Il faut penser comme un mercenaire quand un de nos personnage en ait un.  As-tu recu le e-mail que je t'ai envoyé avec les livres et as-tu reussi à l'ouvrir???
Maintenant, parlons de trahison dans le livre!!!  Les gens ne semblent jamais être ce qu,elles sont réelleemnt et Rachel va l'apprendre. 

Chapitre 8

    Rachel suivait son guide dans les rues de la Grèce. 
-Alors, que veut visiter madame?
-La liste peut être longue.  Depuis que je suis jeune que je veux venir ici pour voir les temples des anciens dieux.  Je sais qu’ils sont un peu en décrépitude mais, toujours debout.  Les grecs prenaient des matériaux qui duraient longtemps. 
-Oui.
-Descendez-vous des grecques?
-Non.  Je vis ici depuis quelques jours.
-Jours?
-Oui.
-Comment pouvez-vous me servir de guide avec si peu de temps passé ici? demanda la jeune femme en reculant.
-Regardez où nous nous trouvons madame.  Pensez-vous vraiment que je vous conduirais jusqu’à ces ruines sacrilèges?
-Quoi?
-Vous comprenez bien mes paroles madame.
-Qui êtes-vous?  Vous sentez la magie mais, vous parlez comme un curé.

    Alors, autour de la magicienne, trois autres hommes sortirent des fourrées qui les entouraient.  Personne ne pouvait les voir car, les arbres et les buissons cachaient la vue à ceux qui se promenaient tranquillement sur les chemins dallés de l’autre côté de la verdure.  Rachel  fit apparaitre son épée et la sortit de son fourreau.  Elle se mit en position de bataille en se déplaçant sur le côté pour pas que Jocelyn lui fasse du tort.

    Tout à coup, un autre homme, que la jeune femme n’avait pas vu, lui sauta dans le dos avec un couteau.  Il réussit à lui assener un coup avant qu’elle le fasse culbuter vers ses hommes qui tombèrent tous sur le sol comme si une boule aurait frappé des quilles.  La plaie peu profonde commença à lui faire très mal.  Les choses autour d’elle commençait à tourner et elle se sentait au bord de l’évanouissement.  Elle se retint à un arbre avant de laisser tomber son épée d’amazone sur le sol.  Elle finit par s’écrouler sur le sol sous le regard des hommes qui souriaient en voyant leur ennemi battu.  Ils s’étaient tous relevés pour voir leur triomphe.  Depuis le temps qu’ils voulaient venger leurs amis morts au combat.
-Tu possèdes peut-être de grands pouvoirs, dit celui qui lui avait sauté dessus, mais le poison tue n’importe qui.  Laissons la mourir seule, la pire mort au monde.

    Les hommes partirent en laissant la femme agonisée seule sur le sol herbeux.  Rachel essayait de retenir sa conscience dans ce monde.  Elle ne voulait pas mourir une deuxième fois sans connaitre le fait d’être une femme dans les bras de son amour.
-Briza, chuchota l’agonisante.
-Oui.

    La tarentule magique vit que sa maitresse mourait tranquillement.  Elle sut ce qu’elle devait faire.  Elle se téléporta vers l’aura de Minuit où elle savait qu’elle trouverait Karl et de l’aide immédiate.

faire ça gratos, c,est louche oui.     Il faut bien que la lune de miel de Rachel se passe avec pleins de problèmes sinon, on se poserait des questions!!!

En passant, je sais que le bouquin compte plusieurs pages, je ne voulais pas te choquer mais, seulement  savoir si tu avais tout reçu et réussi à ouvrir le fichier.  Par ta réponse, j'ai recu la mienne en même temps!!!  ne te presse pas trop, cela devrait me prendre quelques mois avant de ramasser l,argent dont j'ai besoin.

Chapitre 9

    L’ancien mercenaire se réveillait tranquillement.  Sa femme, partit depuis quelques heures, l’avait laissé dormir et se reposer. Il se sentait de nouveaux pleins d’énergie.  Il se demandait, cependant, comment il était arrivé dans ce lit mais, Rachel lui expliquerait à son retour.  Il faisait totalement confiance à sa chérie.  De plus, elle lui avait laissé un gros chat noir avec lui qui le surveillait.

    Alors, il vit une grosse araignée apparaitre sur son lit.  Par ces caractéristiques, il sut que, devant lui, se dressait une tarentule.
-Attends avant de m’écraser, cria-t-elle.
-Tu parles!
-Oui.  Je me nomme Briza et je viens te chercher pour sauver la vie de ma maitresse. 
-Ta maitresse?
-Oui et tu la connais très bien.  Rachel se meurt!
-Quoi? Où?
-Prends ma …  touche moi et je t’amènerais.  N’oublie pas Minuit avec toi. 
-Tu peux nous téléporter.
-Oui, je suis une tarentule magique donnée à ta douce par la déesse des araignées.  Elle me porte comme un tatou sur le dos de sa main gauche et m’appelle par mon nom quand elle a besoin de mes services, lui expliqua-t-elle durant la téléportation.

    Arrivés, le jeune homme se rua sur la femme étendue sur le sol, couchée sur le côté.  Elle respirait avec peine et ne bougeait plus.  Même son corps commençait à refroidir.  Minuit resta en retrait.
-Qu’a-t-elle? demanda-t-il à l’araignée qui se trouvait à côté de lui.
-Je ne sais pas mais, regarde la plaie dans son dos. 
-Poison?
-Cela y ressemble et en possède aussi l’odeur.
-Je dois essayer, dit l’ancien mercenaire en s’entaillant la paume de sa main droite avec l’épée qui se trouvait à côté de la magicienne.
-Que fais-tu?  Ne la bouge pas.
-Je lui fais boire mon sang.  Je possède une épée empoisonnée et le seul antidote connu se trouve dans mon sang.  Il faut que j’essaie.  Je ne veux pas la perdre une nouvelle fois, dit-il en soulevant le corps inerte dans ses bras et en lui faisant boire de force son sang.

Il suffit de me les envoyer par e-mail ou ici et je t'expliquerais du mieux que je peux.  Il faut dire que , parfois, mon "joual" ressort sans que j'y pense.  J'essaie d'écrire le plus français possible mais, ce que j'entends autour de moi revient.     

Maintenant, revenons à l'histoire.  Rachel mourra-t-elle une deuxième fois???


Chapitre 10

    Rachel ouvrit les yeux et vit devant elle Météo.  Son poo-poo-tzu noir et blanc souriait devant elle.
-Je ne survie pas de cet empoisonnement.  Je vais retourner auprès des dieux et vivre une mort prématurée à nouveau, dit la jeune femme désespérée.
-Non, jappa le chien.  Je ne suis pas ici pour venir chercher ton âme mais, pour te parler. 
-Me parler?  Tu vas être en retard dans ta cueillette d’âme animale.
-J’en ai touché quelques mots à la Mort et elle m’a dit que je pouvais prendre quelques minutes pour converser avec une vieille amie presque morte.
-Où je me trouve?
-Un monde entre la vie et la mort. Dans cet endroit, la Faucheuse et moi possédons tous les pouvoirs que nous voulons.  Je pourrais te faire bien des choses mais, tu restes pour moi une bonne maitresse.
-Merci.  Tu sais que je ne porte plus le titre de maitresse auprès de toi mais, d’amie.
-Je sais mais, les vieilles habitudes sont dures à tuer, sans jeu de mots.
-Que veux-tu me dire?
-Premièrement, tu sais que je suis le premier qui a parlé aux dieux et déesses de qui se trouvait dans le corps que tu habites.
-Oui.
-Depuis ce jour où ils ont ri de moi, ils savent aujourd’hui que j’avais raison.  Ce que je veux te dire Rachel est que je suis fier de ce que tu es devenue.  Au début, quand je t’ai rencontré, tu étais timide et retourner en toi-même et maintenant, tu parles à tout le monde et tu ne crains plus de t’ouvrir sur le monde.  Je me dis que ma présence à tes côtés t’a aidé.  Même si ma mort t’a totalement chamboulé.
-Ta visite m’a aidé à tarir mes larmes.
-Rachel continue ta route ainsi mais, bientôt, arrivera un événement qui bouleversera ta vie.  Une décision, que tu devras prendre rapidement, décidera du cours que prendra cette guerre.  Ne recule pas et écoute ton cœur, il te montrera la voie à suivre.  Maintenant, je te laisse repartir vers ton mari, il s’impatiente de ne pas te voir ouvrir les yeux.  En passant, pour enlever le poison de tes veines, il t’a donné de son sang à boire.
-Quoi?

Non, elle n'a pas vomi mais, elle n'aime pas trop le remède!!!! 
Elle va penser aussi aux paroles prononcées par son chien Météo. 
Je dois dire que ses paroles, lourds de conséquences, vont bouleverser la vie des quatre dragons.  Cependant, je ne t,en dis pas plus

Excuse pour les expressions québécoises mais, je suis ce que je suis et je vis où je suis née.  On ne chance pas son écriture.  Je parle comme j'écris!!!

Chapitre 11

-Rachel, réveille toi ma belle, pleurait Karl en brasant le corps de sa femme.
Rien ne se passait, la jeune femme restait inerte entre les bras de son mari.
-Mon amour, je ferais tout pour que tu me reviennes.
-Même laver la vaisselle pensant un an, ria la magicienne en reprenant conscience.
-Rachel!  Je suis tellement heureux que tu reviennes parmi les vivants.  Je croyais t’avoir perdu pour une deuxième fois.
-Il m’en faut plus que cela pour me tuer à nouveau.
-Je ne dirais pas cela, dit la tarentule en marchant sur la poitrine de sa maitresse, nous pensions vraiment devoir jurer allégeance à votre ami.
-Briza, ma salvatrice!  C’est toi qui a été cherché les secours.
-Oui ma maitresse. Votre époux venait de se réveiller mais, quand j’ai parlé de votre mort prochaine, il a accouru à votre chevet et chercher un moyen de purger le poison de vos veines.
-En parlant de poison, comment as-tu fait pour trouver l’antidote sans connaitre ce qui coulait dans mes veines?
-Je …
-J’écoute!
-Tu ne veux pas savoir, s’esquiva l’ancien mercenaire.
-Cela me touche.  Allez lâche le morceau!
-D’accord.  Tu vas toujours revenir dessus tant que tu ne sauras pas la vérité.  Comme antidote, je t’ai donné …  mon sang à boire.
-Beurk!
-Je m’explique si tu veux bien continuer à m’écouter, dit-il en l’aidant à se mettre debout.  Tu sais que mon épée possède un puissant poison sur sa lame et que le seul antidote connu coule dans mes veines, mélangé avec mon sang.  Donc, mon sang contient le remède.
-Oui et …
-Quand j’ai su cela, j’ai essayé de savoir quel poison recouvrait la lame de mon épée.  Ma découverte fut étonnante.  Le poison fonctionne bien car, c’est un mélange de tous les poisons connus.
-Quoi?  Un tel mélange n’est pas possible!
-Et bien oui.  Alors, en sachant que je possède l’antipoison de tout les poisons réunis, je devais pouvoir te remettre sur pied avec mon sang qui contenait, probablement, l’antidote du poison qui te terrassait.
-Donc, tu ne possédais aucune certitude que ton plan fonctionnerait.
-J’espérais.  Je savais que la magie ne pouvait rien faire contre le poison qui arrivait rapidement vers ton cœur.  Je devais réagir vite et prier pour que la mort ne vienne pas te chercher une deuxième fois.  Je crois que je serais mort de chagrin si tu m’avais quitté encore.
-Je ne veux pas te quitter mais, un jour, la mort reviendra et tu n’y pourras rien.
-Alors, arrête de faire confiance à tout le monde et ne met plus ta vie en jeu.
-Tant que la guerre ne sera pas terminée, ma vie sera mise en jeu et tu le savais quand on se dirigeait vers l’autel.
-Je sais Rachel mais, j’aie vraiment crains pour ta vie et je ne sais pas si je posséderais toujours le remède à tes maux.
-Partons d’ici, dit la jeune femme en prenant la main de son époux.  Briza, retourne à la maison.  Minuit, retourne dans ton plan astral.
-Attends Rachel. 
-Que veux-tu? demanda-t-elle en se retournant vers le jeune homme qui n’avait pas bougé.
-Savoir.  Tu sais pour mon sang mais, je ne sais rien sur ce qui t’a mise dans cet état.
-Una attaque surprise.  J’ai fait confiance à un inconnu qui m’a conduite dans un coin perdu où ses quatre complices m’attendaient pour me tuer.  Ils savaient pour ma magie puissante et pour mes dons de guerrières.  Un homme m’a sauté dans le dos avec un couteau empoisonné.  La plaie ne parait presque pas mais, ils doivent penser que je suis morte à présent.
-Plusieurs fois fantôme mais, morte qu’une fois.
-Oui.  Viens, je veux quitter cet endroit.  J’adore les arbres mais, je frisonne en pensant que j’ai passé près de mourir avant la vraie lune de miel.
-Je te suis.  Demain, nous irons voir les ruines.  Le ciel commence à se teinter de noir et le soleil à nous faire des bye-bye.  Direction la chambre d’hôtel.
-Attends, Briza t’a téléporté ici?
-Oui.
- Alors, téléporte-toi, je reviens à pied pour ne pas éveiller les soupçons.  N’oublie pas que nous devons sembler normaux durant notre séjour ici.  Si cela se savait que deux magiciens puissants se promènent ici, l’armée viendrait nous cueillir.
-Je veux pouvoir rester avec toi le plus longtemps possible.
-Téléporte-toi dans la chambre et viens me rejoindre.  Je reste ici.
-D’accord.  Je reviens dans quelques minutes.

    Karl partit, Rachel se souvint des paroles prophétiques de Météo : « Bientôt, arrivera un événement qui bouleversera ta vie.  Une décision, que tu devras prendre rapidement, décidera du cours que prendra cette guerre.  Ne recule pas et écoute ton cœur, il te montrera la voie à suivre. »  Quel événement et quelle décision?  Elle savait qu’elle était un pilier important dans cette guerre insensée mais, elle craignait, souvent, de faire des faux pas et t’entrainer ses amis dans une panoplie de problèmes.  De plus, maintenant, elle vivait sa vie avec un homme qu’elle aimait plus que tout.

    Alors, elle vit l’ancien mercenaire qui courait vers elle.  Il arriva et la prit dans ses bras musclé  Il l’embrassa sur la bouche ce qui eut pour effet de briser la concentration de la magicienne sur la prophétie de son chien décédé. 
-Un avant-goût de ce soir, lui chuchota-t-il dans l’oreille en lui prenant la main et en l’amenant vers l’hôtel.

Rachel regarda le ciel où les étoiles commençaient à apparaitre.  L’étoile de Draco brillait plus fort qu’à l’habitude.  Un événement important aurait bientôt lieu mais, pour l’instant, elle vivrait sa nuit de noce comme une personne normale sans penser à tous les problèmes qui l’attendaient.  Ceux-ci viendraient bien assez tôt.

Tu es suisse???? 
Vive le langage qu'on apprend tout bébé.  Au moins, j'écris pas en version"chat"    J'ai de la difficulté à la comprendre cette langue là!!!

Revenons à nos moutons(un autre québécise)!!!  Nouveau méchant que j'introduis.  Plutôt un ancien qui se transforme en ... je te laisse lire!!! Je pense que cette histoire de fou est un réussite.  Je pense que personne ne pensera jamais à cela mais, cette idée touche l'histoire de la louve blanche.     J'essaie de ne jamais oublier ce que je dis dans les autres livres pour les mettre ensuite dans le suivant si je ne peux percer pour la mettre avant.  Tu comprendras en lisant le chapitre et non mes élucubrations. 

Chapitre 12

    Une nuit sans lune se levait au-dessus du camp.  Personne ne pouvait voir très loin dans ces ténèbres.  De plus, les deux chefs se trouvaient loin du camp. 

    Soudain, une lueur brilla  au-dessus du cratère qui contenait les restes de l’armée du pape Innocent XX et le pape lui-même.  Cette lumière semblait chercher un corps au milieu de cette panoplie de morceaux de corps.  À ce moment, la lueur disparut du champ de vision.  Les sentinelles du camp se désintéressèrent de cette lumière dansante.  Certains croyaient que cela devait être un feu follet et plusieurs craignaient ces entités dangereuses.

    Alors, après quelques minutes, la terre se mit à trembler et une horrible créature sortit du trou.  Les sentinelles crièrent de peur et s’enfuirent durant que les dormeurs se réveillaient en sursaut.  La bête qui sortit du cratère ouvrit deux grandes ailes blanches composés de plumes.  Cet être possédait, pour le reste, un visage et un corps humain.  Des cheveux bruns clairs longs recouvraient le dos de l’humain volant.  Plus grand que la normale, il devait mesurer trois mètres de haut.  Les gens du camp se calmèrent quand ils ne virent plus ce monstre dans le ciel.

    Cet ange sans auréole se posa dans une clairière de l’autre côté de la forêt près de l’endroit où vivaient les entités bannis du reste de la forêt. Les vampires, démons, loups-garous et autres créatures innommables peuplaient ce bout de bois que le Grand chêne leur laissait. 

    Alors, devant cet homme, les nuages s’écartèrent et une voix s’éleva.
-Pape  Innocent XX, tu changeras de nom pour Séraphin.  C’est la sorte d’ange que tu es devenu.  En même temps, tu as repris ton aspect que tu possédais durant ta jeunesse.  Pour finir ton costume, voici l’épée de la vérité qui tue ceux qui te diront des mensonges et le bouclier de la bravoure qui empêchera toutes armes de t’atteindre.  Je te donne aussi cette armure béni par mes soins.  Je te donne aussi cette auréole.  Elle est le centre de tes pouvoirs divins dont tu es investi à partir de ce jour.  Tu dois savoir que tu es celui que j’ai choisi de faire renaitre car, tu as presque réussi à détruire ces fichus magiciens.  Ta mission est de finir le travail.  Je vois aussi que tu possèdes des grandes idées pour y arriver.
Devant Séraphin descendit des armes, l’armure et une auréole. Il mit l’armure, plaça les armes et remarqua que la terrible auréole volait au-dessus de sa tête et suivait ses gestes.
-Les monstres qui peuplent cette partie de la forêt devraient vouloir m’aider à détruire ceux qui les privent de liberté.  Si nous détruisons sa chère forêt, elle deviendra sans défense et nous n’aurons qu’à la cueillir, dit l’homme volant
-Je vois que tu possèdes une grande rancœur contre cette femme.  Tue la et les autres ne devraient pas être dure à détruire.  Pour détruire une ruche, tu tues la reine.
-Merci Dieu de me laisser cette deuxième chance.
-Cependant, la pleine lune t’enlèvera tes pouvoirs et te redonnera ton vieux corps.  Les trois nuits de la pleine lune, une journée avant, la journée même et celle d’après, tu reprendras ton ancien corps.  De plus, si un des tiens te reconnait, tu perdras tout ce que tu as obtenu alors, fais attention.  Je vais essayer d’enrayer ce bout du marché. Mais, je ne promets rien.  Pour l’instant, cache-toi durant ces nuits-là.  Pour le moment, Karl et Rachel fêtent leur lune de miel en Grèce.  Je te dirais quand ils reviendront.  Fais mal à cette forêt maudite et à ses habitants.  Ces non humains doivent mourir.
-Je ferais ce qu’il doit être fait Dieu.
-Bonne chance!  Tu es mon dernier espoir.  J’essayerai de t’envoyer des renforts mais là aussi, je peux échouer.  Essaie de tout réussir seul.
-Je serais à la hauteur de vos exigences envers moi mon seigneur.

    Alors, les nuages se refermèrent et le Séraphin entra dans la forêt maudite où vivent les créatures les plus méchantes et les plus dangereuses.  Il voulait les recruter pour former une nouvelle armée.  Il se retrouva seul mais très dangereux avec ses nouveaux pouvoirs angéliques.

Vu ainsi, c'est vrai que c'est presque normal.  Je ne pensais pas ainsi en .crivant ce chapitre. 

On revient ici avec nos deux tourtereaux à la fin de leur lune de miel assez aventureuse.

Chapitre 13

    La fin de semaine passa rapidement pour les amoureux et bientôt le moment du départ arriva. 

    Rachel se leva de bonne heure et laissa son époux seul.   Elle se rendit à l’endroit de leur précédent atterrissage et trouva la nacelle où elle avait voyagé.  Cachée par les feuilles et les branches qui la recouvraient, ni les policiers, ni les soldats, ne l’avaient découverte.  Elle sourit en voyant les écureuils qui élisaient domicile dans le chêne qu’elle leur avait offert pour les remercier de les avoir cachés aux yeux des autorités.  Elle reprit le chemin pour se rendre au chevet de son mari toujours endormi.  Elle leva les bras pour que le lit se lève du sol et soit à la hauteur de ses yeux, elle ne voulait pas se pencher.  Autant utiliser la magie tant qu’elle le pouvait.  Elle donna un baiser passionnée sur la bouche de son prince charmant qui se réveilla sous cette caresse.
-Rachel, murmura-t-il.  Tu veux qu’on recommence.
-Karl, durant que tu dormais et que tu rêvais de moi, j’ai été voir si notre moyen de transport avait été découvert.  Je dois dire que je pensais que ces sangsues l’auraient trouvé.  Les arbres l’ont caché de leur vue et on peut reprendre la route de la même manière.  Cependant,  ce coup-ci, c’est moi qui volerai et toi tu dormiras.
-Pourquoi se presser?  On peut faire la grasse matinée et …
-Je ne pense pas qu’on dormira beaucoup, ria la magicienne.
-Attends un peu, se réveilla totalement le jeune homme, le lit ne se trouve plus sur le plancher des vaches.
-Non, il doit se trouver à quelques pieds du sol.  Je ne voulais pas me pencher.
-Tu te sens un peu paresseuse?
-Je dois dire que cette fin de semaine et ma presque mort m’a un peu fatigué.
-Et tu utilises ta magie qui te demande de l’énergie.
-Quoi? dit-elle en faisant baisser le lit.  Je dois posséder une petite réserve en moi.
-Tu veux peut-être que je l’utilise à d’autres fins? dit l’ancien mercenaire en se levant nu.
-Karl.  Un long chemin nous attends et je …
La jeune femme ne put finir sa phrase car, son époux lui scella les lèvres par un long baiser.

Oui mais, il ne faut pas oublier que ce Séraphin n,en est pas vraiment un.  C,est un humain transformé en Séraphin et ressucité par Dieu.  Il reprend sa forme humaine quand la pleine lune brille(2 jours avant, la journée même et 2 jours après). 
De plus, je reviens avec lui.   De plus, il est plus cruel que les démons.

Chapitre 14

    Dans le coin de la forêt, que tous appelaient la forêt interdite, Séraphin marchait.  Il cherchait des yeux les monstres que les gens craignaient.  Cependant, il n’en voyait aucun.  Il s’assit sur une souche d’un arbre mort depuis longtemps.  Des champignons montaient l’ascension de cette source de nourriture.  Aucun rayon de soleil ne passait la cime des arbres et la pénombre encerclait tout autour de l’ange. 

    Durant qu’il mangea des champignons comestibles, il entendit des pleurs.  Il se leva et se rendit vers ses pleurs qui se transformaient en cris.  La scène qu’il vit le fit sourire.  Une jeune elfe, entourée de quatre démons rouges aux grandes cornes, constituaient les acteurs de cette pièce macabre.  L’elfe, aux cheveux d’ors, tenait dans ses bras son enfant et elle pleurait et criait.  Sa robe verte, déchirée en plusieurs endroits, laissaient voir les marques de griffures que les démons s’amusaient à lui faire.  Elle se tenait en boule protégeant son bébé qui pleurait à chaude larme.  Les démons, tous pareils, portaient un pagne brun à leur taille.  Leurs peaux rouges semblaient faites de feu.  Leurs longs doigts et leurs longs orteils, se terminaient par des griffes tranchantes et mortelles, si le démon voulait tuer.  Ila riaient devant cette pauvre hère qui ne voulait que protéger le petit bout de sa chair.  Ils montraient leurs dents carnassières et donnaient des coups de cornes à la jeune mère qui ne bronchait pas durant que son sang s’éparpillaient sur le sol mousseux.
-Pourquoi torturez-vous cette pauvre créature? demanda Séraphin en approchant des démons qui se tournèrent vers lui laissant l’elfe tranquille.
-Si nous voulons vivre, nous devons nous nourrir et voici notre nourriture, dit un des démons qui semblaient le chef.  Poursuivez votre chemin et nous ne vous ferons pas de mal.  Nous voulons manger cette elfe et ensuite, ce bébé qui semble si succulent.
-Votre mère ne vous a jamais dit que ce n’est pas bien de jouer avec votre nourriture.
-Tu veux nous faire mourir de rire étranger, nous incarnons le mal sur cette planète.
-Je trouve que vous semblez gentils et généreux pour des êtres du mal.  À votre place, cette elfe pleurerait pour mourir et non pour protéger son enfant.  De plus, pensez à ce que vous pourrez faire si vous gardez l’enfant en vie.
-Que voulez-vous dire?
-Gardez le bébé et, adulte, il pourra vous amener d’autres elfes sans que vous essayiez de les chasser.  Déguisez le loup en mouton et le loup se régale.  Personne ne voit ce que cachent les apparences.  Mangez la mère mais, gardez l’enfant.
-J’aime bien ton idée mais, nous ne sommes pas équipés pour élever un enfant.
-Votre mère.
-Maman, vous croyez qu’elle voudra.
-Si vous lui dites votre plan, elle sera bien heureuse de manger des elfes avec vous quand le petit en rapportera.
-Oui.  Je me demande ce que fait un être comme vous dans ce coin de la forêt.  Les anges se tiennent plus dans les cieux que sur la terre des hommes.  De plus, ce coin est réservé au démon.  Vos ailes trahissent votre véritable essence.
-Je veux la même chose que vous.
-Que pensez-vous que nous voulons?
-Je veux détruire cette forêt et les êtres qui la peuplent. Cela vous donnerait de la nourriture pour longtemps et pour moi, ma vengeance.
-Un ange qui parle de vengeance maintenant, nous nous trouvons dans une histoire de fou.
-Je veux tuer et détruire ce qui tient à cœur de celle qui me l’a troué.
-Une femme vous a tué?
-Oui.  Connaissez-vous la fameuse Rachel?
-La canon qui est chef des magiciens? demanda un autre démon.
-Je crois que vous connaissez celle dont je parle.
-J’aime tes idées étranger.  Mes frères et moi t’aideront pour ta vendetta, continua l’ainé. 
-Alors, je pense qu’on devrait fêter notre alliance, dit Séraphin en regardant la jeune elfe qui tenait toujours son bébé.
-Oui, dirent les frères ensemble en s’approchant de la mère éplorée.

Toujours!!!   La fin du voyage de noce des amoureux et ... encore des aventures qui les attendent 

Joyeux Noël pour ceux qui lisent mes hitoires et pour tout les autres aussi mais, ils ne le liront pas 

Chapitre 15

    L’avant-midi touchait à sa fin quand les deux amoureux se retrouvèrent près de la nacelle.  Rachel dégagea l’espace pour qu’elle puisse s’envoler sans embrouille.  Elle savait aussi qu’elle devrait user de magie pour rendre, la nacelle et elle, invisibles.  Karl, durant ce temps, regardait cette femme qu’il avait épousée.  Elle pensait à tout et travaillait fort pour arriver à ses fins.  Cependant, l’amour et l’amitié freinaient ses ardeurs.  Elle pouvait faire bouger les montagnes mais, si on s’attaquait à son point faible, toute sa magie ne pouvait pas la protéger.  Ce trou dans son armure résidait dans le fait qu’elle pouvait mourir pour sauver ses amis ou l’amour de sa vie. 
-Karl, tu viens mon chéri, cria sa femme à côté de la nacelle.
-Oui, dit-il en sortant de ses pensées.

    La magicienne prit la nacelle, se rendit invisible ainsi que son époux et se transforma en magnifique dragon d’or de 25 mètres de haut.  Elle passa la corde du moyen de transport dans son cou et attendit que l’ancien mercenaire monte à bord.
-Rachel, es-tu certaine que tu peux effectuer le voyage sans encombre?  Tu sembles si fatiguée.
-Crois-moi.  Je vole plus vite que toi et je connais bien notre destination finale.
-Et?
-Si je me sens incapable de finaliser ce vol, je nous téléporterai vers le camp.  Au pire, je te demanderai de la faire.  Toi aussi tu te souviens du camp, grogna la dragonne.
-Quoi?  On peut se téléporter maintenant?
-Bien sûr.  Si tu connais ton point d’arrivée, tu peux te téléporter sans problème.  On ne peut pas utiliser la téléportation que quand on ne connaît pas notre destination.  Tu ne te souviens pas de ce cours.
-Je pensais à autres choses dans ce temps-là.  Avec le mur et tout.  Pourquoi ne pas prendre cette façon?
-Je veux me dégourdir mes ailes.  Cela fait longtemps que je n’ai pas volé dans le ciel.  L’air pur me redonnera de l’énergie, dit-elle en ouvrant ces grandes ailes membraneuses dorées.
-Allons-y ma beauté.  Plus vite nous partirons, plus vite nous arriverons.

    La dragonne donna un coup avec ses pattes arrière sur le sol et s’envola en donnant des coups d’ailes. Personne ne la vit et, quand les nuages les cachaient des gens sur le sol, ils redevinrent visibles. 

    Alors, un avion arriva droit sur eux.  Rachel donna un coup d’aile pour virer de bord mais, sa queue atteignit  l’aile droite de l’engin.  Cette aile tomba vers le sol et, bientôt, l’avion commença à perdre de l’altitude et à plonger du nez.  La dragonne s’arrima sur le dos de l’avion et ouvrit ses grandes ailes pour freiner la course de l’engin.  Durant ce temps, Karl  sortit de la nacelle, ouvrit ses ailes noires d’humains et s’envola vers la porte de l’avion qu’il ouvrit.  Les gens à l’intérieur, terrorisés par le bref plongeon de l’avion, crièrent en voyant le jeune homme ailé entré  par la porte qui donnait à l’extérieur.  Celui-ci se dirigea vers la cabine du pilote de l’avion pour lui parler de ce que les deux tourtereaux essayaient de faire pour effacer leur erreur.  Une hôtesse de l’air l’arrêta.
-Où pensez-vous aller ainsi? demanda-t-elle en regardant d’un air méfiant les ailes noires dans le dos de l’ancien mercenaire.
-Ma femme essai de vous sauvez les fesses mais, elle a besoin de l’aide de votre commandant.  Elle ne pourra pas soulever l’avion durant une très longue distance si celui-ci ne laisse pas le deuxième moteur tourner.
-Votre femme tient l’avion?
-Oui.  Regardez dehors et les bouts or que vous voyez dépasser lui appartiennent.
-Hein!
-Je peux passer?
-Oui, dit l’hôtesse en s’approchant d’un hublot près d’elle et elle vit une des ailes de la dragonne battre l’air et passer devant le hublot.

    Karl entra dans la cabine avant de l’avion.
-Laissez le moteur restant fonctionner.
-Qui?  Nous essayons de la faire ronronner mais, la chose qui nous a heurté a dû aussi le briser, répondit le commandant.
-Impossible.  Rachel n’a percuté que l’aile à droite.  Le gauche est intact.
-Rachel?
-Oui.  Ma femme vous tient.  Ses griffes ont perforé le dos de l’engin et elle essai de maintenir votre cap.  Elle vous laissera dans le premier endroit terrestre qu’elle verra.  Pour l’instant, elle doit tenir pour ne pas vous perdre dans l’océan en-dessous de nous.
-Votre femme?
-Oui.  La dragonne d’or qui tient votre avion.  S’il le faut, je pourrais prendre ma forme de dragon noir pour l’aider mais, elle semble capable de vous soutenir.  Simplement, elle pourrait avoir besoin de la force de votre foutu moteur qui ne fonctionne pas. 
-Peut-elle donner un petit coup dessus?  Souvent il s’arrête ainsi et un petit coup le fait repartir, répondit le co-pilote.
-Pas dangereux de s’envoler avec un moteur défectueux.
-Que voulez-vous?  On fait avec ce qu’il nous laisse conduire, rétorqua le pilote.

    Alors, Karl ouvrit la fenêtre du côté du pilote.
-Rachel, cria-t-il.
-Oui, dit la dragonne en approchant sa grosse tête de reptile vers son époux.
-AH! cria le co-pilote.
-Vous devriez la connaitre, elle est charmante en humaine.  Rachel, peux-tu donner un petit coup sur le moteur gauche?
-Bien sûr, dit-elle en donnant un coup avec sa queue.

    À ce moment, le moteur repartit.
-Quel est votre destination? demanda le jeune homme.
-La France mais, je pense que vous allez vers le Canada.
-Oui, désolé.  Je ne pense pas que ma chère femme voudra faire demi-tour.

    Tout à coup, ils sentirent que l’avion perdait de l’altitude tranquillement. 
-Rachel, ça va? demanda l’ancien mercenaire.
-Oui.  Je vois la côte.  Je descends pour trouver l’aéroport le plus proche.
-Québec.
-Allons-y.

    Quelques instants plus tard, ils arrivèrent en vue de l’aéroport. 
-Appelez la tour de contrôle pour les avertir.  Je ne veux pas qu’il tire sur Rachel.
-Tour de contrôle, appela le pilote.
-Nous vous entendons.
-Demandons autorisation d’atterrir.
-Nous attendons que le gros reptile qui tient un avion s’en aille.
-Je suis le pilote de l’avion en question.
-Quoi?
-Avant que la créature qui nous tient faibli, on pourrait atterrir.
-C’est une dragonne, rétorqua Karl.
-Avant que la dragonne nous lâche, on pourrait atterrir, répéta le pilote.
-Vous avez l’autorisation d’atterrir, répondit la voix appartenant à la personne travaillant dans la tour de contrôle.
-Rachel, cria le jeune homme, on peut atterrir.
-Enfin! souffla-t-elle.

    Alors, la dragonne perdit de l’altitude et déposa l’avion sur la piste d’atterrissage avant de se poser à quelques mètres de là.  Elle atterrit sur ses pattes et s’affaissa, ensuite, sur le sol, inerte.

Dernière modification par morgane81 (2013-12-25 20:46:46)

Elle ne voulait pas qu'autant de gens meure par sa faute.  Méchante fin de voyage de noce.     Et qui arrive quand des histoires étranges arrivent.

Chapitre 16

    Karl sortit de l’avion en ouvrant la porte de la cabine de pilotage et en s’envolant.  Il se rua vers la dragonne qui ne bougeait plus.  Il ria quand il entendit le souffle léger du sommeil. Rachel, toujours en dragonne d’or, dormait.  Il fit disparaitre ses ailes noires.
-Vous dites que c’est votre femme, dit le pilote en s’avançant vers le jeune homme.
-Oui.  Je peux devenir aussi gros mais, mes écailles sont noires au lieu d’être or.
-Comment un homme peut devenir un reptile aussi imposant?
-Vous ne connaissez pas la magie?
-Seulement dans les contes de fées.
-Croyez moi cette magie existe et même, certains magiciens, comme celle qui dort derrière moi, sont beaucoup plus puissants que la bonne fée de Cendrillon.
-Quoi?  Elle peut exaucer les vœux?
-Oui et moi aussi.  Cependant, ma femme dort et j’attendrais son réveil.

    Après que tous ceux qui se trouvaient toujours dans l’avion furent descendus, plusieurs s’approchèrent de leur salvatrice que Karl surveillait comme la prunelle de ses yeux.
-Nous voudrions remercier votre amie pour nous avoir sauvés la vie mais, je pense qu’elle ne peut pas nous entendre, dit une vieille femme en approchant de l’ancien mercenaire.
-Je n’en sais rien.  Je lui dirais quand elle se réveillera.

    Alors, sur la piste d’atterrissage, derrière l’avion, arriva des hommes habillés en armée.  Ils sortirent de quatre automobiles noires aux vitres teintées. Le chef des hommes, habillé différemment, s’arrêta devant la tête de la dragonne et le regarda comme si cette créature était à lui.
-Je peux vous aider monsieur, demanda Karl en détestant la manière dont il regardait sa femme.
-Êtes-vous le maitre de ce monstre? demanda l’homme habillé en habit noir avec une cravate noire et une chemise blanche en-dessous.
-Non, je ….
-Alors, embarquez moi cette créature et allons au laboratoire.
-NON!, hurla l’ancien mercenaire.  JE NE VOUS LAISSERAI PAS AMENER MA FEMME.
-Votre femme?
-Oui.  Cela fait environ trois jours que nous sommes mariés.
-Et cela ne vous dérange pas que votre … femme soit un dragon.
-Elle n’est pas une dragonne tout le temps et non.
-Pourquoi?
-Vous voulez quoi?
-C’EST MOI ICI QUI POSE LES QUESTIONS!
-Arrêtez de crier, vous voulez réveiller celle qui a sauvé un avion qui allait plonger dans l’océan.
-Monsieur, que vous le voulez ou non, nous allons amener cette … chose avec nous.
-Je ne vous laisserai pas faire.
-Comment voulez-vous nous empêcher?  Derrière moi se trouve 25 hommes bien entrainés au combat et vous, une dragonne endormie.
-Elle oui, pas moi.
-Que voulez-vous dire?  Je demande des explications! 
-Comprenez entre les lignes.
- Mettez-le en joue!
-Je ne ferai pas cela si j’étais vous.
-JE FERAIS CE QUE JE VEUX.
-Adieu monsieur le pilote et vous le co-pilote et tout les voyageurs dans cet avion mais, je pense que je vais devoir vous abandonnez avec monsieur qui n’écoute rien.  Mettez-vous aux abris car, je crains que la bataille soit brève mais violente.
-FEU! , cria le chef.

    Alors, Karl sortit son épée et arrêta toutes les balles avec.  Ensuite, il toucha le corps de la dragonne endormit et ferma les yeux.
-J’espère ma belle que mes cours soient frais dans ma mémoire.

    Alors, devant tout le monde, les deux amoureux disparurent.  Le chef en complet commença à murmurer des injures à cette créature et à son … époux.

Et oui!!!!  Fatiguant ceux-là!!!! 

On retourne avec Séraphin!!!!

Chapitre 17

    Séraphin continua sa récolte de monstre.  Les quatre frères démons lui firent rencontrer leurs cousins et toutes leurs familles.  Plusieurs voulaient aider cet ange venu de nulle part. Le mot vengeance leur donnait des fourmillements et en plus, ils pourraient se venger eux aussi de la forêt et de ses habitants qui les confinaient dans ce coin minable. 

    De plus en plus de monstre entendirent parler du projet d’envahir et de détruire cet endroit qui leurs refusaient l’accès.  Les autres créatures féeriques qui vivaient dans la forêt n’avaient qu’à bien se tenir et à jouir de leurs derniers instants de tranquillité. Des vampires et des loups-garous rejoints bientôt les rangs de cette armée diabolique.   

    De jours en jours, le peuple des monstres venaient de partout pour faire parti de cette armée qui piétinerait bientôt leurs ennemis communs.  Plusieurs savaient que le premier à périr seraient celui qui avait fait en sorte qu’eux vivent dans le coin le plus sombre et le moins fertiles de la forêt.

    Séraphin regardait son armée grandir de jour en jour.  Bientôt, il pourrait détruire cette forêt et tuer cette magicienne de malheur que ces dieux avaient ressuscité. Il savait qu’il ne pouvait pas faire marcher cette armée sur la forêt tout de suite.  Il devait se montrer patient et les amener à se battre en équipe et non les uns contre les autres.  Il savait que cela prendrait probablement quelques années mais, qu’est-ce que c’était que quelques années pour enfin écraser son ennemi?

J'en doute pas.  Des vampires et des loups-garous qui cotoient des démons, cela ne fait jamais bon ménage.  Surtout si tu mets des goules dans l'équation. 
On retourne avec nos amoureux qui reviennent de leur voyage de noce

Chapitre 18

    Karl ouvrit ses yeux.  Il se trouvait, Rachel et lui, devant le camp des magiciens.  Les sentinelles, totalement éberluées par cette apparition, ne bougeaient plus et n’émettaient plus un son. 
-Bonjour, vous pouvez demander à Crack pot, Médora, Éric et Hélène de venir me voir.  Rachel manque un peu d’énergie et je voudrais savoir s’ils pourraient m’aider à recharger sa batterie. 

    Alors, un des gardes cria pour que les personnes demandées viennent en aide à leur chef.  Éric et Hélène arrivèrent rapidement et coururent vers l’extérieur du camp pour s’apercevoi que Rachel dormait.
-Qu’avez-vous fait? demanda Éric.  Je ne me souviens pas qu’Hélène se soit endormie durant notre voyage de noce.
-Vous ne savez rien de notre escapade, se justifia l’ancien mercenaire en voyant arriver les deux chihuahuas en volant.
-Rachel?  Je ne peux vraiment pas vous laissez seule quelques jours sans que ma maitresse revienne à moitié morte, s’écria la chihuahua blonde.
-Voici notre histoire.  Assoyez-vous car, les deux jours passés ne furent pas de tout repos.  Ainsi ma douce reprendra des forces et pourra peut-être se réveiller.

    Le jeune homme raconta l’aventure du poignard empoisonné et celui de l’avion. 
-Il faut avouer que vous ne vous êtes pas ennuyé, ria Hélène.
-Non, on n’a pas eu le temps, grogna Rachel toujours sous la forme d’une dragonne d’or.  Je commence à me sentir mieux mais, je ne savais pas pour l’armée, mon chéri.  Désolé d’avoir été un poids pour toi.
-Rachel, tu ne seras jamais un poids pour moi.  Si tu compterais le nombre de personnes qui ont survécu grâce à ton geste héroïque.
-J’ai causé ce problème.  Ma queue …
-Peut-être mais, tu y as remédié.  Plusieurs auraient laissé ces gens se démerder avec leurs problèmes.
-Oui, répondit la magicienne en reprenant sa forme humaine.

    Karl prit sa femme dans ses bras et l’embrassa fougueusement. 
-Trouvez-vous une chambre, rirent leurs quatre amis.

J'en doute pas.  J'ai pris cette réplique dans le film 2le retour de  la momie".  J'avais trouvé cette phrase comique et j'ai décidé de l'incorporer à ce chapitre.     

Chapitre 19

    Quelques jours plus tard, les six amis décidèrent de fêter leur victoire et leur retrouvaille.  Rachel décida que, malgré le mois de novembre, il allait manger un bon sundae dans une crémière dans la ville.  Ils s’envolèrent tous sous la forme de leur dragon avec Crack pot et Médora qui s’assirent sur le dos de leur maitresse. 

    Ils arrêtèrent leurs vols quelques mètres avant d’arriver à la ville pour ne pas alarmer les autorités en place.  Ils entrèrent ensemble.  Rachel au bras de Karl, Hélène au bras d’Éric et les chihuahuas courants entre leurs jambes.  Ils trouvèrent rapidement un endroit où il vendait de la crème glacé mais, dû au temps frisquet, l’établissement était vide.  Seulement un vendeur se tenait derrière le comptoir et semblait s’ennuyer ferme.  Les six amis entrèrent.
-Les chiens sont interdits dans l’établissement, rétorqua le vendeur en voyant les deux chihuahuas.
-Je crois que nous allons aller ailleurs pour manger notre sundae, dit la magicienne en se retournant pour sortir.
-Non restez!  Vos chiens mangent-ils aussi de la crème glacé?
-Qu’en penses-tu? rétorqua la chihuahua gris acier et tan.
-Ils parlent!
-Tous les jours, répondit Rachel.
-Que voulez-vous? demanda le vendeur après s’être remis de sa surprise.
-Nous voulons un sundae chaque et, pour les chihuahuas, un cornet de crème glacée molle au chocolat format petit.  Pour les sundaes, j’en veux un au chocolat format moyen.
-Moi au caramel, dit Éric.
-À la fraise, cria Hélène.
-Et moi aussi au chocolat, finit Karl.
-D’accord, répondit le vendeur, assoyez-vous où vous voulez et je vous amène votre commande.  Avant, qui paie?
-Moi, répondit la chef.
-Cela vous fera 30$.
-Tenez, dit-elle en tendant 35$.  Gardez le reste en pourboire.

    Rachel alla s’assoir auprès de ses amis, en face de son époux.  Les sundaes et les cornets arrivèrent en même temps.  Les chihuahuas prirent le cornet entre leurs pattes avant et entreprirent de lécher la crème glacée.  Les autres savouraient leurs desserts glacés jusqu’au moment où Hélène se leva et alla en courant aux toilettes des femmes.  Rachel, étant la seule qui pouvait entrer sans discorde, se leva et rejoignit la plus jeune des dragons.

    Elle ouvrit la porte et trouva Hélène en train de remettre plusieurs sundaes dans les toilettes. 
-Je pense que ça ne va pas bien, dit Rachel en voyant son amie blême lever la tête de la cuvette.
-Tout ce que je mange depuis quelques temps remonte et ressort.
-Je pense que je sais ce que tu as.  Depuis quand remonte tes dernières règles?
-Mes … Cela fait quelques mois que je n’y pense plus car, je passe tout droit.  Je …  Tu penses que …
-Ne tirons pas de conclusions trop vite mais, tu sais qu’il y a un moyen de le savoir maintenant et avec certitude.
-Veux-tu le faire Rachel?, dit-elle en levant son chandail au-dessus de son ventre.
-Bien sûr, dit celle-ci en touchant le ventre de son amie et en fermant les yeux.  Tu seras mère dans quelques mois et tu devras dire la bonne nouvelle au nouveau papa. 
-Cela fait tellement longtemps qu’on veut un enfant et …  J’en perds mes mots Rachel.  Je ne pensais pas que nous avions enfin réussi.  Malgré les maux de cœur et les aliments qui ne restent pas, je suis heureuse de porter l’enfant de l’homme que j’aime.
-Refais toi une beauté et viens le dire à ton mari.  Je vais leur dire que tu vas mieux et pas plus.  La grande nouvelle viendra de toi quand tu te sentiras prête à l’annoncer.
-Je vais bientôt être maman.

    Rachel ressortit des toilettes et rassura ses amis mais, ne vit pas les cinq hommes qui entraient dans la salle qu’elle venait de quitter.

Pas de problème de ce coté-la et tu comprendras ou je veux en venir

Chapitre 20

    Les chiennes continuèrent de manger leurs cornets et les trois autres leurs sundaes quand ils entendirent des cris venant des toilettes des femmes.  Le vendeur ne se trouvait plus derrière le comptoir, il s’était sauvé en voyant les cinq gaillards entrés.
-Hélène, cria Éric en se levant.
-On se rassoit! s’exclama un des gaillard prénommé Jocelyn qui sortait des toilettes pour dames.
-Cet endroit est réservé aux femmes, dit Rachel.

    Alors sortit les quatre autres que la magicienne reconnut comme étant ceux qui l’avaient attaqué en Grèce. Le chef, celui qui avait donné le coup de couteau à la jeune mariée à l’époque, tenait en joue Hélène qui se débattait comme une furie.
-Vous voyagez vite ou je ne sais pas trop, continua Rachel toujours assise et calme.
-Pas autant que vous madame, répondit Luigi.
-Je ne connais pas votre nom je crois.  Une deuxième rencontre et je ne connais pas encore votre nom.
-Je me prénomme Luigi.  Vous connaissez déjà Jocelyn et … attendez un peu.  Je veux vous tuer et vous me demandez de nous nommer.
-J’aime toujours connaitre ceux qui veulent me tuer, répondit Rachel en faisant un geste aux chihuahuas sur le sol pour qu’elles se cachent de la vue de ces malotrus.
-Vous semblez zen mais, je sais que vous ne cherchez qu’une manière de retourner cette situation en votre faveur.  Vous savez aussi que si l’un de vous utilisait ses …  pouvoirs magiques, je trancherai la jolie gorge de votre amie.
-Que voulez-vous au juste?  Vous venez ici en narguant une des nôtres avec un couteau et vous vous égosillez en parlant de nous tuer.  Faites et qu’on en finisse.  Je veux même être la première à manger du métal si cela vous intéresse.  Je commence à en avoir pleins mon casque de devoir toujours surveiller mes arrières. Je pensais qu’aujourd’hui on pourrait se détendre tranquillement en se racontant notre passé et ce qu’on prévoyait pour l’avenir.
-De quoi?
-Je suis tannée de vivre toujours sur mes gardes.  Des fois, je pense que mes pouvoirs sont une malédiction et non une bénédiction, dit-elle en se levant de sa chaise et en s’approchant de la vitrine dans le sens inverse de ses ennemis. 
-Où allez-vous? demanda Luigi.
-Je sais comment arranger tout sans que vous soyez obligé de souiller votre arme avec notre précieux sang.
-J’écoute votre suggestion. 
-Vous voulez que nous disparaissions de votre vie.
-Oui.
-Vous voulez aussi que nous ne possédions plus nos pouvoirs magiques et que les dragons ne puissent plus voler dans le ciel et protéger les gens du camp.
-Vous comprenez vite.
-De notre côté, cependant, nous voulons que les magiciens du monde ne craignent plus pour leur vie.  La journée où les nôtres ne seront plus en périls, nous pourrons enfermer les dragons loin en nous et ne plus nous en servir.
-Je comprends votre point de vue.  Nous voulons tous protéger ceux qui sont chers à notre cœur.
-Alors, je pense à un marché que nous pourrons passer ensemble.  Je concocterai un dernier sortilège pour que nous perdions nos souvenirs qui touchent la magie et j’emmurerais nos pouvoirs en nous mais, …
-J’adore pour l’instant mais, je déteste les conditions.
-Je ne bougerai pas si vous ne voulez pas le reste.
-Alors dites!
-En échange, je demande que tous les magiciens, sorciers, créatures et tout le reste ne courent aucun danger pour leur vie à l’intérieur comme à l’extérieur du camp.  S’il venait qu’une faille arrive, nos pouvoirs et nos souvenirs reviendront et nous devrons ouvrir les hostilités pour détruire ce qui nous a réveillés de notre léthargie.  Cependant, si nous venions à mourir, des enfants portent notre marque et nos pouvoirs et nos dragons iront en eux.  Ils devront finir ce que nous aurions commencé.
-Pouvons-nous prendre quelques minutes pour y penser?
-Oui.  Cependant, j’aimerai que vous relâchiez notre amie.  Je vous promets qu’aucun de nous vous attaquerons.
-La voici.  Parlez entre vous si vous voulez, nous allons discuter dans le coin là-bas.  Nous vous reviendrons avec notre décision.

Dernière modification par morgane81 (2013-12-31 00:31:19)