerai dans mon cœur.
-D’accord.

    Alors, elle ouvrit la bouche et se mit à chanter « Everything I do I do it for you » de Bryam Adams et tout sentirent qu’elle chantait cette chanson avec son cœur.  Plusieurs versèrent des larmes.  Carlos pensa que la magie serait d’une grande aide pour sauver Karl.

La magie n'est jamais là quand on en a besoin 

Chapitre 43

    Au même moment, dans un petit village, près de la forêt où vivaient les créatures, une jeune adolescente de 16 ans étudiait les enseignements de ses parents.  Son père druide et sa mère druidesse lui montraient comment cueillir et se servir de ce que lui donnait la nature.  De plus, elle apprenait comment comprendre les signes avant coureur des violentes tempêtes et comment comprendre les animaux.  Plusieurs gens du village détestaient cette famille qui vivait là depuis la naissance de leur enfant.  Durant que l’adolescente creusait le sol pour trouver des racines de mandragore, trois hommes s’approchèrent de la jeune femme.
-Alors Rita, dit l’un d’eux, tu te prends pour un chien.
-Et toi Jo, répondit-elle en le regardant, tu te prends pour un jar.
Ceux qui suivaient le jeune homme bouffèrent de rire durant que l’autre rougissait de colère.
-Tu …commença-t-il en contenant mal sa frustration.
-Je quoi?
-Tu ne devrais pas me dire des choses aussi vexantes.
-Car toi tu ne dis rien de choquant.
-Tu …  tu vas payer ton affront.
-Comment, je ne possède pas d’argent?
-Tu détiens bien d’autres choses, répondit-il en la détaillant des pieds à la tête.
L’adolescente, toujours à genoux sur le sol, ne comprenait pas pourquoi il lui lançait un tel regard. 
-De quoi parles-tu?  Je ne possède rien que ce que notre mère la terre me donne et je veux bien le partager avec toi.
-Je ne parle pas de tes vulgaires racines, rugit Jo.
-De quoi alors?

    Alors, l’homme sauta sur l’adolescente pour qu’elle tombe sur le sol.  Cependant, un rayon atteignit ce truand sur l’épaule ce qui dévia sa trajectoire.
-On ne touche pas à ma fille, hurla le druide.
-Je toucherai à qui je veux, cria Jo qui se massait à l’épaule.
-Pas à elle, va voir tes putains et laisse la tranquille.  Viens Rita, on rentre.  Ta mère nous attend pour le dîner.
- Non, je n’en ai pas fini avec cette jeune écervelée.
-Laisse tomber Jo.  Je protège ma fille contre les hommes de ton espèce.  Ma femme aussi la protège et notre déesse la terre aussi.  Tu devrais plutôt en prendre une qui est en pamoison devant toi.  Je sais aussi qu’elles sont légions alors, laisse les adolescentes tranquilles.
-Vous osez m’insulter.
-Je ne t’insulte pas, je veux seulement que tu comprennes que ma fille ne connait pas le jeu auquel tu voulais jouer.
-Que lui apprenez-vous?
-Les lois de la nature et ses bienfaits.
-Des foutaises!
-Peut-être pour toi mais, pas pour nous.  Ce savoir pourra lui sauver la vie un jour.
-Elle devrait plutôt connaitre les vrais choses de la vie.
-La magie est le vrai chemin à suivre dans la vie.  Je veux que ma fille le suive aussi.
-Elle devra un jour connaitre les bonheurs de la …
-Quand viendra ce jour, elle comprendra! 
-Je déteste les gens de ton espèce tu sais, dit Jo en approchant du druide et en le poussant.
-Arrête de me pousser et retourne chez toi.
-Je rentrerais chez moi quand je le voudrais.
Autour des deux belligérants, une foule les entourait.  La druidesse arriva et Rita se réfugia dans ses bras.
-Marco, laisse faire ce pauvre type et rentrons à la maison, dit sa femme en serrant sa fille dans ses bras.
-Je veux bien mais, cet homme m’empêche de partir.  Il cherche le trouble.
-Jo, lâche mon mari.  Le repas sera froid quand nous rentrerons à la maison.
-J’en m’en fous. Je veux qu’il s’excuse de cette blessure qu’il m’a faite.
-Quoi? cria la druidesse.  Marco!
-Il voulait faire du mal à notre pauvre Rita.
-Jo!
-Les femmes servent qu’à nous donner du plaisir, pas à parler.  Ta fille devra comprendre cette leçon plutôt que les idioties que vous lui apprenez.
-Cela n’est pas un langage d’homme bien élevé, répondit la mère outragée par de telles paroles.  Viens Marco, cela ne sert à rien de se justifier à un tel barbare.
-Non, vous ne partirez pas vivant d’ici et votre fille sera mienne.
-Rita, chuchota la druidesse dans l’oreille de sa fille, cours aussi vite que tu le peux et entre dans cette forêt.  Un jour, tu verras un camp et tu demanderas asile.  Cours avant que nous soyons encerclés et ne te retourne jamais.
-Maman.
-Cours!
L’adolescente sortit des bras protecteurs de sa mère et se sauva vers la forêt.  Personne ne réussit à l’attraper à cause de sa rapidité.  Elle battait toujours tout le monde à la course.
-Nous avons peut-être perdu la fille mais, pas les parents, dit Jo.

    Alors, les habitants du village entourèrent les parents de Rita et quand la jeune femme entendit sa mère criée, elle sut qu’elle se retrouvait seule dans ce monde.  Elle continua sa course mais, elle ne voyait pas trop où elle marchait car, des larmes embrouillées sa vue.  Cependant, elle ne savait pas que la mort de ses parents sonnait le début d’une nouvelle ère.

On peut dire cela. La paix régnait mais, la guerre est inévitable quand on essait que deux contraires restent ensemble. Et la magie se réveille dans les quatre amis.

Chapitre 44

    Rachel finit sa chanson et elle ne pu retenir ses larmes plus longtemps.  Carlos s’approcha d’elle et lui prêta son épaule.  Les ouvriers de Karl approchèrent de leur chef pour enlever la poutre qui comprimait les poumons du jeune homme.  Même s’ils ne l’enlevaient pas, il finirait par mourir asphyxié.   

    Alors, la jeune femme sentit quelques choses qui se brisaient en elle et un flot de souvenirs perdus ressurgirent dans son esprit.  Elle tomba à genoux sur le sol en se prenant la tête dans ses mains.
-Rachel, que se passe-t-il? demanda son ami en se penchant vers elle.
-Les hommes ont brisé la trêve.  Le marché ne tient plus, répondit-elle.
-En disant cela sans parabole.
-Mes souvenirs sont revenus et ma magie aussi.
-Je comprends mieux … ta magie est de retour?
-Oui.  Karl survivra grâce à son dragon. 
-Toute ta magie.
-Tu veux que je te le prouve, dit-elle en se relevant.
-Non, je te crois.  Qu’arrive-t-il pour la suite?
-Dans le sortilège, je disais que si la trêve était brisée, nous devrions finir cette stupide guerre. 
-Tu es mère maintenant, tu ne peux pas partir et laisser tes enfants sans protection.
-Zoé saura s’en occuper. Elle possède des pouvoirs magiques elle aussi.
-Qu’arrivera-t-il à ton mari?

    Après tout cet apport de souvenirs, Rachel avait oublié son époux en train de mourir.  Elle vit que lui aussi se rappelait de tout et même de la vraie histoire de leur rencontre.  Cependant, la poutre restait sur lui et continuait à comprimer ses poumons.  La magicienne sonda ce bois spécial et vit qu’aucune magie ne pourrait jamais lever cet engin de mort.  Le bois utilisé était du chêne et aucun magicien ne voulait lever cette essence d’arbre vénéré par magie.
- Karl, écoute-moi bien.
-Je t’entends. 
-Je vais me transformer en dragonne et lever cette poutre, en même temps tu devras t’auto guérir.  Ne me dis pas que cela ne se fait pas, je l’ai déjà testé.
-Et ton ami, possède-t-il des pouvoirs magiques?
-Quelques uns grâce à Rachel mais, je ne pense pas que la guérison soit dans mes cordes?
-Tu pourras m’aider malgré tout, répondit le blessé.  Quand elle lèvera cette foutue écraseuse de poumons, tu utiliseras tes pouvoirs pour me guérir et je comblerai ce qu’il te manque pour finir le travail.  Qu’en dis-tu?
-On peut essayer mais, on joue ta vie dans cette histoire.
-Alors, demanda la jeune femme en se transformant en dragonne d’or.
Les ouvriers de Karl se mirent tous à crier et à se sauver devant cette femme devenant un reptile géant de 25 mètres.
-J’aiderai ton mari mais, j’ai une condition, répliqua Carlos.
-Laquelle? demanda Rachel en baissant sa tête vers son ami.
-Je veux venir avec vous.  Je veux vous aider à finir cette guerre.
-On ne s’amuse pas Carlos, rugit-elle.
-Je sais mais, je veux pouvoir aider et … je me suis ennuyée de toi.  Pas de meilleure amie, c’est dure à vivre.
-Il faut que j’avoue que moi aussi je m’ennuyais de tes pitreries.
-Et les … amis, j’étouffe sous cette poutre et vous parlez d’ennuie.
-Excuse mon chéri.  C’est d’accord.  Tu sais voler?
-Non.
-Tu monteras sur mon dos.  Surtout qu’après je dois aller chercher Hélène, Éric et les terribles chihuahuas.

    Alors Carlos se plaça près du blessé, les mains le plus près des poumons possibles.  La dragonne prit la poutre entre ses dents et la souleva durant que le jeune homme puisa de la magie en lui et que Karl couvait ce qu’il manquait pour guérir.  Cependant, l’ancien mercenaire ne donna pas beaucoup pour couvrir les lacunes de l’ami de sa femme.  Durant ce temps, Rachel posa la poutre sur le sol et sut qui avait essayé d’attenter à la vie de son époux.  Elle s’envola.
-Rachel, où vas-tu? hurla son mari en se relevant mais, la dragonne continuait sa route.

Oh que oui!!!  Mais, il faut attendre un peu!!!!  Que devienne les deux autres, tu ne veux pas le savoir comment il vive le retour à la magie!!! 
Commençons par Hélène!!

Chapitre 45

Hélène vit que sa copine Rachel disait  bonjour à sa sœur et partit en quatrième vitesse vers une automobile qui semblait l’attendre.  Elle habilla Lorie, âgée de 4 ans, et Luigi, âgée de 2 ans, et les prit dans ses bras.  Elle sortit de chez elle pour aller aux nouvelles chez sa voisine.  Elle demanda à sa fille de frapper à la porte, ce qu’elle fit.
-Bonjour Hélène, répondit la gardienne en ouvrant la porte.
-Bonjour Zoé.  Tu vas dire que je suis une écornifleuse mais, je me demande ce qui pressait autant ta soeur?
-Nous allons, probablement, bientôt pleurer un de nos amis.
-Qui est mort?
-Pas encore mais, cela ne saurait tarder.  Karl a eu un terrible accident sur le chantier et, ses hommes ont dit à Rachel qu’il n’en sortira pas vivant.
-Quoi?  Rachel va piquer une dépression.
-C’est pourquoi Éric et toi devrez lui tenir compagnie et lui changer les idées.  Cette épreuve sera terrible pour nous tous.  Je me sens comme un oiseau de mauvais augure.  Au moins, tu peux entrer en attendant des nouvelles de ma sœur et de mon beau-frère.
-C’est vrai que les enfants commencent à peser lourd dans mes bras.  Je pense aussi que mon petit Luigi veut aller jouer avec ses amis Pierre et Raistlin. 

Les deux femmes s’assirent à la table dans la cuisine en jetant un coup d’œil aux enfants qui jouaient dans le salon.  Elles attendaient que Rachel leurs annoncent la mort de son époux mais, le téléphone restait silencieux. 

Tout à coup, Hélène ressentit une explosion dans son corps et un violent mal de tête.  Elle se prit la tête dans ses mains durant que des images invraisemblables lui passaient devant les yeux. 

Au même instant, un des enfant envoya un bloc de bois vers la tête de Zoé, Hélène ouvrit sa main et le cube arrêta sa course.  La sœur de Rachel se retourna et en voyant le bloc sur le sol, elle comprit que les dragons étaient de retour et la guerre reviendrait.  Ce coup-ci, cependant, elle voulait les aider.
-Ça va? demanda Zoé en se penchant vers Hélène qui restait perplexe devant toutes les images qui affublaient dans sa tête.
-Oui, dit-elle.  Ma magie revenue, mes souvenirs reviennent aussi.  La seule chose que je me demande est si c’est une torture ou un meurtre qui nous les a redonnés.
-Hélène, si tu as retrouvé tes pouvoirs magiques et tes souvenirs, cela doit être la même chose pour les autres.
-J’espère que Rachel les a eu avant l’inévitable car, avec nos pouvoirs, nous pouvons sauver les plus graves blessés sans problème. 
-Tu peux communiquer avec eux par télépathie?
-Bonne idée Zoé.  Possèdes-tu de la magie toi aussi?
-Oui mais, beaucoup moins forte que ma sœur.  Je ne pouvais pas vous le dire à cause du sortilège.  Les chihuahuas …
-… te l’avaient dit, finit Crack pot en sortant de son panier dans le salon où elle dormait quelques minutes plus tard.
-Enfin, jappa Médora, on va pouvoir recommencer à parler.  Je commençais à avoir la gorge enrouée, dit celle-ci en suivant sa mère.
-La moins bonne nouvelle, dit Hélène, c’est que nos enfants aussi se découvrent des pouvoirs magiques en même temps que nous nous les retrouvons.
-Appelle les autres pour avoir des nouvelles de Karl et je m’occupe des enfants.  N’oublie pas que je possède des pouvoirs moi aussi, souri Zoé en se rendant au salon.  De l’aide ne serait pas trop demander.
-On arrive, jappa la chihuahua blonde.
-Karl, m’attends-tu? demanda la jeune femme par la pensée.
-Oui.  Par les dieux, je vis grâce à Rachel et son ami qui possède aussi quelques pouvoirs magiques.  Il est bien plus puissant qu’il le pense.
-Heureuse de savoir que tu vas bien.  Revenez tous ici.
-Où?
-Chez toi.  Les enfants ont aussi des pouvoirs magiques et c’est la folie ici.  Magniez vous les fesses Rachel et toi!
-Pour Rachel, je ne sais pas où elle se trouve et elle ne me répond pas.
-Je m’occupe d’Éric et ensuite de Rachel.
-J’arrive.
-Je vous attends et amène Carlos avec toi, je l’aime bien ce jeune homme.

C'est vrai qu'Hélène aime bien tout le monde qui est avec elle.  Allons voir ce qui se passe du côté du symboliste!!! 

Chapitre 46

Éric, assit sur une chaise confortable avec un grand dossier, regardait l’homme devant lui.  Son patron, assit aussi dans un fauteuil comme son employé, attendait que celui-ci lui fasse part de ses découvertes sur le manuscrit qu’il devait traduire.  Une table en chêne, recouvert de gros volumes, les séparait.  À gauche d’eux, une énorme bibliothèque, contenant des livres très rares, prenaient le reste de l’espace disponible.  Dans ces pièces, la sécheresse de l’air et la noirceur, étaient de rigueurs pour que ces vieux livres ne se désagrègent.  Le symboliste n’utilisait qu’une bougie pour pouvoir lire et déchiffrer les volumes demandés.  Celui qu’il venait de finir intriguait au plus au point le prêtre adepte de wicca.
-Je vous écoute.  De quoi parle ce livre? demanda l’homme en habit des hommes de Dieu.
-Ceci est un journal intime d’un puissant sorcier qui vivait au Moyen-âge.  Il y consigne tout ses sortilèges et  ses découvertes.  Cependant, au milieu du livre, il parle d’une réunion importante qui convoquait toutes les créatures et les humains possédants des pouvoirs magiques. 
-Intéressant et ensuite.
-De cette convocation, découla la venue d’un dieu, Hermès.  Il déclama une prophétie.
-L’écrit-il?
-Oui.  Vous voulez que je vous la lise.
-Bien sûr!
- Un jour quatre enfants naitront, avec en eux un dragon en sommeil.  La première sera la dragonne d’or, elle sera le chef.  Le deuxième sera le dragon d’argent, il sera la bonne conscience du dragon d’or.  La troisième sera la dragonne blanche, elle représentera la jeunesse et la neutralité.  Elle sera l’âme sœur du dragon d’argent.  Et le dernier sera le dragon noir, il représentera le mal et trouvera  le chemin vers le cœur de la dragonne d’or.  Ces enfants devenus adultes auront pour mission de faire renaitre la magie sur terre.
-Wow!  Dit-il si ces enfants sont nés?
-Pas de son vivant.  Il demande à tous de les chercher activement et de ne pas laisser les hommes de Dieu s’en emparer.  Si ces enfants viendraient à mourir avant d’accomplir la prophétie alors, la magie ne pourrait jamais reprendre la place qu’elle occupait avant, voire disparaitre.  Voilà mêmes ses dernières volontés.
-Il ne faut pas que la magie disparaisse.
-Je vais vous le répéter.  Je traduis et vous dit ce que contient ces livres poussiéreux mais, je n’en crois pas une ligne.
-Un autre sceptique.  Vous voyiez la magie tout autour de vous.  Les saisons qui se suivent en sont un bels exemples.
-Si vous vivrez en Amazonie, vous ne verriez pas de neige l’hiver et le temps change peu.
-Bon.  Les oiseaux qui chantent.
-Que pour se trouver une compagne lors de l’accouplement et pour protéger leurs territoires contre les autres oiseaux de son espèce.
-Vous tenez ces renseignements d’où?
-Rachel possède un baccalauréat en biologie.
-Une biologiste?
-Oui et elle en sait beaucoup sur les animaux et les plantes.  Ce que vous appelez magie, je l’appelle science.  Vous …
Éric ne finit pas sa phrase car, une douleur vrilla ses tympans.  Il sentit quelques choses exploser en lui. 
-Éric, demanda le prêtre, ça va?
-Je suis le dragon d’argent de la prophétie, répondit-il en relevant la tête avec les yeux qui brillaient d’une lueur dorée.
-Quoi? ria le patron.  Vous ne croyiez pas à la magie voilà quelques secondes et maintenant vous clamez être une bête mythique.
-Rachel est la dorée, Hélène la blanche et Karl, le noir.
-Que me chantez-vous là?

    Alors, le symboliste ouvrit sa main et une boule de feu y apparut.  Il la ferma ensuite pour s’empêcher de mettre le feu.
-Comment faites-vous cela? demanda son interlocuteur ébahi.
-La magie, mes souvenirs, tout est de retour dans ma tête. Une personne croyant en Dieu a torturé ou tué une créature ou une personne possédant des pouvoirs magiques.  Le sort est levé et nous sommes de retour.  Nous devons finir cette stupide guerre.
-Quelle guerre?
-Celle qui oppose les hommes de Dieu et les hommes qui croient aux dieux et déesses.  Nous ne cherchions pas la bataille mais, eux, cherchent la querelle continuellement.
-Si ce que vous dites est vrai, je veux vous suivre.   Je suis devenu prêtre car, mon père, voyant que je me dirigeais vers la magie, a voulu freiner mon engouement pour l’art interdit.
-Il faudra demander cela à notre chef.
-Qui ?
-Rachel, la dorée.
-Une femme?
-Oui.  Cela vous choque?
-Non mais, rarement une femme a commandé une armée.
-Les magiciens ne voient pas de différence entre les hommes et les femmes.  Nous sommes tous égaux aux yeux des dieux et déesses.  Une femme peut effectuer les sacrements.  Elles peuvent faire bien des choses que l’Église leur refuse.  Notre société n’est pas matriarcale mais égale.  Un homme ou une femme peut posséder les rênes du pouvoir sans que personne ne proteste.
-Dans la religion catholique, c’est ce que Jésus disait. Que nous devions tous être égaux.  Je trouve aussi horrible ce que les femmes ont enduré.  Il ne faut pas oublier que la bible fut écrite par des hommes.
-Plusieurs disent que si on lisait l’évangile de Jésus, qui est caché dans la bibliothèque secrète du Vatican, le monde ne regarderait plus le monde de la même façon.
-Éric, amenez moi avec vous.  Je troquerai mes vêtements de prêtre pour ceux de magiciens.
-Sortons d’ici avant.  Je commence à vouloir sentir le vent sur ma peau, dit le symboliste.  Je me sens étouffer. 
-Sortons de cette Église.
Les deux hommes sortirent de cet endroit sacré.
-Éric enfin, dit télépathiquement sa femme, je ne savais pas si je pourrais te rejoindre. 
-Hélène!  Comment vont les autres?  Rachel n’avait pas parlé de maux de tête durant le sortilège.
-Je pense qu’elle ne le savait pas elle-même. 
-Alors, que se passe-t-il maintenant?
-On se retrouve tous chez Rachel et on décide d’un plan d’action.  En passant, quand nos pouvoirs sont revenus, les enfants en ont obtenu aussi.
-Quoi?
-Les enfants possèdent aussi des pouvoirs magiques.  Je pense que le sortilège plaçait aussi un mur pour les empêcher d’utiliser leurs facultés psychiques.
-J’arrive.  Si vous voulez venir avec moi, prenez ma main et nous nous téléporteront à notre lieu de rendez-vous, dit Éric en tendant la main au prêtre.