(me voilà en coup de vent, j'ai passé la soirée à rédiger ça excusez-moi d'avance car ce n'est pas super bien rédigé lol)



Alors que le lendemain était arrivé, Rydia repensait à leur discussion de la veille:

flashback

Rydia écouta alors Wilhem. Elle s’en doutait qu’il agirait de cette manière avec Fisher. Cela l’amuserait sans doute de faire tourner en bourrique la jeune femme mais elle relèverait le défi, elle le relevait toujours. Wilhem n’avait plus de secret pour elle.

Ecoute-moi, jamais je ne t’aurai laissé tomber dans la dépression…Même sous les traits de Miss Fisher je t’aurai redonner le goût de la vie car elle et moi on est qu’un. Tu ne me déçois pas. Si tu savais depuis quand je rêvais t’entendre dire cela.

Jamais Rydia n’aurait laissé une telle chose arriver. La preuve ! Elle lui avait tout révélé mettant leur deux vies en jeu pour ne pas qu’il soit l’ombre de lui-même. Au début elle voulait le protéger, l’éloignant de tout ça mais elle avait fait de très mauvais calcul, cela aurait été pire que ce qu’elle avait pu imaginer.

Voir Wilhem sourire de la sorte c’était si rare et même si elle l’amusait, elle aimait bien le voir ainsi : joyeux.

Tu as bien changé…Jamais je ne te demanderai une telle chose, jamais je ne jouerai avec toi de la sorte. Tu n’es pas pathétique et si c’était le cas alors nous serions deux. Peut-être suis-je la fille du tout puissant ? déclara-t-elle amusée pour plaisanter.

Puis il aborda le fait qu’elle ne perdait pas de l’intérêt à ses yeux, elle se sentit alors quelque peu rassurée. Il l’aimait telle qu’elle était. Elle se mit à rougir lorsqu’il la complimenta et répondit.

Tu ne fais pas les choses à moitié quand tu es amoureux toi ! J’aime assez le nouveau Wilhem. Mais je l’ai toujours aimé, même l’ancien ronchon. Tu me mets au défi ? Peut-être le ferai-je juste pour t’énerver, peut-être y arriverai-je mais je doute tenir longtemps, je me sentirai trop coupable…

Rydia tenait à savoir mais en même temps elle avait peur, peur que tout lui échappe elle qui aimait tout contrôler dans les moindres détails. Puis quand il lui annonça la nouvelle, bombe lâchée par nono qui ne restera pas impunie, la jeune fille ayant failli mourir sur place, elle resta figée. Oui Rydia était figée et sous le choc.

C’est impossible je suis encore innocente de ce côté-là…Si j’avais déjà fait je le saurai non ? Et puis pourquoi m’aurait-on effacé la mémoire à propos de notre enfant…Et si ce que tu dis est vrai, qu’est-il ou elle devenue ?

Rydia ne se voyait pas en mère responsable, cela prenait trop de temps, d’énergie…Cependant si elle avait vraiment été mère, elle aurait assumé jusqu’au bout et n’aurait pas fui mais le fait d’associer ça au fait que quelque chose les avaient séparée, elle se demanda alors si Wilhem/Renart n’était pas parti en apprenant sa grossesse ou encore pire avait-elle décidé d’abandonner ce bébé ? Sa tête était à présent une cocotte minute.

Pourquoi ai-je la sensation qu’il bloque ses souvenirs parce que j’ai agi comme une vraie garce ce qui m’étonnerait mais peut-être l’étais-je dans cette autre vie ou peut-être parce qu’il se sent coupable d’avoir fui et de m’avoir laissé gérer l’enfant ?

Rydia souffrait au fond d’elle-même. L’idée qu’ils aient pu être séparées la faisait souffrir mais elle ne montrait rien

Alors qu’elle l’avait embrassé pour penser à autre chose, il répondit à ses interrogations.

Tu crois vraiment que je t’aurai joué un coup pareil ? Voyons tu me connais non ? En fait c’est plutôt moi qui ai du mal à croire que tu me tiens dans tes bras. Et si ce que nous vivons sous Rydia et Wilhem n’était qu’un simple rêve, une farce de mauvais goût. J’aimerais tant savoir qui est derrière tout ça, qui joue avec nos vies car tu le sais bien je préfère être marionnettiste que marionnette. Tu ne me perdras pas, personne ne peut m’atteindre sans que j’ai un plan de prévu. D’ailleurs si tu venais à me briser le cœur, j’ai déjà un plan de prévu… Elle préféra ne pas lui en dévoiler davantage il n’accepterait pas. Puis voyant l’heure, elle déclara.

On ferait mieux d’aller se coucher…Tu dois être épuisé…Je ne sais pas si tu veux que je dorme à tes côtés, je ne voudrai pas t’épuiser davantage car sinon tu ne risques pas de dormir…



La jeune persane vit Hansel passait comme une fusée, non on aurait dit une furie hystérique, que de comparaisons douteuses pour le chasseur. Shéhérazade ne l’avait pas retenu. Non mais vous imaginez la jeune femme toute mince tentant de retenir ce chasseur costaud ? Il l’aurait écrasé sans même l’avoir vu telle une mouche ou une fourmie donc non merci.

Constatant que cela amplifiait l’inquiétude de Baelfire, elle hocha de la tête.

Et cela ne risque pas de s’arranger, allons voir ça ensemble… La première partie de sa phrase sortait de sa bouche mais n’était pas vraiment d’elle, non c’était comme si on avait parlé à sa place en gardant la même voix, la même douceur..

Elle avança en pressant le pas pour rejoindre le magicien et Gretel. Il y avait une sale ambiance, la tension était palpable, le genre d’ambiance qui ne laissait pas la jeune persane calme bien longtemps au plus grand regret du magicien surtout et de Baelfire peut-être…Pourquoi ? Allez savoir, quand tout allait mal il fallait bien trouver des responsables.

~Alex~
La jeune fugitive et surtout amnésique tirait toujours son compagnon de route par le col le menaçant de son couteau. Il lui fallait de la bonne bouffe. Problème, elle n’était pas vraiment habillée comme les gens du village…Bah oui elle était habillée un peu comme un mec et en avait même la posture, la seule chose qui prouvait bien que c’était une femme c’était sa poitrine qui était bien visible.

La jeune femme eut rapidement un plan. Elle parla à l’autre fou qui délirerait attirant l’attention des gens et elle en profiterait pour se restaurer.

Allez aide-moi !

Elcy lui répondit

Il suffit de le penser, de l’imaginer et tu seras nourrie

Le pauvre il était à côté de la plaque pensa la jeune femme. Puis il se mit à danser,  sautiller partout utilisant son imagination, prononçant de drôle de phrase et bizarrement…Non bah rien en fait, elle était déjà partie qu’elle n’avait rien remarqué.

Voler des pauvres gens cela lui faisait de la peine mais elle n’avait pas de quoi payer, enfin si elle donnerait Elcy en paiement…Un fou contre de la nourriture c’est équitable non ?
Bon Ok cela ne l’était pas…Elle voulait être honnête vraiment…Elle n’avait pas réussi à voler…Elle aurait très bien pu, elle avait le champ libre.

La jeune femme soupira alors que son ventre crier famine.

La fermer ! Je sais que j’ai faim ! déclara-t-elle à son ventre gargouillait.

Peut-être était-ce plus honnête de dérober l’argent de quelqu’un qui semblait louche et ensuite de payer à manger avec ? Oui Alex avait une vision bien à elle de l’honnêteté. En parlant de ça où était passé le vieux fou ?
Il n’était plus avec les habitants du village. Elle partit à sa rechercher mais fut rapidement bousculée par un rustre. Et bah si c’est ça, c’est lui qu’elle volerait.

Elle l’approcha le menaçant de son couteau.

La bourse ou la vie ?! Ah la vieille époque bah elle y retournait.

Tu m’as poussée, alors tu dois me payer pour te faire pardonner. Le couteau c’est pour être sûr du paiement Quelle ironie quand on pense qu’elle menace un chasseur alors qu’elle était autrefois un faon….

Puis elle changea de sujet. S’il était de mauvais poil ce n’était pas son problème

Tu n’aurais pas vu le gros débile que je me traîne, un boulet quoi ? Alex toujours aussi agréable même avec ses compagnons de route. Elle ne se voulait pas agressive ni méchante mais bon elle avait un langage bien familier et assez masculin.

(dragon t'inquiète Alex est toute seule, Elcy est loin ne t'en fais pas...Disons que laisser un Hansel en colère tout seul en mode rhinocéros ça me faisait de la peine.  Mais ne t'en fais pas je ne contrecarie pas tes plans)



La jeune persane entendit les paroles du magicien et de gretel/tassia. Ce n'était qu'un début. Gretel les avait tous berné. Après qui elle devait en avoir? Gretel/Tassia? Même pas le temps de lui sauter dessus qu'elle était déjà partie. Du magicien? Oh oui celui-là était un incompétent.

Il vous a fallu tout ce temps pour remarquer ça! Et ça se dit magicien et souverain. Et après on se demande pourquoi je ne vous fais pas confiance...Bah vous en avez la réponse, vous ne servez à rien magicien! Elle est toujours dans le même état!

Shéhérazade n'aimait pas le magicien? Pourquoi, parce que celui-ci se faisait passer pour ce qu'il n'était pas et surtout parce qu'il mentait à son peuple avec de la soit disant magie alors que cela s'apparentait à ce que d'autres appelleraient la science?

Goth' , t'as quoi contre Clara? x)
T'as pas vu ma réponse ou bien c'est acte de flemme? ^^'
Comme je sens que je vais pas faire un petit truc innocent pour le Magicien, je répondrai plus tard ^^ (pour une fois, il va réagir aux paroles de Sheherazade 3=D)
Demain sûrement,  enfin, je verrais quand j'ai le temps ^^

Buvant une petite gorgée de thé après longuement soufflé dessus pour le refroidir, une lueur amusée naquit dans ses yeux lorsque Thomas lui expliqua qu'il parlait aux enfants du Chats de Cheshire.

-Sérieusement? Vous vous moquez de moi? demanda-t-elle, sourire gêné aux lèvres, ne sachant pas trop sur quel pieds danser. Non, vraiment, qui était là?

Puis en voyant que Thomas ne lui mentait pas, -après tout, quel intérêt?-, elle soupira, en se mordant la lèvre, assimilant cette nouvelle information.

-D'accord...! Cheshire a des enfants... Et bien! Il y en a d'autres dans ce cas? A avoir des enfants non stipulés dans les "contes"?

Bon, évidement, Thomas lui même, elle l'avait compris, et -heureusement!- ce n'était pas elle la mère!
Mais les enfants Cheshire... Qui était leur mère?
Elle ne laissa rien paraître de ses pensées, continuant de sourire légèrement, essayant, il fallait l'avouer, d'y aller doucement avec les questions, il y avait l'enterrement à ne pas rater!
Parce qu'avec Thomas, plus elle en savait, plus elle avait envie d'en apprendre encore et toujours plus, c'était fascinant, et tout ce qu'il disait était tellement intéressant qu'elle aurait put passer des heures à lui demander ceci ou cela...
Chose, qu'en fait, elle faisait déjà.



Le Magicien lança un regard inexpressif, et pourtant inquiet à Baelfire.
Il semblait... perdu. Nul doutes que la "perte de sa soeur" lui ferait mal, très mal, mais ils ne comprenaient pas...
Elle était toujours là, ils pouvaient toujours la faire revenir! Et même, était-il peut-être possible qu'un choc émotionnel assez puissant puisse lui permettre de redevenir elle même! La plus naturelle des solution est souvent la plus simple...!
Puis Shéhérazade s'exprima, encore pour le critiquer, mais aucunes colère dans son regard toujours calme et sérieux.
Juste, une grande compassion, et un peu de tristesse.
Le Magicien se leva, commençant à ranger ses papiers trainant toujours sur la table, tout en répondant à la persane:

-Ecoute Shéhérazade... Je vais me montrer clair, mais sâche que ce n'est en rien contre toi, c'est simplement pour que tu comprennes.

Le monarque saisit plusieurs parchemins en les roulant.

-Je vais y aller direct: tu ne connais rien à la vie. Tu ne connais rien à la nature humaine, tu es en train de la découvrir, et je ne peux t'en vouloir pour ça, par pour avoir des exemples plutôt étranges devant les yeux. Je l'ai remarqué, avant son propre frère, car l'être humain et ainsi, il se laisse aveugler par ses attirances, espérances, ses sentiments, il pense toujours à quelque chose de précis, et ni Baelfire, ni Hansel, n'auraient put penser qu'elle n'était pas... pas Gretel.

Eric plaça ses papiers dans un chariots, en prenant d'autres pour recommencer le même manège, sans accorder le moindre regard à Shéhéazade.

-Tu ne peux comprendre, tu ne peux qu'imaginer. La douleur, tu connais, la solitude, aussi, et à part quelques émotions, pas les plus douces malheureusement, tu ne connais absolument rien de ce monde dans lequel tu te trouve.

Il s'arrêta alors brusquement, regardant sévèrement cette fois, la conteuse.

-Je ne peux t'empêcher de me hair, de me détester, de me trouver répugnant, mais je ne comprends pas pourquoi tu me portes un tel jugement alors que tu es tout simplement totalement inconsciente de ce qui se passe à Oz! Ouvre les yeux, et après, tu me diras si tu me hais vraiment. Ces hommes, derrière les murs de ce palais si "riche", si "kitch", tous ces hommes, et toutes ces femmes évidement, tous se demandent ce qu'il se passe. Tous ont peur d'y passer, de voir ce que les autres royaumes sont devenus! Nous allons bientôt manquer de vivre, de bois pour la saison froide, de fournitures, beaucoup de cultures ont étés détruites lors du mauvais sort, et malgré tout ça, ils continuent à se battre pour leurs vies. Alors si, d'une quelconque façon, même en leur mentant, je peux les aider, je le fais. J'agit, et il y a des résultats. Sors dehors, et regarde réellement ce qu'il s'y passe. Parce que je crois que même si tu t'es enfuie de ta forteresse, tu y es toujours en quelques sortes.

Puis sans rien dire de plus, il finit de ranger ce qu'il y avait sur la table. A vrai dire, il s'était montré "calme" encore, malgré son ton tranchant et ses paroles peut-être un peu blessantes.
Il aurait très bien put dire "tu n'es pas humaine", "tu n'y connais rien", "tu es aveugle", "tu es idiote"...
"Comment pourrais tu avoir un avis là dessus? Tu n'es qu'une erreur."
Voici le genre de choses qu'un Magicien en colère pouvait dire, mais là, il n'était pas en colère, simplement... déçu, peut-être un peu triste.
Car dans les faits, il n'avait rien put faire pour Gretel, même si il avait aidé Shéhérazade.
Tournant le dos aux deux jeunes gens pour retourner à son laboratoire, il s'arrêta une dernière fois, soupira, puis finis:

-Shéhérazade, je t'en pris, tu es quelqu'un de magnifiques avec de belles valeurs, bien que tu n'es pas comme nous, tu peux le devenir, rien ne t'en empêche, je crois en toi. Mais, par pitié, ne te cache pas à toi même ce qu'il se passe autour de toi.

Cette dernière phrase pouvait se prendre dans plusieurs sens, et elle le prendrait comme elle voulait. Tout était bon pour Shéhérazade.
Le Magicien soupira une dernière fois, puis rentra dans l’ascenseur et alors qu'il se ferma, il dit simplement:

-Maintenant, excusez moi, mais j'ai du travail pour ne plus être "inutile".

Et tout ça, sans attendre du tout la réponse de Shéhérazade, et évidement, il avait parlé tellement vite qu'elle ne pouvait pas en placer une, tout simplement.
"Ecoute, et plains toi plus tard", voila pourquoi il avait parlé ainsi.
Mais bon, le Magicien était partit, et ne reviendrai pas de si tôt!

(pour une fois, Mimi, laisse Shéhérazade qui ne pouvait pas en placer une d'accord? ^^' Ca me stresse quand tu réponds des fois alors que mes persos sont partis parce que j'ai envie de les faire revenir pour répondre x) Chose pas du tout naturelle évidement ^^' Bon... après tu peux tout de même la faire parler, je vais juste pas répondre :P)

Naaan tu écris biiieeeen T^T
Non, c'est juste que oui, je préfère qu'elle lui court pas après comme ça je peux préparer mon machin dans mon coin 8D
Mais si tu veux répondre au Magicien, réponds, vas-y, j'aime te lire de toute façon ^°^

"Alyss et Ashley..."

En prenant une nouvelle gorgée de thé, Clara réfléchit sur leurs parents.
Personne ne savait vraiment qui était le père de la petite Alyss, et Annabelle gardait bien le secret. En plus, en ce moment, la jeune femme ne se tenait pas vraiment au courant des ragots et commérage du coin, et de ce fait, elle ignorait totalement que le secret avait été levé.
Pour ce qui était d'Ashley, sa mère, le Maire de la ville, était apparement "la Reine" du... de leur... de "l'autre monde", mais qui était Sherlock, ça elle ne le savait pas.
Réfléchissant encore un peu, pour trouver quelle était l'identité des deux parents, elle en vint finalement à cette conclusion: Sherlock devait être un chasseur, voir Le Chasseur au service de la Reine dans les contes, celui qui arracha le coeur d'une biche au lieu de Blanche-Neige, mais Annabelle elle...
Voyons, elle aimait les plantes et travaillait au milieu de celles-ci, elle était amie avec Alice, Alicia, Jack...
La jeune femme laissa échapper un soupir, non aucunes idées.

-Holmes est un chasseur? Au service de la Reine, mais Annabelle je ne vois pas. Enfin, tant pis. finit-elle en souriant légèrement.

Clara posa quelques secondes sa tasse sur la table, observant le thé chaud qui tournait lentement dans la tasse, songeant à l'évènement de la matinée.
Il fallait qu'elle se prépare, et là tout de suite, elle n'avait toujours aucunes idée de l'heure, et en saisissant son portable, elle vit qu'il était environ neuf heure, l'enterrement ayant lieu dans une heure...

-A dix heures, il y a l'enterrement de mon père. dit calmement Clara après avoir pris une grande inspiration. Ensuite je dois passer chez lui vers la sortie de la ville pour aller prendre les affaires qui m'intéressent. Vous pouvez m'accompagner?

La cérémonie se ferait très... très calmement, pour l'instant, seuls les trois frères, Clara et sa soeur y allaient, et chacun d'eux s'était promis de ne pas pleurer, ou plutôt, l'avait promis à leur père.
Ce ne serait pas quelque chose d'énorme, mais plutôt, de discret, et la jeune femme espérait que Thomas pouvait au moins l'y emmener s'il ne comptait pas rester.
Pour ce qui était de l'héritage, son père avait été assez vague, et son testament se résumait en gros à "mes enfants... prenez tout ce qui vous ferai plaisir!", donc c'était ce qu'ils allaient faire tous les cinq, un par uns, et Clara, la plus jeune, commençait.
Et elle avait déjà sa petite idée sur quoi prendre d'ailleurs...

Dernière modification par dragonstjo (2014-08-18 00:31:21)

Je proteste, je mets Baelfire en grève là XD il est déjà en coma émotionnel et vous en rajoutez une couche, pas d'accord

Le magicien était dur, très dur avec Shéhérazade, mais au moins il mettait les choses au clair de son côté. Le problème avec la vérité c'est qu'elle est blessante. On peut toujours parler de la méchanceté d'un mensonge mais un mensonge ça restait un coup de bluff, une illusion, si le mensonge blessait la blessure guérirait au moment même ou la vérité éclaterait. Mais quand c'était à la vérité de blesser, rien ne pouvait l'effacer, elle était là, tangible et inébranlable.
Des perles d'eau coulaient sur le visage de Shéhérazade, oui il avait été brutal dans sa façon de le dire, mais parfois c'était le seul moyen de faire passer les choses. Il lui avait fait mal, sans doute pas volontairement, mais profondément mal. Ses larmes donnaient à ses lèvres un goût salé, il n'allait pas l'abandonner maintenant, Hansel et Gretel se débrouilleraient entre eux s'il le fallait, mais Shéhérazade avait besoin de quelqu'un pour la réconforter. Être seul dans sa tristesse n'est pas chose aisée, Baelfire le savait, mais savoir qu'il y a du monde autour de soi mais que personne n'est vraiment là c'était encore pire, et ça il ne permettrait pas à Shéhérazade de le connaître encore une fois. Elle n'était plus seule et il lui ferait comprendre, il n'avait pas besoin de mots pour ça, Baelfire se contenta de la rattraper par le bras encore une fois et de la tirer vers lui. Juste ça, juste pour qu'elle soit dans ses bras, serrée contre son coeur.

Ça passera mais bien sûr, combien de fois il l'avait dit ça ? À Alice, à la reine blanche, au chapelier, à la famille Darling, à Wendy était-ce passé pour autant ? Non évidemment, ça ne passait pas, ça s'accumulait avec le reste, comme un débarras mal rangé, une pièce qui servait de fourre-tout mais dont on se disait qu'on ferait le rangement plus tard, de toute façon c'était pas grave. Au final ça pesait toujours.

- Gretel a Hansel, quoi qu'ils fassent ils se retrouvent toujours ensemble. Ma priorité c'est toi pour le moment, je ne te laisserai pas dans cet état. On peut aller ailleurs si tu ne veux pas réveiller Fire mais je refuse que tu garde ça au fond de toi, ça ne serait pas t'aider que de te forcer à enterrer tes sentiments.

C'était dit, officiellement, il ne la laisserait pas tomber, même si elle pensait qu'il le ferait un jour, même si elle croyait qu'il ne l'acceptait que pour lui faire plaisir. Baelfire tenait à Shéhérazade, réellement, ce n'était pas pour combler un quelconque besoin ou pour répondre au souhait de la jeune femme, c'était vrai, tout comme elle, malgré ce qu'elle pouvait en penser.

Il avait vraiment touché une corde sensible lors de sa mise au point le magicien. Ça la hantait et ça se voyait.

- C'est vraiment ce que tu penses de toi ? Tu préférerais que je te laisse tomber pour courir après quelqu'un qui ne veut pas de moi avec la chance que j'ai ? Certes tu ne connais sans doute pas toutes les émotions, et alors moi non plus, Hansel en a certainement oublié, Fire est en cours d'apprentissage, pourquoi ça devrait faire de toi une créature à laisser de côté ? Le villageois ne vont pas mourir dans la seconde, Gretel nous a tenu à l'écart un moment elle saura attendre, et cette malédiction ne va pas détruire le monde en cinq minutes. Ne te crois pas égoïste parce que tu as besoin qu'on face attention à ce que tu ressens, ce n'est pas être un monstre sans coeur que de demander qu'on s'occupe de nous.

Et ce baiser, que dire de ce baiser qu'elle semblait regretter ? Baelfire caressa doucement le visage de Shéhérazade, le bout de ses doigts allant de sa tempe à son menton

- Tu crois franchement que j'aurai pu attendre le bon moment ?

Comment faisait-il pour la comprendre ? Bonne question, sans doute était-il plus attentif que ses compagnons, ou alors était-ce parce qu'il était passé un peu par là, sans doute pas le côté "je n'ai pas de racine" quoique, pendant un temps il pensait en avoir des pourries ce qui n'était pas mieux, mais le côté solitude imposée ou semi imposée ça il l'avait vécu, même s'il se l'était imposé à lui même.
Shéhérazade semblait se calmer un peu, c'était sans doute encore douloureux mais au moins elle comprenait qu'elle ne serait pas refoulée par Baelfire. Voulait-il qu'elle l'embrasse ? Bonne question mais l'inverse lui avait déjà traversé l'esprit. Si elle ne l'avait pas fait sans doute l'aurait-il fait lui.

- À dire vrai, je pensais que je serais celui qui allait se faire repousser.

Thomas

Annabelle, la reine blanche du Pays des Merveilles à voir ses habitudes et ce qu'on disait d'elle dans ce qu'on racontait de ce Pays. Rumple ne l'avait pas rencontrée avant d'arriver à Brant mais il était pratiquement sûr de lui. Clara enchaîna sur une nouvelle bien moins réjouissante en revanche que le Pays des Merveilles, l'enterrement de son père, auquel elle l'invitait presque

- Je.... je ne pense pas que votre famille apprécierait ma présence, mais je peux bien faire ce geste pour vous, quitte à rester à l'écart le temps de la cérémonie.

C'était sûr et certain les frères n'allaient pas apprécier, mais pour elle qu'est-ce qu'il ne ferait pas ? Offrir l'hospitalité ? Fait, changer un homme en une fleur ? Fait, ouvrir son âme et son coeur ? Fait, mourir ? S'il pouvait l'éviter il éviterait mais s'il n'avait pas le choix il le ferait aussi très certainement. Alors aller à un enterrement quitte à recevoir les critiques de sa fratrie, ça ne serait pas la fin du monde.

(oui ils sont trop mignons)

La jeune femme avait sans doute plus de points en commun avec Baelfire qu'elle ne pouvait l'imaginer. Bien entendu leur chemin jusqu'ici avait été différent, lui avait vu le monde, la persane elle n'avait vu que du sable à perte de vue. Pourquoi se laissait-elle approcher par Baelfire? Tout simplement parce qu'elle se voyait en lui en version féminine. Lui avait perdu son père de vu et le cherchait désespérément. Quant à elle, elle cherchait ses racines: son créateur, où était-il et qui pouvait-il bien être. Tant Baelfire que Shéhérazade cherchait à comprendre ce qui s'était passé et leur solitude imposée leur avait permis de tenir le choc. Les deux jeunes gens s'étaient fait des amis au cour de leur passage et les mêmes qui plus est. Baelfire semblait très proche des deux chasseurs et l'ex prisonnière du palais, la conteuse s'était liée d'une profonde amitié avec Fire, sans doute la deuxième personne au monde à pouvoir la comprendre mieux que personne.

Shéhérazade regardait Baelfire tout en l'écoutant. Etait-ce possible qu'il pense la même chose, qu'il ressente la même chose? Était-ce cela l'amitié: avoir des sentiments réciproques, vouloir le bien de l'autre et être dans ses bras? Shéhérazade ignorait tout de l'amour, comme l'avait dit le magicien elle connaissait plus d'émotions négatives que positives.

Baelfire arrivait toujours à la calmer. Comment faisait-il? Sans doute était-ce sa voix apaisante ou encore la chaleur de ses mains qui caressaient son doux visage, ça la rassurait, ça l'apaisait.

Shéhérazade avait parfois du mal avec les subtilités humaines alors qu'elle en utilisait dans ses contes. Mais une chose semblait être sûr dans la phrase de Baelfire: l'idée d'embrasée son interlocutrice lui avait traversé l'esprit. C'était comme cela qu'elle avait interprété ses paroles.

La jeune femme plongea ses beaux yeux dans les siens.

Pourquoi t'aurai-je repoussé? Tu comptes énormément pour moi...Et si on s'embrassait tout simplement? Enfin si tu en as envie...

Pourquoi l'aurait-elle repoussé ? Et pourquoi pas ? Après tout elle ne semblait jamais à l'aise avec les hommes, et il suffisait de voir comment elle réagissait à la présence d'Hansel. Bon certes Baelfire n'était pas le bourrin qu'était son frère de misère mais il restait un homme, sexe dont apparemment Shéhérazade avait appris à se méfier. Mais au lieu de le rejeter, elle semblait apaisée par sa présence, et elle le calmait réciproquement. Sans doute n'y avait-il pas que de l'amitié entre eux, mais quelque chose d'encore plus fort. Le jeune homme ne répondit pas aux questions de la persane, il se contenta de sourire son visage entre les mains avant d'à son tour poser ses lèvres sur celles de la jeune femme. Oui il en avait envie, et encore plus maintenant qu'il savait qu'elle ne le rejetterait pas.



Thomas

Elle stressait ça se voyait, en même temps elle n'allait pas traverser la plus simple des épreuves, mais il serait là pour elle. Il s'était promis de ne plus la perdre et ferait tout pour honorer cette promesse. Thomas quitta son appui pour se diriger vers sa chambre, même si ça ne se voyait que peu, faute de porter la veste qu'il avait la veille, il avait toujours ses vêtements de l'autre soir.

- Je vais mettre une tenue un peu plus appropriée, vous voudrez sans doute passer chez vous vous changer aussi.

Si c'était le cas ils feraient le crochet, il l'accompagnerait pour ce jour, resterait tant qu'elle demanderait sa présence. Il lui devait bien ça.